François | 2.75 | Sympathique |
Ghost Dog | 2.25 | Honorable |
Petit court métrage d'une douzaine de minute techniquement bien moins impressionnant que HK ou 6 Hours mais dont l'humour et la bonne humeur font mouche. Les chorégraphies reprennent les grands standards HK (on reconnaîtra même la musique de Wong Fei-Hong), même si la technique à la fois des combattants et des réalisateurs n'est pas au niveau de leurs futurs opus. On s'amuse tout de même beaucoup grâce à un humour décalé, voir même proche du mo lei tau Hong-kongais parfois (le gag sur les sous-titres).
Sans être un fan de courts métrages et d’un naturel plutôt méfiant sur les réappropriations de références asiatiques par des français (Samourais… aie aie aie, Les Fils du Vent… consternant), j’ai cependant été assez agréablement surpris par la vitalité de ce petit film sans prétentions. Evitant de justesse la surenchère de dialogues façon « zyva bousille-le », Sale Journée s’inspire clairement d’une Journée sans fin pour décrire quelques instants de la vie d’un homme dont on ne sait trop s’il est en plein cauchemar ou franchement parano/schyzo, élément important qui donne un peu de profondeur à l’ensemble. L’interprétation d’Emmanuel Lanzi est correcte, mais c’est évidemment dans les scènes d’action qu’on attend au tournant l’équipe du film… et c’est au final plutôt bon, la mise en scène étant suffisamment énergique pour mettre en valeur les gestes spectaculaires des acteurs tout en restant lisible. Le ton humoristique du court vient rehausser le sentiment globalement positif que l’on peut en tirer, même si la portée reste bien sûr limitée.