Le mieux réalisé de la série...
… et bien c’est le plus mauvais ! Qu’on se mette bien d’accord, ce volet n’a qu’un seul intérêt à mes yeux (intérêt certe mineur pour beaucoup mais important pour d’autres…) dans cette saga : l’apparition du string dans les Raped By An Angel… mais non ce n’est pas futile comme intérêt :-(. Fini les grandes culottes blanches qui enveloppent les fesses entières jusqu’au haut des cuisses au passage, bienvenu au string noir et à la culotte rouge !
L’histoire est celle d’un « chief executive » (Alex FONG Chung-Sun) qui lors de sa campagne électorale subit (le veinard !) des visions de femmes nues ! Il en voit lors de meeting, dans l’ascenceur,… Il est accompagné de sa psychologue qui l’aide à se détendre et à résoudre son problème. C’est elle qui amènera la lumière grâce à son string noir et sa chute de rein fort aguicheuse. Au passage ce pauvre homme est accusé de viol sur une de ses employées (Pinky CHEUNG Man-Chi) qui est… roulements de tambours… attardée mentale (oh la belle idée).
Cette « office lady » est comme par hasard la sœur de l’un des 2 flics chargés de l’enquête sur une série de viols commis… re-roulements de tambours dans l’immeuble de notre gars. Ah ces scénarios alembiqués ponctués de hasards et de retournements à 2 balles avec des intrigues dignes des meilleurs séries allemandes de France2 et 3 réunies. On se fait chier devant ce Raped, et ce mot n’est pas trop fort ! C’est ça qui fait le plus mal dans ce volet, car la photographie est assez belle et la musique installe une bonne ambiance.
Cet épisode est celui dont la réalisation est la plus soignée, c’est dommage qu’ils aient oublié d’engager un scénariste. Pour ajouter au désastre, le pauvre Alex Fong est sérieux comme un Pape du début à la fin, tentant d’apporter un semblant de profondeur à son personnage tandis que Simon LUI Yu-Yeung (qui fait parti du tandem de flics chargés de l’enquête) ne joue pas, il s’amuse à camper un flic qui se mate des pornos à longueur de journée et qui est adepte de la blague facile. D’ailleurs WONG Jing place une bonne petite blague juste derrière le viol d’introduction, on le changera pas ce bougre de Jing.
25 février 2003
par
Junta
Compagne électorale
Peut-être le plus soigné esthétiquement, mais également l'un des plus lents. Le temps d'une grosse blague potache (Wong Jing-style) en début du métrage fait espérer une déviation vers le 100e degré finalement espéré dans cette série affligeante. Peine perdue, la suite est des plus sérieux et l'ennui s'installe. Un problème de rythme et des scènes redondantes étirent péniblement le métrage en longueur jusqu'au dénouement abracadabrant avec un minimum d'action dans le finale attendu. La seule qualité de la série: faire éhontément perdre le temps de ses spectateurs – venus se déplacer en masse à Hong Kong pour chaque nouvel épisode…