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Secret rivals 2

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drélium 3.25 Old school non stop
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Old school non stop

Tino Wong et John LiuSecret rivals 2, c’est Secret rivals poussé à l’extrême dans la logique de la démonstration technique. Le scénario est désormais réduit à une peau de chagrin. Quelques lignes pour poser l’intrigue ultra secondaire et le reste n’est que combats, combats, combats, plus de 50 minutes en tout, que je ne peux même pas dénombrer tant ils affluent. La substance est donc moins intéressante, si substance il y avait dans Secret rivals. Disons que l’ambiance y est moins accrocheuse mais les prouesses techniques y sont encore plus nombreuses. On retrouve John "magic kick" Liu en "pied ravageur du nord" et Hwang Jang Lee en frère jumeau du méchant terrassé dans le premier opus, toujours adepte du taekwondo tendance "crane". Quel technicien ce mec quand même, impressionnant. Le boxeur du sud (Dong Won Tao) est parti loin vers l’ouest et c’est son jeune frère (Tino Wong) qui le remplace pour reformer le duo fist du Sud + kick du Nord avec John Liu, seule alliance valable pour défaire le barbu en question.

Nul doute que pour les fans hardcore, Secret rivals 2 est un puit de combats hautement techniques qui fait la démonstration exhaustive du high kick, du crane, du snake, du tiger, du mantis, du dragon, du ghost, du eight diagram circle fist, j’en passe et des meilleurs.

A part ça, R .A.S. sur toute la ligne. Autant dire qu’il faut être un sacré mordu de kung fu old school pour déïfier cette suite presque interminable de combats très techniques chorégraphiés par le futur roi Yuen Woo Ping, lui-même assisté de Yuen Biao en cascadeur. L'ensemble est plus débridé que dans le premier Secret rivals mais demeure fortement académique puisque peu de folie ne viennent réellement dynamiter le tout. Normal, c'est du 100% old school. Ah si, peut-être le gars avec la main de fer, le moine spécialiste du coup de boule d'acier et les bâtons tournoyants... mais si peu en fait. Et c’est bien mieux ainsi, crieront les fans.

La réalisation est nerveuse et maîtrisée pour les combats mais se contente de zooms à outrance pour les quelques dialogues. Les décors vastes en pleine nature sont toujours de rigueur (oui, il leur faut de la place à ces gens là). Dommage, le temple verdoyant de secret rivals et ses énormes statues de pierre est remplacé par une plaine aride bien moins enchanteresse. La musique reste la même alliance sympathique de Sergio Leone et du thème de James Bond. Kitsch.

Secret rivals 2, tout comme son prédécesseur, reste un monument du old school indépendant, une clef de voute initiatrice qu'il faut savoir apprécier dans toute sa technicité en faisant fi du budget plus que restreint. Les combats et les adversaires y sont plus variés et nombreux que dans le premier volet et la prédominance du kick est moindre ce qui n'est pas plus mal.

A noter que le vcd Mei ah est cette fois-ci retranscrit en 16/9 et que l’image est moins sombre que le premier épisode, ce qui est appréciable, même si des saletés énormes et des effets colorés bizarroides viennent régulièrement gâcher la pellicule. L’étalonnage est lui aussi très inégal d’un plan à l’autre mais qui en douterait pour un film indépendant de cet âge.

06 février 2004
par drélium


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