Le blockbuster éculé par excellence
A moins de prendre ça au 10ème degré, tout dans Returner, sorte de blockbuster du pauvre, frise le ridicule, à commencer par ce scénario navrant mêlant extraterrestres et voyage dans l'espace-temps, utilisant à outrance une seule idée de gadget ralentissant le temps et pompant sans scrupules sur Stargate, E.T., Terminator, Matrix, allant même jusqu’à copier les quelques notes de piano du score de American Beauty. Si les effets spéciaux sont d’assez bonne facture, ils ne parviennent pas à masquer l’évidente nullité de certaines scènes d’action comme la fusillade en 2084 opposant 5 extraterrestres miteux à 4 humains à peine concernés par l’évènement. Difficile de croire en la portée universelle de cette tuerie à l’origine du voyage dans le temps de Milly quand on sait qu’elle a impliqué si peu de monde (on est loin du champ de ruines de Terminator). Difficile également de croire au couple Kaneshiro/Suzuki qui fait ce qu’il peut pour sauver ce qui peut l’être mais dont la trop grande naïveté ne plaide pas pour eux. Quant aux seconds rôles, ils ne sont que, tenez-vous bien, DEUX ! Une vieille informatrice et un méchant de service, un peu léger tout de même… Au final, Returner fait plus pitié qu’envie, surtout comparé à certaines grosses productions en provenance du frère ennemi coréen.
MOOUUUAHAAHAAHAHAHAHAAHAHAAaaaahahahaha...
Pop daube à retardement (aka mixe ma poule ! mixe !)
Avertissement : Comme toutes les choses à retardement, ça fait encore plus de dégats quand ça pète. (Mini spoiler inside).
Premier set :
Le gars Yamazaki est motivé, il a ramené toutes ses galettes, il va nous péter un mix bien préparé dans sa chambre et place d'entrée tout un camion de références en bloc pour chauffer la piste : du Terminator, du Matrix, du Pretty Woman, du Pulp Fiction (le petit dessin "look"... vas-y, prend nous pour des débiles), du Ma fiancée est une extraterrestre, du Stargate.. On termine par un peu d'American beauty pour le piano langoureux accompagné d'une soupe sous "Prodigyenne" façon ados nippons pas contents. Les 35 premières minutes sont du gros mix sponsorisé et bien gras mais le gars se débrouille à peu près pour pas tout foirer d'entrée de jeu grâce notamment au petit humour second degré, aux deux acteurs principaux (Mr Kaneshiro et Ms Suzuki) qui se battent tant bien que mal, et au méchant 100% nippon, ç'est à dire intraitable, qui ne mérite pas encore les claques à venir. Jusque là, ça reste assez fun quand même.
Deuxième set :
La cata annoncée débarque, la bombe pête et le gars part en vrille jusqu'au fond du trou, nous remet du Terminator carrément plagié (la route qui défile avec la réplique "tu crois que je peux changer l'avenir"), ajoute du Gendarme et les gendarmettes (si, si la vieille motivée qu'arrive en 2CV), du Abyss (la forme finale du vaisseau mère et le fameux "quelque chose nous a sauvé... quelque chose ou quelqu'un"), du Independance day (design (bio et tech) alien et vaisseau mère qui sort des nuages) pour finir sur du E.T gros comme un boeing sans oublier Legend of Zu pour la disparition poêtique.
Mélange honteux d'une platitude exaspérante, de répliques toutes plus débiles les unes que les autres ("reste ici et cache toi mon copain", "avec ton jouet, on voit les balles arriver, ç'est génial !", "bien dosé cocotte", ...), second degré disparu, action risible (salto avant simultané avant un kick ! et surtout le phénoménal "rentrée de cockpit à la volée" final), rebondissements rongés jusqu'à l'os, ralentis et autres flashbacks miévreux en rafales où l'assistance est censée rester alerte, méchant reclu et bien coincé au fond de sa caricature, héros reduits à presque rien si ce n'est de belles potiches, plot principal consternant (la guerre totale éclate parce qu'un petit alien est pas rentrer maison... Pas peur le gars, jamais vu un plot aussi débile). Bref, pop daube en force, ç'est même plus supportable tant ç'est gras de chez nouille, et très loin du aldente.
Le gars a bien conscience d'avoir un peu foiré son mix, et le mot est faible, il a donc préparé un petit set final, twist spatio-romantico-temporel lui aussi repompé histoire de ne pas trop faire mauvaise impression mais ç'est pas la peine de se donner tant de mal en rajoutant 20 minutes au temps imparti. Rentre à la maison plutôt.
ps : je monte la note parce que j'ai bien rigolé quand même.
Juste ce qu'il faut
Quitte à voir un des multiples clones auquel Matrix à donner naissance, Returner vaut bien le détour. Au moins il a déjà le mérite de la simplicité, pas besoin d'aller chercher des complicaions là où il n'y en a pas, ici on donne dans l'action entrecoupée par quelques scènes gentillettes qui ne lassent pourtant pas. Le point fort du film est sans conteste la bonne intégration des effets numériques qui dynamisent l'histoire sans se montrer trop encombrants. A ajouter également, une petite dose d'humour et surtout Suzuki Ann vraiment mignonne, il est juste dommage que
Kaneshiro Takeshi ait dans ce film le charisme d'une endive, les rôles romantiques lui convenant quand même mieux. Cela n'empêche pas de passer un bon moment avec un film simple (simpliste?) et efficace (à l'américaine?).
06 décembre 2004
par
jeffy
Des moyens, mais aucune originalité ni style
Returner affiche très clairement la volonté d'être un blockbuster, càd un divertissement grand luxe sans plus de prétention. La mission est moyennement réussi, car si les moyens financiers sont là, leur mise en oeuvre est loin d'être aussi réussi qu'on aurait pu l'espérer.
Il y avait pourtant matière à faire à un film fun, avec des hommages/repompages de tous les gros blockbusters du genre: Terminator, ET, Matrix, Mission Impossible 2, j'en passe et des dizaines. Il n'y a évidemment aucune originalité là-dedans, mis à part quelques détails, mais qui restent justement à l'état de détail. Tout le coeur du film est un mélange de choses vues ailleurs, que les spectateurs s'amusent à identifier tellement la copie ne cherche pas à me cacher.
Hélas, si l'idée en elle-même aurait pu donner un film sans inspiration mais bien foutu, la réalisation se montre plus du niveau d'un téléfilm que d'une blockbuster sensé en mettre plein la vue. Le film souffre d'un défaut assez grave pour ce genre de divertissement: le rythme tombe totalement à plat. La musique semble tellement déconnectée des images qu'il est difficile de rentrer dans le film. Les scènes sensés être dramatiques ne marchent pas, l'humour tombe également un peu à plat, les scènes d'action ne sont pas aussi frappantes que sur le papier. Bref, quelque chose cloche dans Returner, et à tous les niveaux, pas seulement au niveau de la réalisation.
Même dans les personnages, il manque de l'écriture et de l'originalité, comme si le collage des multiples pièces du puzzle composait des personnages non cohérents. Takeshi Kaneshiro apparaît tout d'abord comme un tueur insaisissable, avant de se montrer trop émotionel pour ce genre de job. Quant à Anna Suzuki, jamais elle ne réussit vraiment à faire passer l'horreur de la guerre du futur comme un Michael Biehn parvenait à le faire dans Terminator. L'histoire entre Anne et Takeshi reste désespéremment platonique, enlevant le peu d'émotion que l'histoire pouvait pourtant générer...
Au final on se prend à regarder le film comme une vulgaire série B friquée un Vendredi soir sur M6, sans vraiment accrocher aux personnages ni être épaté par les scènes d'action, mais comme le scénario reprend des classiques et laisse planer un petit suspense, on pousse jusqu'au bout. On s'amuse de quelques scènes d'action, mais il ne reste ensuite pas grand souvenir de ce gros budget bien mal dépensé. Bref, passé 15 ans, il faut être un peu myope pour ne pas voir que ce Takashi Yamakazi n'a pas beaucoup d'idées ni de talent hélas non plus...
Moyen, ni bon ni mauvais, divertissant sans plus.
Scénario nanard, mais très marrrant si on prend l'histoire au second degré
The Returner est une oeuvre cinématographique aussi raffinée qu'un barbare ork avec une hallebarde. Et le scénario respire d'intonations cultuelles à la gloire de Chuck Norris ou de Christophe Lambert. Mais ce nanard (si si ç'en est un) est un bon nanard avec des passages tout à fait sérieux. Le duo Kaneshiro et Suzuki fonctionne à merveille et leur collaboration donnera de nombreuses situations assez cocasses. Dans l'histoire, il faut aussi un grand méchant qui fait peur, et c'est Kishitani qui est appelé à la barre. Son délit manifeste est davoir essayé pendant le film de battre Sylvester Stallone en rugissement animalier apocalyptique, mais en vain. De plus, il ignore la peur, la subtilité, et esquive les balle d'un seul déhanché, et là on se dit: "Mon dieu !". Vous l'aurez compris, je n'ai pas prêté attention une seule seconde à l'intrique de Returner, mais je me suis bien marré.
un bon petit film
d'accord le thème de ce film est du déjà vu mais j'ais passé un très bon moment à le regarder les scènes d'action s'enchaîne bien et le duo Kaneshiro Takeshi et Suzuki Ann fonctionne bien
Un bon divertissement
Un film qui puise dans le cinéma US, mais aussi dans les mangas/jeux vidéos.
Le scénario fait penser à nombreux films US, mais les personnages font plus penser aux mangas japonais : le méchant complétement cinglé, le héros désireux de se venger depuis qu'il est enfant, la gamine espiegle, incomprise mais pleine d'énergie, une grand mère qui donne des infos, des conseils, mais qui n'oublie pas l'argent...sans parler de l'avion...
Le film s'inspire comme beaucoup d'autres des scènes d'action de Matrix (on esquive les balles en ralentissant le temps), tout comme on peut y voir aussi une touche de Woo ou plutot du personnage de Chow Yun Fat (on tourne sur soi même avant de tirer)...
Un film qui puise donc clairement ci et là, sans s'en cacher, avec des effets spéciaux à la hauteur, de l'humour, qui n'a donc pour seul but que de divertir, en apportant un mix, et çà marche plutot bien !
Ca c'est du gachis!
Waouh! Qu'est-ce que c'est nul! Les combats manquent pas de pêche, et les sfx sont plutôts très réussis. Mais autour de ca, y'a rien. L'histoire, qui aurait pu se reveler interressante, est vraiment pas pasionnante. Tout est assez convenus, scripté, et prévisible. Les acteurs sont mauvais et très caricaturaux, surtout le bad guy, pitoyable. Certaines scènes de comédies viennent pimenter le tout, mais le problème c'est que c'est pas drôle. Dommage car les combats sont vraiments bien et y'a de bonnes idées, et les scènes du futur sont terribles. Quel gachis.
Grosse déception,où quand les japonais se croient à Hollywood
Quand les japonais se mettent à imiter les ricains,voilà ce que ca donne:Returner!Je savais bien que j'aurai du me méfier pourtant en lisant la jaquette du dvd,qui indiquait fièrement(personellement je dirai plutôt conement) une filiation avec les affreux Mission impossible 2 et Independance Day!Ainsi,dès le début on a droits aux énormes ficelles hollywoodiennes des deux héros ki von sauver le monde tout en bottant le cul aux méchants aliens qui ont saccagé le monde futur!Bref,un mélange navrant de l'excellent Terminator et du navrant Independance Day.Puis les scènes d'action s'enchainent dans la plus grande instabilité et la plus grande incompréhension;au point d'en venir à se demander quand va vraiment commencer le film!Malheureusement,on se posera la question durant tout le film et jusqu'au générique de fin sans pouvoir y apporter la moindre réponse.Quant au summum de la nullité,celui ci arrive lorsque l'alien avec ses grands airs de ET leve le doigt vers les deux héros qui s'atendrissent de façon affligeante devant sa race et critiquent les méchants humains qui on pas voulu laisser retourner ET telephone maison chez lui!Du coup,on s'exclamera indubitablement "Mais qu'il le butte lui et toute sa race d'aliens à la con!!ca nous fera au moins rire un peu!!" devant la bêtise d'une telle scène!Hélas,hélas,trois fois hélas,rien de tout celà n'arrivera, et le film se conclura (SPOILER)
par une éxécrable happy end hollywoodienne où nos deux héros évitent la guerre avec les gentils aliens et où la fille sauve le mec de sa mort annocée en lalertant par un petit bout de papier trainant malencontreusement dans sa poche(tien!ca sent encore la mauvaise copie d'un film de sf bien conu!).Et oui,nous n'aurons même pas cette faible consolation de voir Takeshi Kaneshiro mourir à la fin!
(fin SPOILER)
Au final,vous me direz:"qu'est ce qui peut bien sauver ce film?"
Je répondrais qu'il ya néanmoins quelques idées intéréssantes,tel l'appareil qui multiplie par 20 la vitesse de celui qui l'active,nous donnant ainsi de jolis ralentis à la matrix(toujours aussi agréable de contempler les balles au ralenti soit dit en passant);ainsi que quelques bonnes répliques sur la cuisson des pattes par exemple.Mais tout celà ne suffira jamais à sauver un film de la médiocrité!Copie à revoir donc pour le réalisateur,ainsi que pour Takeshi Kaneshiro,qui ferait mieux de signer pour les prochaines grandes fresques de Zhang Yimou,plutôt que de tourner dans le premier navet qui lui tombe sous la main!Moralité de tout ça: "amis japonais!Arrêtez de copier les ricains!!vous valez tellement mieux que leurs énormes daubes à gros budget!!"
Ritournelle
Concrétiser un gros budget en bon film n'est pas à la portée de tout le monde. Returner mise sur de bons effets spéciaux, deux beaux interprètes et délaisse à peu près tout le reste. Le scénario c'est un copier/coller d'E-T téléphone maison, le look des personnages et les scènes d'action c'est Matriste.
S'ajoutent à cela des situations pas crédibles qui se répètent, à savoir Kaneshiro qui se fait braquer par 30 mecs style troupes d'élite et qui trouve le temps de sortir son machin qui arrête le temps, de l'enclencher, d'attendre la mise en route du truc pour enfin mettre une raclée à tout le monde.
Mention spéciale aussi à la fin du film ou les 2 acteurs interagissent vraiment bien avec le fond vert (ou bleu).
Enfin le côté positif c'est qu'en entretenant son image auprès du public japonais Takeshi Kaneshiro peut assouvir son narcissime en signant des contrats pubs là bas et s'afficher dans le métro de Tokyo (cf pubs Volvic).
Grosse cavalerie !
Déception...
ça ressemble à un film formaté hollywood, heureusement il y a quand même un réalisateur qui essaie de nous faire croire à son histoire mais ça ne dépasse pas une série B honnête.
à voir pour passer le temps.....
14 octobre 2004
par
a woo
Bon film
Film d'action avec de l' humour, des effets spéciaux, etc...
Bravo !
un film très honnête
J'ai découvert ce film par hasard, mes connaissances en cinéma japonais se limitant aux réalisations de Kurosawa et de Kitano ... Je n'ai pas été déçu ! Un bon spectacle, rempli d'effets spéciaux bien foutus, une nana toute mignonne (mais qui fait quand même bien jeune) et une histoire sympathique bien que déjà vue auparavant ! Bon le héro n'a pas trop de charisme (le coup des pâtes aldente est abusé) mais bon ...
Encore une fois on passe un bon moment sans se prendre la tête et c'est bien là l'essentiel !
Returner : pop corn mal digéré!
Il aura fallu du temps avant que je puisse enfin voir ce fameux "japanese blockbuster" depuis sa bande annonce...Après découverte de ce film, on dégage déja ceci : on peut reprocher beaucoup de choses aux mastodontes US de facture classique (BLADE II / SPIDERMAN / T3 etc.)mais pas de ne pas disposer d'acteurs qui tiennent la route (bon, ok, T3 était pas un bon exemple! :), hors ce qui frappe en premier dans ce film c'est qu'à part Kishitani / Mizogushi qui en fait des caisses, le reste du casting, Kaneshiro en tête se fait limite royalement chié!!!...Aucune émotion, aucun regard n'interpelle le spectateur...Ajoutez à ça un fossé assez énorme entre les scènes d'action/spfx et les scènes plus 'intimistes' (pas beaucoup, je rassure les bourrains qui sommeillent en vous), un manque de cohérence totale dans l'épilogue et des citations matrixiennes en diable et vous obtenez un produit callibré, sans grande efficacité à voir comme une série B, voir Z : ni plus , ni moins. A retenir : un méchant vraiment too much, quelques SPFX bien réussis et un réalisateur qui aimerait bien s'appeller Takashi "Cameron" Yamazaki à qui il faudra peut être donner une autre chance... Le pire dans ce joyeux foutoir c'est que par moment ça fonctionne : entendez par là, ça n'est pas pire que les bouses made in USA de ces 10 dernières années : rien que pour ça et pour quelques scènes assez violentes le film est à découvrir, mais ne vous attendez pas à l'exceptionnel, seul le médiocre reigne ici.
Independance Japanese Day
Un pur et dur blockbuster japonais, un simple divertissement donc, mais bien au-dessus du lot de ses congenères américains.
Les scènes d'action sont honnêtes, les SFX 3D un peu trop voyants, mais le rythme ne faiblit jamais après un début tonitruant.
Bien évidemment, les références aux grosses prods SF sortis par ailleurs sont clairement affichées et - malheureusement typique dans ces types de productions -jamais re-aproppriées par un réalisateur, artisan des SFX et du bon film de commande avant tout.
N'empêche, que le tandem Kaneshiro - Suzuki prend bien, que le vilain est ... vraiment vilain et que l'on ne s'ennuie pas une seule seconde. Passons sur l'histoire, débile à souhait.
Amusant, en revanche, que de regurgiter le scénario catastrophe type du Japon ravagé, ici non plus par un Godzilla géant, mais par des - apparemment - méchants ET; mais qu'ont donc les japonais à répeter à l'infini des scénarios catastrophe par rapport à leur pays ?!!
Donnez-moi un sceau s'il vous plaît...
Ce film est vraiment représentatif du dernier courant qui consiste à produire un bon vieux scénar tout pourri mélangé à une bonne dose d'effets spéciaux => un bon gros film américain en puissance !
En effet ce film n'a presque rien d'asiatique, pour ma part je le situe vraiment entre : E.T, Independance Day, Matrix, et Stargate !!!
Vous comprendrez maintenant pourquoi mon avis sur ce film ;)
Un blockbuster japonais c'est un oxymore...pour l'instant.
Je vais juste faire une énumération rapide des défauts et des qualités du film, même s'il mérite un peu plus d'attention et que je l'attendais depuis un moment, m'enfin bon g pas le temps:
-LES DEFAUTS:
-Kaneshiro est vraiment nul, il donne trop souvent l'impression de se répéter son texte et puis, lorsqu'il le vomit on ne constate aucune interaction entre lui et ses partenaires, aucune alchimie quelle qu'elle soit! Il est aussi expressif qu'un Steven Seagal dans ses grands jours !
-Suzuki Ann, la jeunette du film, tente de donner un peu de vie au film mais rien n'y fait, son partenaire fout tout en l'air à chaque fois!
-Kishitani, le badguy, est très ridicule car il joue trop en roue libre.
-T.Yamazaki, le réalisateur(?), on se demande trop souvent s'il était présent sur le plateau pour diriger ses acteurs et surtout pour remarquer que Kaneshiro est une moule!
-Les personnages sont très creux, voire carrément vides!
-Le scénario ,quant à lui, est une grosse bouillie qui reprend trop de scènes de blockbusters américains et qui tente de les rattacher entre elles.
-la bonne idée du film ,qui est la montre qui ralentit le temps,est trop utilisée!
-LES QUALITES:
-Ben...euh...l'affiche, elle est pas mal.
-On a retrouvé le réalisateur, il était dans la salle des effets spéciaux, seul bon truc du film!
-Ann Suzuki est mignonne.
Enfin bon, au final on se sent quelque floué mais on passe quand même un bon moment malgré les trop nombreux défauts. De plus, il faut se dire que c'était un essai et que les japonais vont bientôt nous pondre un blockbuster digne de ce nom, avec des idées à eux et non celles des américains.
Un mystère paradoxal, un scandale de seconde zone, l'allégorie absolue de la Vérité séparée à jamais du "Beau", enfin bref c'est nul et pourtant on s'amuse bien!
Eh bien on va faire comme d'habitude...
LES PLUS
- Un scénario bardé de sympathiques idées (vaisseaux camouflés, fausse bombe, pion devant la porte, rebondissement final, etc), pompant puérilement mais fraichement partout, et donnant l'impression de s'amuser, chose parfois miraculeusement communicative.
- Des effets spéciaux très très très très pro mis à part certaines baisses de niveau par-ci par-là (ça vaut bien les blockbusters made in ILM), judicieusement mis en valeur par une photo certes clippesque mais somme toute jolie à voir.
- Sous cette lumière clippesque, des scènes d'action sans grande originalité ni génie mais bien agencées (très bon mixage son, ça accentue l'effet).
- Un Goro Kishitani jappant à chaque détour de pelloche, profitant de son rôle de méchant absolu (aucune tare humanisante, aucun penchant pour l'alcool ou les clubs SM, aucun père assassiné ni épouse désintégrée pour justifier ses actes, il veut niquer tout le monde et il le vaut bien) pour afficher sa gueule de Shogun, sa classe prétentieuse et ses répliques funs - ajoutant ainsi un point dans la catégorie des plus: la manière dont il flingue tout le monde et n'importe qui quand il en a envie, si elle est gratuite, revendique sa puérilité et fait du bien :)
- Takeshi Kaneshiro, classe comme il est écrit dans le scénario, et la rondouillette Ann Suzuki... euh... printanière.
- La vieille, pâle copie gunja de la tante de "Beyond Hypothermia", dont les locaux sont tout droit sortis d'un film de WKW, mais qui fait marrer tout de même.
- C'est fun et c'est tout ce que j'ai à dire puisqu'on est dans le pays de la liberté, bordel, faut jamais l'oublier ça.
LES MOINS
- Un scénario aux puériles idées pompant sympathiquement un peu partout sans donner l'impression de savoir où il va, ce qu'il veut montrer, s'il part délibérément dans tous les sens (option "j'ai pleins de hobbies mais un QI de 33") ou sans faire exprès (option "j'ai un QI de 33").
- Une réalisation académique démontrant spectaculairement dès le premier quart d'heure que Yamasaki n'a AUCUN talent si ce n'est celui de copier (serait-ce déjà ça?); des ralentis foireux, des accélérés éculés made in MTV désincarnants au possible, des champs/contre-champs limite scolaires... enfin en étant gentil, on pourra dire que c'est classique, et efficace la moitié du temps.
- La musique, donnant l'air de se demander elle même ce qu'elle fout là.
- Un Takeshi Kaneshiro aussi expressif qu'une loutre paraplégique (bien que ça ne change pas de l'air de chien battu qu'il promène à HK depuis dix ans), se donnant même la peine de plomber son personnage de tueur pro en le faisant ovuler à chaque "climax" (désorientation, humeur changeante, crise de larmes à la "Feux de l'Amour"); une Ann Suzuki grassouillette certes mignonne tout plein dans ses guenilles professionnelles mais pas très grandiose (bon ça a 15 berges d'un côté c'est pas Michael Biehn) au final.
- Le paradoxe spatio-temporel inévitable, dans ce cas là à moitié sauvé par une présentation romantique de la chose à la "Back 2 The Future", mais somme toute un peu ridicule et finalement (tout de même!) scientifiquement exaspérante.
- L'utilisation un peu trop répétée du coup du ralenti, bien utilisé la première fois, mais bien moins les suivantes (comme si Bond s'amusait trente fois avec son stylo-congeleur de viêt-congs).
- La bébête extraterrestre toute mimi avec ses petits yeux de chouette et ses miaulements déchirants, plus proche du débilisant déplorable à la "Mission To Mars" que du comique de "Men In Black" (on imagine les séquences top pour l'actrice entrain de rouler une pelle passionnée et solenelle à l'iguane pixellisé).
- Le flingue de Kishitani, ressemblant trop parfaitement à celui de Vash dans "Trigun" (jusque là!).
- Voir plus haut le début de mes commentaires sur la vieille.
- C'est nul.
Voilà, comme je l'ai dit plus haut, ce film est génial.
Moulinex
Returner est une métaphore de la platitude absolu. C'est une photocopie usée, une désincarnation parfaite. Sans substance, sans saveur, le problème de la citation et de la référence le dépasse, car ce n'est même plus la question. C'est un film aveugle, sans regard, ni sur le cinéma, ni sur un genre, ni sur ses personnages. Returner c'est l'oeil de la caméra par hasard, programmé pour enregistrer en mode normal ; ça enregistre sans trop savoir pourquoi, ça monte parce qu'il le faut, et puis voilà, c'est tout. Returner c'est mécanique, c'est un robot mixer, le plus con des robots mixer. Le plus bas de gamme, une touche et voilà, ça tourne, ça tourne dans le vide. Sans ingrédients.
Godard c'est trompé, la mort du cinéma c'est au japon qu'elle à eu lieu, et son incarnation parfaite est née avec Returner.
Mystère
Ce n’est pas que c’est mal foutu : les plans sont bien composés et leur enchaînement se tient.
Ce n’est pas que les acteurs sont mauvais : Suzuki Anne joue avec beaucoup de conviction, et Takeshi Kaneshiro a la classe.
Ce n’est pas que le film est dénué d’enjeux : c’est au contraire la survie de l’humanité toute entière qui est en jeu.
Ce n’est pas que l’argument a déjà été vu mille fois : on a déjà vu et pu apprécier beaucoup de films remplis de citations ou reprenant des canevas classiques, et celui-là au moins intrigue par l’énormité de son objet narratif.
Ce n’est pas que le film n’apporte rien de neuf : il y a quelques belles idées neuves, comme le ralentisseur de temps, le camouflage des vaisseaux, ou la surprise du final et de la plaque métallique.
Ce n’est pas que le film est avare en action et en émotion : beaucoup de fusillades, et la disparition de Milly à la fin est assez touchante.
Non, c’est plutôt qu’on s’en fout. C’est même incroyable à quel point on n’en a rien à foutre. Rien à cirer.
Limite irrationnel un truc pareil.
Le meilleur film d'action actuel
Je n'arrive pas a mesurer mes mots pour la critique de ce film tellement il est excellent sur tout les plans, l'histoire est pourtant plutôt banal quelqu'un qui reviens du futur pour pouvoir le changer (on a déjà vu cela quelques part) etc... et c'est la que le film est génial il a tout pour plaire même au plus exigent, je le reconnais il faut aimer les films d'action mais la sincèrement les cascades sont grandioses les effets spéciaux spectaculaires, il y a parfois une petite dose d'humour mais la ou je tire mon chapeau je trouve les acteurs tres touchant enfin bref un bon film d'action ou peut même dire un très très bon blockbuster.