Le retour des deux couillons
Ici, rien de bien nouveau. On prend les mêmes et on recommence, dans un nouveau décor, Paris. C'est bourré de clichés : le chauffeur de taxi anti-américain, les transitions de dialogues improbables, les indices qui tombent du ciel,... bref, c'est pas par le scénario que le film gagne à être vu. Par contre, pour ceux qui aiment écouter les délires verbiaux de Chris Tucker, c'est presque le bonheur complet. Car il faut reconnaître que certains passages sont à mettre au cadre de l'anthologie des dialogues les plus débiles et les plus drôles de l'histoire du cinéma, comme celui avec le vieux maître chinois qui part en quiproquo en s'accélérant. Par contre, niveau action, on reste un peu sur notre faim ; Jackie Chan n'est plus dans sa belle jeunesse et doit un peu galérer pour faire le guignol, bien qu'il arrive tout de même de belle prouesses. Bref, un film très regardable, surtout pour Chris Tucker, malgré un scénario daubesque.
17 octobre 2007
par
Elise
Oh my god
C'est bien connu, le chiffre 3 n'a jamais vraiment porté chance à certains films. D'ailleurs ce chiffre est souvent synonyme de fin. Rush Hour 3 de Brett Ratner (encore lui...) n'échappe pas à la règle. Esperons que ce 3eme épisode soit le dernier une bonne fois pour toute. Car le 2eme volet (déjà pas terrible) est un chef d'oeuvre à côté de celui çi. Pourtant c'est réalisé par le même tâcheron avec les mêmes acteurs. Allez savoir.
bien
ben cet épisode de rush hour reste fidèle aux précédents.
comme d'habitude, l'action est au rendez-vous ainsi que l'humour. dès le début, on se rappelle des épisodes précédents et franchement c'est ça qui est bien. bon, même si c'est pas vraiment une suite (on peut voir n'importe quel épisode de rush hour sans avoir vu les autres) on est pas déçu du tout.
Chris Tucker et Jackie Chan jouent à la perfection et en plus ça se passe en france donc apparition de Noémie Lenoir(fallait bien une française).
et donc, c'est un bon film à ne pas rater.
Quelques blagues amusantes compensent le manque de rythme de ce volet à peine divertissant.
Le plus sympathique de la trilogie.
Rush Hour 3 serait un paphlet anti français, parait-il...
On dit souvent que l'humour commence par soi-même, et si quelques gags peuvent paraître excessifs, il faut être particulièrement susceptible pour y voir une attaque.
L'humour est bon enfant, les clichés nombreux, mais personne ne s'attendait à une étude sociologique.
S'il n'y a qu'un seul combat, le film ne manque pas de rythme. Les gags alternent habilement avec les poursuites et fusillades en tout genre, l'alchimie entre nos deux héros fonctionne mieux que jamais, et Jackie se lâche enfin!
Bien sûr, rien de nouveau sous le soleil, mais qui s'attendait à être surpris? En tout cas l'humour fonctionne plutôt bien, et la traduction française est plutôt ingénieuse, en particulier lors d'une scène de traduction qui devient mythique!
Les acteurs s'en donnent à coeur joie, seule Noémie Lenoir est désespérément mauvaise, incapable de se doubler convenablement, c'est un comble!
Le scénario se veut un peu plus poussé que pour les précédents opus, et même s'il reste classique, voir simpliste, il laisse les scènes s'enchaîner avec bonheur. Plus rythmé que le 1, assez proche du 2, avec moins de combat et peut être plus d'humour, ce Rush Hour 3 est une comédie familiale sympathique et sans réelle prétention.
La présence de Hiroyuki Sanada laissait présager un affrontement inoubliable... Le combat se découpe en 2 parties: la première sabre contre sabre est excellente. Incroyablement mal filmée et mal montée (Ratner fait pire ce film en film de ce côté là), mais très bien chorégraphiée, vive et efficace. Cette première partie, jouissive au possible, est malheureusement très courte. La seconde partie, plus anecdotique met en avant des doublures numériques dans des cascades amusantes, très tex avery.
Alors bien sûr, pas un film inoubliable, pas un classique, mais surtout, absolument pas un brulôt anti-français. Que ceux qui prétendent le contraire revoient certains films nettement plus douteux...
Bref, une bonne petite comédie qui va à 100 à l'heure.
French Con-Con
En toute fin du film, Chris Rock lance à un Roman Polanski (s'étant fourvoyé dans cette galère au même titre qu'Yvan Attal et Julie Depardieu, rien que ça !!) goguenard: "Toi, t'as rien fait et moi j'ai toujours mal au c**" !". Voilà en toute finesse, l'esprit incroyablement potache de ce (j'espère) ultime épisode de la franchise et mot pour mot la tirade, que j'avais envie de balancer au Brett Rattner réalisateur…Comment il ne s'est pas foulé, l'ancien réalisateur du mythique "Family Man" ou "Dragon Rouge"…Déjà, qu'on attendait plus vraiment une suite aux déjà deux premiers pitoyables volets de la série…Mais voilà, qu'il nous ressert exactement les mêmes formules, même pas des hommages, non des plans-séquences repris au plan près…Jackie Chan s'est empâté, est clairement doublé dans la plupart des séquences et parle toujours l'anglais comme une vache espagnole. L'intrigue part dans tous els sens sans jamais trouver un véritable fil conducteur. Ah oui: le gros méchant du service meurt un bon quart d'heure avant ce film relativement court…Et aux deux handicapés du bulbe de devoir affronter des sbires munis de mitrailleuses…Du coup, ils prennent la mouche avec un drapeau français (perforé soit dit en passant), qui leur permet de survoler un Paris même pas de carte postale sur fond d'écran vert pire que celui qui aura servi au premier "Superman" (celui des années 1970, hein !! pas son remake fadasse des années 2000). Il n'y a a que Chris Rock, qui tente de se défoncer un max, sachant sa carrière non plus sur une pente déclinante, mais tout au fond du trou…
Voilà, la messe est dite…et j'ai toujours mal au c** !!
Vraiment limite
Vu en version française. Le duo commence ici à sérieusement s'émousser hélas plus du côté de Jackie Chan que de Chris Tucker (qui continue à assurer le show avec assez de conviction). Notre casse-cou, lui, me donne l'impression d'être en petite forme physique. Comme d'habitude, l'histoire est des plus quelconques (mais bon ce n'est pas le plus pénalisant non plus) et les scènes d'action juste correctes voir pas terrible (le final aux sabres entre Jackie et le méchant interprété par Hiroyuki Sanada). Reste la tentative assez vaine et trop tardive de revitaliser les rapports entre les deux policiers (le faire dès Rush Hour 2 aurait été plus judicieux) et d'essayer avec plus de réussite d'offrir davantage de passages comiques efficaces et plus originaux que les opus précédents (un homme de main chinois parle québécois lors d'un interrogatoire donc ils font appel à une religieuse française connaissant ce dialecte, un combat avec un homme mesurant au moins deux mètres quinze et le quiproquo orale entre Chris Tucker et un maître chinois). C'est toujours assez agréable, mais quand on sait qu'un quatrième épisode est en cours...
04 novembre 2019
par
A-b-a