Dans la famille Ghibli, je demande Chihiro...
S'il existait un jeu des 7 familles sur les mangas, je crois que la famille la plus prisée serait celle des Ghibli. C'est à se demander jusqu'où on pourra aller dans le perfectionnisme et la qualité de l'animation. Après le tombeau des lucioles et Totoro, je n'aurais jamais osé penser que l'on pourrait égaler une réalisation telle que celle de Princesse Mononoke. Et pourtant SI !!! Chihiro n'a vraiment rien à envier à ses prédécesseurs...
Bien sûr, mon enthousiasme ne s'arrête pas qu'au coté technique, parce que l'histoire en elle-même est vraiment superbe. Un vrai conte accessible aux plus petits comme aux plus grands qui cherchent à s'évader un peu du train train quotidien. Peu être moins profond dans les thèmes traités, le film ne présente aucune longueur et demeure captivant du début à la fin.
En clair un film à voir et à revoir, que l'on amateur de d'animes ou pas. Dernière remarque: la musique est un véritable enchantement aussi.
FABULEUX CHEF D'OEUVRE
Pas grand chose à ajouter si ce n'est mon sentiment, le meilleur ghibli avec Mononoke et le meilleur anime tout court à mon humble avis car j'aime la magie, et ce film vous immerge dans un monde magique aux créatures ensorcellantes comme aucun autre anime n'a pu le faire jusqu'ici : inoubliable, grandiose, les superlatifs manquent pour décrire cette histoire fantastique. Des personnages au charisme sans égal, une ambiance asiatique très tranquille mêlée à de l'action surréaliste....
Le gros point fort de Miyasaki (parmi tant d'autres) est de débuter son récit de façon réaliste pour mieux nous cueillir au détour d'un chemin et nous propulser dans le fantastique avec la même surprise que le personnage principal.
Ainsi, le spectateur colle littéralement aux "basques" de Chihiro et s'identifie le plus naturellement possible aux milles et une merveilles qui croise son regard.
Une petite touche d'Alice aux pays des merveilles, une grosse touche personnelle des studios Ghibli, une animation d'une fluidité qui touche au divin, une magnifique musique de Joe Hisaichi, un chara-design hallucinant, des surprises à chaque coin de l'image, des décors qui respirent le naturel, mélangez et dégustez sans modération : un gros gâteau à dévorer à l'infini sans aucune indigestion.
Nouvelle réussite pour Ghibli, moins philosophique mais plus
original et entraînant
Après le succès public et critique mondial de son Princesse Mononoke, comment le studio Ghibli pouvait-il enchaîner ? Les jours qui chantent entraînent souvent des lendemains qui déchantent en matière de cinéma, mais rassurez-vous, point de déception avec Chihiro.
Alors, mieux, moins bien que Mononoke ? Question idiote, comparer des oeuvres n'a pas tellement de sens, même si c'est un jeu auquel on se prette beaucoup. Chihiro est assez différent de Mononoke, inutile donc de chercher un vainqueur. On peut cependant lister les grosses différences, cela permet de situer les deux poids lourds du studio.
La différence marquante est tout d'abord au niveau du fond. Chihiro ne véhicule pas de message comme d'autres Ghibli. Pas vraiment de message écolo ici, mais plutôt des micros messages de temps en temps. Globablement, Chihiro est "seulement" une histoire, sans autre but que d'être racontée. Seulement n'est pas dépréciatif ici. Beaucoup trop de films tentent de se donner un message idéologique bien gnangnan (comment ça les films américains
?). Ici on ne peut pas trouver au premier abord de message.
Peut-être il y en a t-il, peut-être pas. Là n'est pas l'important finalement.
Car cette histoire, un peu lente à démarrer peut-être, délivre ensuite ce qu'on peut attendre d'un film de ce genre : humour, amour, aventure, fantastique, etc... Chihiro mixe le tout avec beaucoup de facilité, notamment sur les deux derniers tiers qui passent parfaitement. Même sans message, le scénario est intéressant et étonnant, sûrement plus que Mononoke ou tout autre Miyazaki que j'ai vu. Les personnages fourmillent, les idées aussi, l'humour fait toujours mouche, rien de semble forcé ou déplacé. Seul le premier tiers manque un peu de rythme.
Techniquement, inutile d'enfoncer des portes ouvertes, on
connaît la maîtrise du studio. J'ai cependant regretté quelques plans par ordinateur trop visibles comparé à Mononoke. Mais 10 secondes sur 2 heures de film, cela reste acceptable. Autrement les personnages sont bien dessinés, avec un petit bémol sur les deux soeurs jumelles dont le visage démesuré est moins réussi. Et un gros coup de coeur sur le rat et son camarade oiseau qui par leur seul apparition déclenchent des rires à répétitions.
Autrement le style est très classique pour un Ghibli, on a
l'impression de connaître tous les personnages même si c'est la première fois qu'on les voit.
La musique de Joe Hisaichi est évidemment importante, et
réussie même si manquant un peu d'originalité. On reconnaît
immédiatement le style du compositeur dès les premières mélodies au piano. Celles-ci sonnent parfois un peu trop proches de ses autres compositions, mais il vaut mieux une bonne variation qu'une mauvaise tentative d'exploration. Hisaichi fait ce qu'il sait faire le mieux ici. A réécouter pour mieux juger.
Au final, il est évident que l'avis est très positif. La
comparaison avec les autres Miyazaki permet surtout de dire que Chihiro semble être plus complet que les autres, mixant les genres avec plus de maîtrise. Bien sûr, il abandonne tout message, mais peut-être s'en trouve-t-il libéré ? Plus de slogan à placer, de théorie à expliquer, d'idéologie à souligner. Bref, c'est simple et pourtant si efficace.
Pour petits et grands
Ca commence à devenir une habitude, Miyazaki éblouit une nouvelle fois les yeux et l’esprit avec sa nouvelle œuvre, sur laquelle il aura planché durant 3 ans. D’une imagination à couper le souffle et d’une beauté formelle ahurissante, Le Voyage de Chihiro mérite sans conteste l’Ours d’Or qui lui a été décerné à Berlin au printemps 2002. On s’éloigne ici du message écologique cher à Miyazaki depuis 15 ans asséné de manière plus ou moins subtile, pour se concentrer uniquement sur une histoire fantastique et surréaliste où se côtoient esprits, sorcières et animaux en tous genres. Le régal est donc au rendez-vous, bien que quelques points viennent entacher l’enthousiasme ; et puis, comme tout est techniquement remarquable dans ce film, autant chercher la petite bête.
Ainsi, on ne sera pas surpris des différents personnages rencontrés durant ces 2 H : Chihiro est par exemple une petite fille timide transformée en aventurière courageuse dans un voyage initiatique ; Kura semble tout droit sortir des Mystérieuses Cités d’Or avec sa coupe de cheveux au bol ; la vieille femme terrible (Yubaba/Zeniba) a finalement la bonté d’une grand-mère, un esprit inquiétant grossit de façon démesurée pour se dégonfler comme un ballon de baudruche (tiens, l’esprit de la forêt de Mononoke ?), … Revenons d’ailleurs sur ce dernier exemple. Ce n’est pas la première fois que j'ai l’impression que Miyazaki s’auto-référence un peu trop, au point de s’auto-parodier : Kura se transforme en Dragon volant dont la tête est la même que la louve de la Princesse Mononoke, les parents se transforment en cochons (Porco Rosso) on retrouve les noiraudes de Totoro et, comme dans Totoro, l’intrigue commence par un déménagement et se base sur un manque affectif parental,… On pourra certes clamer que le film fait partie d’un univers d’auteur, il n’empêche que les répétitions s’accumulent. Et que dire des mélodies de Hisaishi, qui semble rééxploiter au maximum le travail qu’il a fourni avec Kitano et Miyazaki en donnant vie à des thèmes déjà familiers à notre oreille. Un comble.
Dernière remarque sur ce dessin animé : la conclusion. Je l’ai personnellement trouvée trop hâtive, trop vite abrégée; bref, il manque un épilogue. Cette merveilleuse aventure ne débouche en outre sur aucune interprétation plausible qui aurait pu enrichir énormément l’intrigue. Pourquoi ne pas sous-entendre qu’il s’agit d’un rêve, d’une transe, voire d’un coma ? Au lieu de cela, ce monde magique se referme sans autre explication que celle de l’imagination de Miyazaki, et c’est assez frustrant. J’aurais aimé ressentir un peu plus de philosophie pour être totalement séduit.
Ces reproches sont bien sûr infimes comparés au travail herculéen qu’a nécessité ce film et au résultat qui a déjà attiré 700 000 personnes en salles en 3 semaines. Cependant, ils pèsent pour une part non négligeable dans le fait que je ne n’adhère pas à 100%.
Un nouveau chef-d'œuvre, tout simplement.
Ce qui est bien avec Miyazaki c'est que l'on a beau en attendre beaucoup, en attendre toujours plus même, on en est pourtant jamais déçu ! C'est une nouvelle fois le cas avec le Voyage de Chihiro.
Un nouveau dessin animé bourré d'imagination et de créativité signé Miyazaki. Un nouveau régale qui entraîne immanquablement le spectateur dans l'émerveillement, dans un monde magnifique et fabuleux bien qu'étrange et parfois un peu angoissant (mais vraiment un tout petit peu, tant on sait comment tout va finir). Bien sûr on trouve des références à d'autres œuvres du studio. Les noirodes de Totoro (en boules de suie), les gros canards avec leur feuille sur la tête qui ressemblent fort à des totoro, etc... Bien sûr on retrouve des thèmes cher à Miyazaki Hayao, comme le Japon traditionnel (tout de même très présent au travers de son panthéon, des bains et autres références) ou encore l'écologie (abordée de manière plus sous jacente, comme pour le "décrassage" de l'esprit de la rivière). On retrouve également la quête initiatique qui, très présente dans Nausicäa, encore là à plus faible dose dans Laputa, se retrouvait également dans Kiki's delivery service. Comme Kiki, Chihiro entre dans un nouveau monde dans lequel elle doit se faire une place. Et la chose est vraiment loin d'être simple. Une fillette finalement banale qui va révéler énormément de qualités cachées. Ce n'est pas sans rappeler Kiki, la moins forte et parfaite des héroïnes de Miyazaki... Enfin, disons le, on retrouve toute la poésie et l'humour de Totoro, une véritable magie qui emporte le spectateur. Cette magie bien sûr grandement portée par la musique comme toujours magnifique de Joe Hisaishi.
Chihiro n'est donc pas en rupture totale avec les précédentes oeuvres de maître Miyazaki. Pourtant ce film est une oeuvre unique, d'une richesse rare. L'étude de Chihiro, en tant que personne, est absolument remarquable. Entre sa détresse lors de la transformation de ses parents, la descente de l'escalier qui mène à la chaufferie, sa première nuit au dortoir, on a droit à une étude remarquable du personnage et de son évolution. Par delà ce personnage remarquablement réussit, on peut dire que tous les seconds rôles sont excellent (et que dire des boules de suie, ou encore du hamster bleu et de son petit zozio ?). Le scénario est fort intelligent, alternant habilement les sentiments, la douleur de Chihiro, l'humour, la magie, les scènes Kawai. En fait reconnaissons le, on se laisse complètement emporter par la magie de l'histoire et c'est bien vite que l'on quitte le siège pour entrer dans le monde de Yubabao and Co... Comme pour Princesse Mononoke, on a bien du mal à croire que le film ne dure que 2h.
En fait si la magie du scénario, sa richesse, sa force ne fait aucun doute, c'est plutôt sur le côté technique que l'on a quelques surprises... Miyazaki a beau être très fortement réfractaire à l'utilisation de l'informatique dans l'animation, les stations computer graphics ont tourné pour Chihiro, et pas que pour le meilleur. On notera ainsi la course au milieu des fleurs, l'arrivée du bateau en tout début de film, quelques scènes lors du déplacement en train (par ailleurs magnifique et assez magique) ou encore l'eau en général. Bref, l'intégration n'est pas toujours parfaite. Sur quelques scènes bien sûr, à très faible dose, et ça reste tout de même un chef d'oeuvre d'intégration par rapport à beaucoup de productions US, mais ce n'est pas parfait. Au moins ceci nous permet de penser que le meilleur Miyazaki est peut-être encore à venir ! Mais si un nombre très limité de scènes ne sont pas parfaite, d'autre entrent tout simplement dans le panthéon de l'animation. En particulier la magnifique entrée de Chihiro dans l'antre de Yubaba, absolument inoubliable, un régale !
Bien sûr, même s'il réserve des scènes inoubliables et une créativité inimaginable, le résultat est tout de même moins parfait visuellement que Mononoke Hime qui ne souffrait pas de ces quelques intégrations douteuses. Cependant l'histoire est si magique et si créative, si incomparable, si différente et proche à la fois de tous les autres Ghibli... Que l'on ne peut pas comparer ! Et la comparaison est bien inutile par ailleurs ! Pourquoi départager au micron des chefs d'oeuvre ? Il faut juste courir au ciné !
Ajoutons que, contrairement à Princesse Mononoke, et dans la voie de Totoro, Le voyage de Chihiro est un film qui s'adresse à toute la familles, avec des scènes d'une beauté transcendante, des thèmes de réflexions multiples, mais tout en restant très accessible aux plus jeunes.
un monde magique
Une veritable feerie, impossible pour moi de trouver un point faible a ce film. Un monument. Je l'ai vu plus de 10 fois en 1 an et je ne suis pas près de m'en lasser. Merci mr Miyazaki.
23 décembre 2002
par
jeffy
un retour à la hauteur de l'attente suscitée
Après Princesse Mononoke, Miyazaki continue de prendre des risques et de surprendre. Et apparemment le public est pret à le suivre sur ce chemin. Telle est la leçon qu'on peut retenir du visionnage de chihiro.
Autant le dire tout de suite, Chihiro est un film de rupture: la thématique écolo qui irriguait sa filmographie et avait culminé dans Mononoke n'est ici plus présente que sous la forme de clins d'oeil. Avec son scénario en improvisation permanente, Chihiro ne cherche qu'à divertir et à clouer le spectateur sur son fauteuil en permanence et remplit parfaitement son contrat grace à des idées visuelles époustouflantes. Ce faisant, Miyazaki montre qu'il sait etre allé très loin dans le coté ambitieux avec Mononoke (et ses références à Kurosawa et Mizoguchi) et qu'il veut revenir à un cinéma basé sur la force graphique.
Le film commence avec Chihiro dans la voiture de ses parents sur fond de musique de Joe Hisashi évoquant la mélancolie de ses partitions pour Kitano. Le père s'arrete devant un tunnel dans le bois. Elle traverse avec ses parents ce tunnel qui mène à une cité marchande désertée. Malgré le refus de Chihiro, ses parents se goinfrent.Traversant un pont menant à une citadelle après avoir déjoué la vigilance parentale, Chihiro tombe sur un garçon nommé Kura qui la somme de déguerpir. De retour vers ses parents, ces derniers sont transformés en porcs. Suit une divagation style Alice aux pays des merveilles. Chihiro bascule dans le monde des divinités et devra essayer d'en sortir pour que ses parents redeviennent humains. Dans sa quete, elle aidera par amour Kura à retrouver son humanité.
Le feu d'artifice visuel de Miyazaki commence alors pour ne plus s'arreter: divinités aux visages en masques africains, hommes-grenouilles, hommes-poissons, tetes sans corps bondissantes, esprit semant des pépites d'or, vieillard aux bras en araignée, trains flottant sur l'eau, vieille sorcière à tete géante dont la cape devient ailes de vautour, bébé gigantesque, puces travaillant à l'usine, dragons serpentant dans les mers et les airs, personnages transformés en animaux, bains géants, Chihiro devenue transparente comme un fantome, chaque plan contient au moins une idée renversante.
La partition de Joe Hisashi est superbe, alternant nappes de synthé sorties d' Hana Bi, musique classique japonaise et thèmes plus légers.
Au final, on termine le film la tete remplie d'images fortes qui risquent de faire date dans l'histoire de l'animation. Miyazaki dit voir dans ce film le début d'un nouveau cycle dans sa filmographie. Chihiro permet d'attendre sereinement la suite.
L'animé ultime. Rien que ça.
Comment peut-on éviter la note maximale avec Le Voyage de Chihiro? J'veux dire, qu'est-ce qui peut valoir le retrait d'un point à un tel monument de bravoure et d'émotion? Hayao Miyazaki signe avec Chihiro une performance rarissime dans l'univers de la japanimation, dépassant toutes les attentes portées sur lui depuis son dernier monument : Princesse Mononoké. 2002 est une année clé chez moi. Première fois que j'assiste à un Miyazaki sur grand écran, avec des personnes de tout âge dans la salle. Tout bêtement je m'attendais à voir une salle pleine à craquer d'enfants de centre aéré, gavée de braillements en tout genre. Grossière erreur de ma part. Femmes, enfants, vieillards, tous en harmonie, suivions cette projection mémorable, je venais en effet d'assister à la plus belle démonstration animée depuis belle lurette.
Charme inénarrable des personnages, trait de crayon à la précision chirurgicale et maniaque de détails, bande sonore Hisaishienne à se damner (à l'époque je ne savais même pas qui était Joe Hisaishi) et surtout, surtout, richesse émotionnelle quasi permanente. Tout le travail de Miyazaki, porté sur ses personnages (Chihiro, Yubaba, en passant par Haku, le vieux Kamaji, Sans-visage ou la souris obèse) impose un tel respect, qu'il faudrait créer des établissements exclusivement réservés aux fans du Maître, afin d'y venir discuter des oeuvres du Maître pendant des heures. Chihiro est une enfant tellement adorable et attachante, que lorsqu'elle pleure, et bien on pleure avec elle, comme une madeleine devant son écran. L'émotion nous galvanise à un tel point que l'aspect temporel disparaît totalement autour de nous, happés que nous sommes devant cette aventure si riche, si envoûtante. Chrono montre en main, il m'aura fallut uniquement 12 grosses minutes pour verser la première larme. 12 minutes chrono je vous dis! Bis repetita à la 55ème minutes, à l'1h15 et 1h54. J'en peux plus, c'en est trop, laissez moi reprendre des forces, épuisé que je suis à cause de l'émotion.
C'est dans une histoire totalement imaginaire, sans dénonciation quelconque, que le Voyage de Chihiro se déroule. En ayant dévoré le repas, à l'origine prévu pour les esprits invités aux Bains, les parents de Chihiro se voient transformés en porcs, suite à un sortilège de Yubaba. Terrifiée et perdue, Chihiro tombe sous le nez d'un certain Haku qui lui proposera par la suite de travailler pour cette Yubaba.
Un film inoubliable, porté par des personnages formidables et des idées de mise en scène affolantes. Des sensations grisantes, une réalisation qui tue la gueule et une ambiance somme toute formidable, le film de Miyazaki est un déclencheur de larmes automatique. Magistralement bien foutu, à la musique juste inoubliable, on assiste sur près de deux heures à une fabuleuse histoire d'amitié (Chihiro voulant à tout prix aider Haku alors qu'elle ne le connaît que depuis peu), proche de l'amour. Une ode à la nostalgie et aux souvenirs (à la fin, lorsque Chihiro se rappelle du vrai nom d'Haku), faits prisonniers par la sorcière Yubaba, finalement pas si méchante que ça.
Une leçon d'animation, et une leçon de cinéma tout court.
Superbe...
Encore une fois, Miyazaki nous sort un film superbe. J'ai moi eu la chance d'être à l'avant première internationale (hors japon) au forum des images à Paris en décembre 2001 en présence de Miyazaki lui-même (inutile de vous dire que ct un grand moment !) qui a répondu à nos question après la projection.
Le film est très bon, bon scénario, bonne animation (comme tout Ghibli) et très bonne immersion dans la culture Japonaise et ses nombreuses divinités Shintoïstes.
Bref dépéchez vous d'aller le voir à sa sortie officielle en France en salles le 10 avril 2002 !
Ashitaka
Le meilleur de Miyazaki
Oubliez Princesse Mononoké, Laputa et Nausicaa, car Sen to Chihiro no Kamikakuchi vient se placer premier de la liste des DA de Miyazaki. J'ai eu l'immense privilège de voir l'avant-première du film au Japon, fin Juillet 2001, et l'impresion qu'il m'a laissé est tout bonnement incroyable. Le film se situe ( au début) de nos jours. Chihiro vient d'arriver dans une nouvelle ville avec ses parents, qui l'emmmène faire un petit tour en campagne avant de commencer l'école. Le père aperçoit(après un peu de hors piste avec sa voiture dans un sentier de forêt) un tunnel étroit, au beau milieu du bois. Ce tunnel mène à une petite citée marchande, vide de monde. Le père et la mère sont tout à coup attirés par l'odeur de mets délicieux, s'asseoient à un comptoir et se bâfrent comme des porcs. La petite Chihiro impatiente d'attendre ses parents, fait un tour dans la cité, traverse un large pont qui mène à une gigantesque citadelle dans le plus pur style féodal japonais et fait la rencontre d'un jeune garçon aux cheveux bleux en kimono qui lui somme de quitter les lieux. Apeurée, la petite fille retourne voir ses parents qui, O stupeur, se sont transformés en gigantesques porcs!!! Ne comprenant plus rien, et la nuit tombant, la petite fille détale dans tout les sens en cherchant de l'aide lorsque de mystérieuses formes fantômatiques commencent à s'installer dans les magasins...
Je ne vous raconte pas la suite tant elle est à découvrir( avec dragons, magicienne à grosse tête, fantôme au masque plus qu'inquiètant, et trois têtes sans corps qui rebondissent en poussant des "ohm!", "ohm!")
Ce film met en scène des fantômes traditionnels japonais et autres créatures fantastiques issues tout droit de l'imagination de Miyazaki. Bref Y'A BON!!!!!!! C'EST DE LA BOMBE!!!!
Je n'aime pas trop Miyazaki, mais...
J'avais toujours préféré la patte plus 'adulte' de Takahata à celle de Miyazaki auquel je tenais Cagliostro no Shiro pour son meilleur film.
Sen to Chihiro no kamikakuchi est un film pur. C'est un pur délice à regarder tout d'abord, ensuite c'est très original, qualité rare pour un Miyazaki. Enfin, et c'est là tout l'intérêt, c'est un des rares films de Miyazaki où il y a une véritable héroïne. Le seul autre comparable étant Totoro, mais là où Totoro nous berçait, Chihiro nous emporte comme un tsunami dans un monde de découvertes étranges.
Le seul point négatif du film (s'il en est) est le happy-end un peu trop 'happy' à mon goût.
Poétique, drôle et émouvant
Un dessin animé plein de charme, à l'univers chatoyant et aux graphismes d'une finesse rare. Comment ne pas aimer ?
le meilleur pour moi
quel univers! personnel et envoutant, moins puéril que certains de ces précédents films, j'adore l'ambiance. un must
tout simplement magnifique!
magnifique ,extraordinaire et merveilleux sont trois mots qui pourraient definir ce chef d'oeuvre envoutant tant par ses personnages tous aussi hallucinant les uns que les autres que par ses decors et paysages superbes! en plus l'histoire est vraiment recherché avec une imagination debordante! mais ou Miyasaki va-t'il chercher tout ca!^^
que du bonheur!
Trop trognon!
Voila le genre de film que l'on regarde avec un sourire idiot aux lèvres, béatement heureux. Voila le genre de dessin animé qui vou réconcilie avec la vie, qui vous rend euphorique et léger. Bref, un film qui fait un bien fou, que l'on soit adulte ou non.
un emerveillement
si vous voulez oublier quelques soucis, vos tracas de la vie quotidienne, allez donc voir le voyage de chiriro, vous oublierez tout,et en ressortirez avec une etrange et ennivrante sensation de bien être.
"Chihiro" fait rêver ... et c'est déjà beaucoup
bravo sen to chihiro !!
Tant de choses ont été dite, je ne rajouterai rien si ce n'est un "bravo"
D'un film à l'autre...
Tout commence avec un tunnel dans lequel s’avancent Chihiro et ses parents…
Tout commence avec un tunnel dans lequel s’engouffre May à la poursuite d’une bestiole…
Ce n’est pas le seul point commun de Chihiro et Totoro : d’abord leur titre incite à les rapprocher. Ensuite, ils traitent des mêmes thèmes : l’avancée vers l’âge adulte et ses épreuves, la perte irrémédiable de l’insouciance et des illusions enfantines... Mais le temps a passé entre ces deux films et Miyazaki, avec Chihiro, aborde cette histoire de manière bien différente.
Bien que la famille de Totoro soit affligée par la maladie de la mère, tout demeure lumineux et plein d’espoir ; les fillettes sont vives et gaies, leur père semble d’une rare bonté… Beaucoup moins radieuse, la jeune Chihiro a peur de son ombre et, comme les fleurs moribondes qu’elle tient dans les premiers plans, elle semble vouée à se flétrir pour devenir matérialiste et bornée comme ses parents, qui ne pensent qu’à manger et prendre des raccourcis. Cette comparaison pourrait suggérer, chez Miyazaki, une tendresse déclinante envers le genre humain…
Selon un schéma similaire, la place et la fonction de la « magie » se sont inversées d’un film à l’autre : certes, tous deux partagent une même situation de départ (on déménage à la campagne et l’on y rencontre le surnaturel), mais l’accès au monde des rêves ne s’effectue pas de manière identique : dans Tonari no Totoro, seule la petite May pouvait, en empruntant le passage des buissons, rejoindre à son aise l’arbre du sympathique rongeur (?). Satsuki, elle, devait ramper pour y parvenir, c'est-à-dire renoncer à son statut de « grande » et revenir aux fantaisies de l’enfance. Leur père, quant à lui, ne voyait rien, car tout en acceptant, comme beaucoup de Japonais, la possibilité de la magie, il ne quittait guère le monde des adultes – trop soucieux, trop occupé. Ainsi, la découverte de la face cachée des choses reste l’apanage de l’enfance. Avec Chihiro, Miyazaki embarque toute la sainte famille dans le tunnel, et ce sont même les parents qui s’y engouffrent en conquérants de la Raison tandis que leur fille les suit en pleurnichant. Toutefois, comme dans Totoro, les points de vue se dédoublent : tandis que ses pragmatiques parents ne voient rien, Chihiro vit des aventures incroyables dans un pays qui ne l’est guère moins. Le point commun majeur reste donc l’intrusion des hommes dans un monde étranger, mais alors que Totoro révèle des êtres ouverts et bienveillants qu’il faut apprivoiser, Chihiro nous découvre un monde fermé qui punit et absorbe.
Dans cet ordre d’idée, on observera que les deux mondes, celui des hommes et celui des dieux (?), ne cohabitent pas de façon identique dans les deux films : Totoro et le Neko-Bus peuvent agir dans le monde humain (et donc éventuellement se rendre utiles), et ils font partie intégrante d’une terre qu’ils partagent avec les Hommes ; d'ailleurs, Totoro est un voisin dans la trad française (ce qui traduit assez bien "tonari"). A l'exact opposé, les dieux de Chihiro sont reclus dans un palais inaccessible, séparé des humains par un tunnel, une rivière et un pont jeté sur un précipice. En deux mots, dans Totoro le surnaturel se superpose, se mêle au monde réel, et dans Chihiro, c’est une parenthèse, un insert dans la réalité. Voilà qui traduit sans doute un autre changement dans l’esprit de Miyazaki : d’un long métrage à l’autre, les dieux ont cessé de côtoyer les Hommes et les ont délaissés pour se cacher et se préserver – quitte à utiliser la violence.
Chihiro revient plus grande et plus mûre de son séjour chez Yubaba : gamine veule et geignarde, elle apprend dans la souffrance la valeur du travail et se confronte tout simplement aux autres. Yubaba quant à elle offre une image stérile et dévorante de la maternité ; chez Miyazaki, les mères sont soit des castratrices hommasses (cf. la cheftaine pirate de Laputa), soit carrément absentes, devant être retrouvées ou reconquises (cf. la soeur de Yubaba ou la maman de Totoro). Privée (castrée?) par Yubaba d’identité et de nom, Chihiro se retrouve dépouillée de tous ses attributs "socio-familiaux" et n’a plus qu’à compter sur ses propres ressources. Sa rencontre avec le jeune kami de la rivière – mystères du karma – va finalement la réconcilier avec son passé.
Au terme de l’histoire, Chihiro repart comme elle était venue. Elle ne gardera de son périple que la certitude qu’il existe, derrière les choses, des mondes dérobés et des chemins de traverse. Et, comme dans un ancien Nô, le rêve se résorbe lentement pour laisser place au réel, et l’on ne distingue plus vraiment l’un de l’autre. Peu après Chihiro, à notre tour, nous remontrons le tunnel, à regret, et nous retrouverons, à la sortie de la salle de cinéma, notre réel à nous… et peut-être alors nous rendrons-nous compte nous aussi que nous avons grandi.
Magnifique
Animateur consacré, cinéaste réputé, esprit aéré, Hayao Miyazaki est désormais si estimé que l’attente qui précéda « Le Voyage de Chihiro » fut aussi remarquable que son appréciation finale. L’accueil réservé au film, avec pour « climax » son très prestigieux Ours d’or à Berlin, fut considérable. Qui s’en plaindrait ? Mais du coup, beaucoup s’attendent déjà à être déçu par son prochain opus. Attendons une heureuse surprise. La raison de l’exceptionnelle qualité de ce « Voyage de Chihiro » tient essentiellement au travail de Miyazaki pour créer un film qui vogue de bout en bout sur deux niveaux de lecture.
Le premier est celui que l’on perçoit directement, l’aventure en elle-même. Comme toujours dans les films que l’on peut percevoir en surface et en profondeur, cette vision là n’est pas à négliger. Ici, parce que Miyazaki nous offre une élaboration absolument géniale de moments oniriques et enivrants. Lorsque l’on voit le film à ce niveau, l’histoire de Chihiro est déjà belle et réjouissante. Les paysages sublimes, les personnages uniques, l’animation élégante, les musiques encore une fois épatantes de Hisaishi, tout rend cette aventure inoubliable. Pas question de croire pour autant que Miyazaki n’explore pas déjà les possibilités de ce voyage, le rendant initiatique. Passant d’épreuves en découvertes pour accéder à une certaine maturité, ce pan de vie de Chihiro est une quête de soi des plus captivantes. Déjà, perçu sur ce niveau considéré comme élémentaire, le film est admirable sur la forme et sur le fond.
Il existe donc un second niveau d’appréhension du « Voyage de Chihiro ». Celui-ci permet de percevoir chacun des moments de ce voyage de la petite héroïne de manière détournée. Plus précisément, tous les éléments étranges qui se succèdent dans le village n’existent que par rapport à Chihiro. Qu’elle rêve toute cette histoire ou qu’elle existe réellement importe peu, l’important est que tout ne prenne vie que par Chihiro. On assiste donc à un rayonnant voyage mental. Personnages, épreuves, symboles en tout genre ne font que renvoyer constamment à leur équivalent dans la vie d’une petite fillette de neuf ans.
Tout ce que l’on voit, mais alors vraiment tout, peut être compris selon l’esprit de Chihiro. Les personnages semblent alors prendre l’apparence de ce à quoi Chihiro les assimile (comme ses parents dont l’attitude au début en fait de véritables porcs), ou devenir une version décalée et onirique des personnes que côtoie Chihro dans sa vie courante (Yubaba et sa jumelle Zeniba s’apparentent ainsi aux grands-mères de l’enfant, une à la ville et une à la campagne, une plus sèche et une autre plus douce) ou encore, les personnages se font vision caricaturale selon la petite (Yubaba avec son nez crochu ressemble à un corbeau et ainsi sa transformation prend sens). Haku lui, par différentes phrases échangées avec Chihiro se place comme le représentant de son éventuel premier petit ami, de ses amis à venir dans sa nouvelle école ou de son futur petit ami. Le jeune garçon faisant aussi office de matérialisation d’un souvenir d’enfance enfoui en elle depuis longtemps.
Il n’y en a pas que pour les personnages ; le village même, grouillant d’entités bizarres voire effrayantes, ne ressemble à cela que pour témoigner des craintes de Chihiro face à son arrivée dans une nouvelle ville. Ce sont aussi les peurs obsédantes et quotidiennes de Chihiro, pour cela d’autant plus représentante des gamines de son âge, qui se retrouvent, toujours de manières métaphoriques, dans l’œuvre. Ainsi, sa crainte face aux (et son intérêt pour les) dangers écologiques prend vie avec la venue du client Putride aux bains, de même sa peur de l’arrivée du bébé, vu comme monstrueux puisque toujours objet de jalousie pour une enfant de cet âge. C’est constant et c’est passionnant, tout renvoie toujours à l’imaginaire de Chihiro, citons encore pêle-mêle : la boule de feu de yubaba, détail étrange mais peut-être logique dans la tête d’une gamine japonaise ; les nombreux esprits qui collent possiblement à l’intérêt naissant de Chihiro pour cette partie intrigante de la culture nippone ; etc.
Alors que la première lecture du film est un bonheur et une ivresse des sens non-stop, que la deuxième est, pour son intelligence, sa richesse et son inventivité inouïe, un enchantement rarissime, « Le Voyage de Chihiro » se paie le luxe de nous offrir une réflexion brillante sur le bien et le mal. Par le personnage de l’esprit Sans Visage, Miyazaki élabore une pensée très belle sur la façon dont on peut, par l’écoute et l’attention, faire sortir le bon d’un esprit mauvais. S’il n’égale pas la profondeur de pensée sur les liens humains et l’apprivoisement qu’il avait atteint sur ce thème dans « Laputa – Le Château dans le ciel », c’est déjà sublime.
Une oeuvre somme pour Miyazaki, un très très grand film d’animation et un excellent film tout court. D’ailleurs, la réussite majeure que marque ce « Voyage de Chihiro » est son succès critique-même puisqu’il en a fait le symbole du cross-over de l’animation, à savoir : avoir suffisamment fait apprécier cette forme d’art aux professionnels et critiques pour qu’elle soit désormais considérée comme cinéma autant qu’un film « live ». On peut même oser dire qu’aujourd’hui Miyazaki est le cinéaste en activité le plus apprécié par la critique, peut-être même devant Scorsese, Almodovar et Kaürismaki. Il suffit de se remémorer l’enthousiasme des divers magazines lors des sorties cinéma de ses films, et d’hasarder une comparaison avec l’engouement provoqué par n’importe quel autre réalisateur, ce n’est pas comparable. Faites le test et vous serez heureux.
Le renouveau Myazaki
Poétique, leger, beau, profond...
Ce dernier Myazaki est digne de ces prédescesseurs, tout en se détachant au niveau du contenu. Il est à l'extrème du dernier: Princesse Mononoké. On y retrouve la fantaisie de Totoro avec une touche plus adulte, on sent qu'il y a un message profond derrière et de la maturité (je ne dénigre pas du tout Totoro qui lui est un hymne à l'enfance). Là, on se retrouve plutot à une enfant qui devienr adulte le temps de son voyage chez les esprits!
On en ressort léger comme l'air, de la fantaisie plein la tête et le coeur heureux!
Envoutant
Le plus magique des dessins animés, peut être le meilleur que j'ai vu. Mais je ne l'ai vu qu'une fois alors mon avis peut changer...
8ème art.
Chihiro est à l'animé ce que la Joconde est à la peinture... c'est à dire une oeuvre belle et forte qui prend toute sa splendeur que lorsque l'oeil s'y attarde.
Jamais, un auteur n'avait autant débordé d'imagination, si ce n'est le Lang de Métropolis, et encore, l'écriture était déjà passée.
Une grande et belle expérience à vivre mille fois pour se rendre compte de sa splendeur. Le maître y décrit les rêves, les peurs, les envies, les craintes de l'adulte dans la tête d'une enfant.
Un grand voyage initiatique au pays des songes, qui narre l'humanité tout simplement... un chef d'oeuvre.
boulversant,sensible, poetique, tendre,drole et triste.
une merveille pour les yeux!
UN CHEF D'OEUVRE
Véritablement extraordinaire, à ne pas manquer. L'aventure est passionnante, les sous textes sont nombreux. Un régal.
voyage au bout des merveilles
Déplaçant le notre monde dans un monde de rêve Miyazaki nous nous offre une formidable métaphore sur le passage a l’age adulte ou l’adaptation et le travaille se voient récompensé
Avez vous déja fait un reve éveillé?
Il y avait Totoro. Et ces 2 petites filles, des pierres précieuses, des anges, des enfants... Où le spectateur pouvait se plonger dans ce que l'humanité avait de plus beau a lui offrir. Et aujourd'hui? Il y a Chihiro. Une fille de 10 ans. Comme les autres. Bouffie, peu débrouillarde. Un gouffre entre 2 époques, entre un age d'or et une société normative sans saveur. Mais tout n'est pas perdu. Le merveilleux peut encore jaillir. Il est peut etre comme Haku oublié mais la trace demeure. les noms, les etres ne peuvent etre effacés. Et alors pourra-t-on refaire éclater la pierre précieuse. Si Chihiro a changé pourquoi pas le monde?
Myazaki est un dieu...
O quelle joie ! Moi, qui après avoir vu Princesse Mononoke, ne pensais plus assister de nouveau au cinéma à un tel degré de perfection, à un tel plaisir des sens, à une telle oeuvre poétique et intelligente. Je ne vais pas comparer ici ces 2 chefs-d'oeuvre, comme le font certains, car je serais incapable de choisir mon favori. Je peux tout simplement dire qu'il s'agit là de mes deux films préférés, toutes catégories confondues. Qu'est-ce qu'on se sent bien, serein devant un film de Myazaki : c'est indescriptible. C'est à tout instant un plaisir des yeux, des oreilles (aah... que serait un Myazaki sans les mélodies de Hisaichi ?), et quel(s) message(s), quelles idées dans ce scénario...
Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, et certains ont un design plutôt surprenant et comique.
Jusqu'où va aller Myazaki ? Peut-il encore faire mieux ? Perso, je vois pas trop comment...
P.S.: Quand je pense qu'il avait dit de Princesse Mononoke qu'il s'agirait de son ultime oeuvre...
C'est pas mon genre de film mais je commence à aimer
Superbe animation, assez créatif tout en restant "japonais". une vraie surprise pour moi. Un univers qui m'a plu. J'en redemande.
Laissez-moi vous transmettre mon sentiment de parfaite incompréhension au regard des critiques élogieuses sur cette nouvelle histoire signée Miyazaki...
Pour compléter mon avis sur les Ghiblis, je me suis donc décidé à matter celui-ci, assez réputé pour être lui aussi très bon.
C'est encore, plus que jamais, une "Alice au pays des merveilles" perdue dans ses rêves, avec une panoplie de petits monstres et bêbêtes plus ou moins méchantes (pour preuve d'avoir repris les bestioles noires de suie de Totoro, on reste décidemment dans le même univers). Bref pour moi je n'y ai encore vu que des enfantillages, un dessin animé destiné aux gamins, rien de subtil ou de profondément phylosophique comme tout le monde persiste à le dire. C'est pour ainsi dire un beau voyage, une "aventure" pour enfants, un peter pan asiatique, bref : vraiment pas un truc pour moi, et surtout pas un chef-d'oeuvre !
Côté dessins je l'ai trouvé vraiment mieux fait que Totoro, mais bon avec 10 ans d'écart ça me paraît normal. La bande son n'est pas extra, trop de musique classique qui n'a rien à voir là-dedans, mais bon ça c'est mon opinion...
Sinon le dernier reproche que je peux lui faire est sa longueur : 1h50 !
Je crois qu'on aurait largement pu couper un quart d'heure sans rien abîmer du "chef-d'oeuvre", pour sûr !
Pour ma part, je crains fort que cet anime souffre comme beaucoup dans son genre d'un mouvement de masse qui voile les vrais sentiments de chacun sur celui-ci. Il n'y a qu'à regarder les critiques un peu partout, on en devient aveuglé par toutes les excellentes critiques qui nous élèvent le film au rang de sublissime chef-d'oeuvre. J'ai l'impression qu'un fan de cinéma asiatique se doit d'aimer l'anime Ghibli pour en être, quand je vois certains avis, je me le demande sérieusement.
Dans l'ensemble il m'apparaît vraiment très moyen, pas franchement mauvais loin de là, mais c'est juste que personellement je ne m'interesse plus à ce genre de dessins animés trop puérils à mon goût (et tant pis pour les fans, j'ai plus peur de vous maintenant).
Magnifique !
Un très beau manga, et ce, dans tous les sens du terme.
Je savais que Miyazaki allait nous sortir quelque chose de formidable, mais je ne m'attendais pas à tomber sous le charme à ce point.
Bien qu'il y ait pas mal de ressemblance avec "Alice au pays des merveilles", ce manga reste une oeuvre original, qui captive du début à la fin.
Déçu ...
C'est beau, inventif, poétique, mais long, très long ...
J'étais parti avec une furieuse envie d'adorer ce film, mais au final je n'ai pas vraiment accroché.
SUPERBE !
Ce dessin animé est vraiment magnifique et il conviendra aussi bien aux enfants qu'aux adultes de par sa profondeur... J'ai eu la chance de le voir au Max Linder Panorama, la meilleure salle de Paris à mes yeux, et mon bonheur n'en a été que plus grand : j'ai pu profiter au maximum de la superbe bande sonore du film (dont la composition musicale est vraiment réussie) et admirer la qualite des dessins sur écran géant... J'ai été très amusé et attendri par les petits porteurs de charbon ("les boules noires") ainsi que par le duo formé par l'oiseau-mouche et le rat... !!
grosse déception...
Je m'attendais à voir un chef-d'oeuvre, vu les très bonnes critiques qu'a reçu Chihiro. Et bien j'ai été assez deçu. Je n'ai vraiment pas accroché à l'histoire et je l'ai trouvé bien trop long. Chihiro est le premier Miyazaki que j'ai vu. Je ne suis pas vraiment fan de son oeuvre mais je préfère néanmoins Princesse Mononoké.
17 juillet 2003
par
marty
Un voyage magique
Des personnages tous plus attachants les uns que les autres, des effets visuels splendides et une musique inoubliable sont les qualités majeures de ce film.
Mais le plus fort chez Miyazaki c'est d'avoir pu enchanter un publique occidental, alors que son film est bourré de références culturelles typiquement japonaises. On reste simplement émerveiller devant le spectacle que nous offre "Le Voyage de Chihiro". Adultes et enfants rient et vibrent aux "exploits" de la petite "Sen". Et c'est cette communion entre les générations qui est magique. Bravo maître Miyazaki...
Un voyage fabuleux, magique rempli d'onirisme , on retombe en enfance un film a voir de 8 a 80 ans !!!!!!!!!
Miyazaki tout le monde sait a quel point je te considere comme un kami lol
Tu nous epate toujours et encore , Mononoke etait sublime, Chihiro est superbe!!!
Comment ne pas craquer devant le parcours initiatique de cette petite fille adorable et innocente!!!!!!!!!
L'ambiance du film est magique, la mise en scene superbe, le travail de recherche est a applaudir (les kamis , croyances, decors, ect....)
Chihiro en ressort plus humaine, elle connait maintenant certaines valeures de la vie (au depart elle estait plutot enfant capricieuse), cette epreuve la marqué a vie elle pourra maintenant aller de l'avant.
Pour resume, des compositions superbes (domo hisaichi san) , un univers merveilleux, des personnages attachants(le sans visage, haku, chihiro) est des themes sur l'oubli, la propriete, la peur , le folklore ,l'ecologie, le sens des valeurs
tant de themes interessants
Une valeure sure ne le rater pas
reyhan
Fantastique
Un chef d'oeuvre comme seul Miyazaki sait le faire.
C'est sublime, envoutant, onirique...
Je ne vais pas repeter ce qui a déja été dit, donc, en un mot : Excellentissime!
OH OUI...
Sûrement le film de Miyazaki que je préfère pour l'instant. Du grand art.
Merçi Mr Myasaki...
Magnifique
Comment peut-on avoir autant d'idées à la minute ?
On ne s'ennuie pas une seconde, c'est fabuleux.
Les créatures se suivent, les scènes d'anthologie s'accumulent, et le message sur le monde actuel passe bien, à travers quelques scènes de dejection bien dégueux.
Vive Myiazaki !!!
Un chef d'oeuvre!
Une histoire très prenante, des personnages particulièrement attachants, d'adorables créatures... Cet univers fantastik qu'a crée monsieur Miyasaki est une merveille, à la fois pour les petits (mais pas trop non plus car quelques uns des personnages sont singulièrement répugnants et meme parfois terrifiants) comme pour les plus grands.
Magnifique!
Un magnifique conte
Que dire de plus, vous avez déjà tout dit sur ce formidable film. Je connais bien les films du Studio Ghibli et Chihiro est vraiment mon préféré.
Un film pour petits et grands magnifique. Je le revisionne fréquemment toujours avec le même plaisir ...
Merci Miyazaki senseï pour ce chef d'oeuvre ...
12 janvier 2004
par
Yazoo
Du bonheur tout simplement ^^
Je viens de voir "Le Voyage de Chihiro" et je n'arrive pas à enlever ce sourire idiot que j'ai depuis avoir quitté le cinéma.Ce film est une merveille,un bijou, une splendeur.Tout n'y est que douceur, poésie,enchantement,magie,dépaysement total, bonheur.
Si on veut bien oublier ses repères et sa rationalité, ce film est un chef d'oeuvre accompli, qui nous oublier toute notre peite vie matérialiste et ses petits tracas insignifiants.
Je suis heureux!!!!