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Running out of Time 2

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les avis de Cinemasie

10 critiques: 3/5

vos avis

44 critiques: 3.28/5



Sonatine 4 Inventif et Oldschool à la fois : C'est la lutte finale !
Ordell Robbie 2 Se laisse regarder une fois mais s'oublie vite
MLF 1.75
Junta 3.75 Moins sérieux que le 1, et Ekin ne vaut pas Andy, sympathique quand même.
jeffy 4.25 il fallait le faire
François 3.5 Moins originale, plus Hkgaise car plus débridée, voici une suite qui ne déçoit ...
Elise 1 Pale copie du premier ; Hui Sing-Siu vraiment tete a claque.
Arno Ching-wan 2.75 Poursuite rigolote à vélo = scénario en roue libre. Et inversement.
Anel 3
Alain 4 Une très bonne suite qui apporte un ton décalé bienvenue
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


il fallait le faire

Donner une suite à ROT était un pari risqué. Sans atteindre au niveau de l'original, cette copie clin-d'oeil vaut d'être vue pour elle-même. Ekin Cheng réussit à imposer son personnage ce qui permet au film de tenir la route même si le scénario n'a forcément rien d'original. La mise en image de Johnnie To est plus simple que dans le premier opus, mais reste efficace. Et on continue de se régaler du duo Lau Ching-Wan /Hui Sui-Hung. A voir sans réserve.

23 février 2003
par jeffy




Moins originale, plus Hkgaise car plus débridée, voici une suite qui ne déçoit pas

Lau Ching-Wan aime se promener sur les toitsAttendu au tournant après un Full Time Killer qui frôlait l'encéphalogramme plat niveau émotion, la Milkyway revient sur les bons rails avec un film certes très commercial, mais au moins plaisant et très Hkgais dans son style.

Par "très Hkgais", j'entends que comparativement au premier film, le scénario est une photocopie de qualité très moyenne. On garde la même trame de fond (le négociateur contre le voleur), mais cette fois-ci le scénario est moins soigné, plein d'imperfections. Mais ce qu'on perd en originalité, on le regagne en partie avec quelques idées étonnantes. Le thème du film est le jeu, et le but du film est donc d'amuser. Fini le côté sérieux du premier, on vire les méchants, pas de morts, pas de sang, c'est FUN. Qui aurait eu l'idée d'une poursuite en vélo ? Voir nos deux rôles principaux se faire la course sur deux vélos pourris, ça semble casser l'ambiance. En fait non, la scène passe très bien. De même qui aurait penser à utiliser 'L'internationale' comme passage musical ? Ou encore faire poursuivre un aigle dans les rues de HK ? Bref, c'est n'importe quoi, mais du n'importe quoi assumé, bien joué et définitivement amusant.

Lam Suet et Ekin jouent à leur grand jeuDe plus, Running out of Time 2 est une VRAIE suite, càd pas seulement une exploitation commerciale d'un film, comme c'est souvent le cas à Hong-Kong. Prenez les In the Line of Duty, Troublesome Nights, Casino Raiders... Tous se regardent dans le désordre. Ici il faut voir le premier film pour profiter pleinement du second. Les personnages ne sont pas introduits, les situations se répètent avec le comique de répétition qui va avec. On retrouve même certains lieux du premier film, avec le même plan. Bref, on se plaît à retrouver l'ambiance du premier film, même si l'humour est ici plus présent.

Au niveau interprétation, c'est une bonne surprise. Lam Suet change de rôle et prouve une nouvelle fois ses qualités, Kelly Lin, nouvelle chouchou de Johnnie To, montre bien son caractère, Yee-Kin trouve un rôle parfaitement à sa mesure (toujours souriant, très charmeur, bref une seule expression, c'est dans ses cordes), Hui Siu-Hung en fait des tonnes avec le même personnage, et Lau Ching-Wan n'étonne pas mais fait toujours du bon travail. On aurait pû craindre le pire avec Yee-Kin remplaçant Andy Lau, mais Johnnie To a toujours su parfaitement l'utiliser. C'est à nouveau le cas. Résultat, il vole la vedette face à Lau Ching-Wan. C'est lui la star du film, un personnage follement sympathique, charmeur, décontracté, révolutionnaire pacifiste, qui fait même sourire son adversaire à la fin. Le personnage de Ching-Wan est d'ailleurs encore moins efficace que dans le premier film: il devient lui aussi trop joueur, use de sales astuces pour séduire Kelly...

L'entente entre les deux acteurs principaux fait plaisir à voir, Yee-Kin semble s'amuser, Ching-Wan est criant de volonté. Résultat on obtient une des plus sympathiques courses poursuites jamais vues, sans grosses voitures ni performances techniques. Simplement à pied et en vélo...

La course anti-pollution, en véloSaluons aussi la musique de Raymond Wong, sur le même thème que le premier film avec des variations. On retrouve donc avec plaisir la coopération efficace entre image et musique. Il est évident que sans la musique du brave Raymond, le film ne vaut plus la même chose.

Au final, il ne s'agit pas du meilleur thriller de la Milky, mais cela reste pour moi un petit retour aux sources, un vrai film HK avec les défauts et les qualités que cela implique: un scénario sans intérêt à la base, un traitement original de choses déjà vues, une petite philosophie cachée (ici sur le jeu) et surtout une bonne humeur très communicative.



27 décembre 2001
par François


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