Quand le Japon fait mieux que les ténors de HK...
Henry Sanada. Sonny Chiba. Ces deux compères sont encore réunis dans cette comédie d'action sentant bon l'influence hongkongaise. Il est cependant amusant de noter que finalement peu d'oeuvres HK du genre peuvent rivaliser avec ce film détonnant.
Le cocktail "Une overdose d'humour et de magnifiques scènes d'action" semblait effectivement être le trademark d'artistes illustres venus de HK (celui qui veut des noms n'a qu'à aller se recoucher), mais qu'une oeuvre aussi poussée dans le délire vienne du Japon ne surprendra finalement que ceux qui s'imaginent qu'un manga live est purement inimaginable.
Avez-vous déjà vu un héros sautiller de parasols en parasols pour échapper à un gorille humain, ce même héros utilisant un singe pour chiper les soutien-gorges de jeunes demoiselles, un Sonny Chiba affublé d'un chapeau ultra-ridicule contrastant avec son faciès ultra-rigide, des personnages évitant des milliers de balles traçantes, des gunfights ultra-sanglants entrecoupés de gags Ngiens, Henry Sanada combattant une armée de guerriers sautillants, une séquence très western particulièrement loufoque (le Texas vu par les Japonais, haha !), ... Le feu de la vengeance, c'est tout ça, et beaucoup plus encore.
Pas prise de chou, ultra-dynamique, rigolard au possible, c'est tout simplement purement jouissif !
14 décembre 2000
par
Chris
Drogue et arts martiaux
Ce film vaut le détour par ses scènes de combats et leurs protagonistes même si on peut regretter qu'ils soient assez courts ( pas plus de 20% du film )
L'originalité tient dans ses combattants: ils ont chacun, à part le héros qui décidemment maitrise tout.. , une spécialité : baton, boxe, combattante aveugle, samourai, catcheur..etc.
Comme d'hab, le héros est plus fort que tout le monde dès le départ.
Si on oublie le scénario et sa lenteur à amener les combats, cela reste un bon film, avec en prime, un petit voyage dans les rues du Japon et Hong Kong des années 80 et son milieu de la pègre.