Sans issue
Série de sept épisodes initiée par Patrick Tam et sa scénariste préférée de l'époque, Joyce Chan, portant comme titre le (vrai) nom de leur interprète principale.
Partant sur la seule idée d'une femme faisant des heures supplémentaires dans un grand bureau vide, Patrick Tam démarre le tournage sans n'avoir aucune fin. Pressé par le temps, il est même obligé de tourner la moitié en 16 mm, l'autre en vidéo pour aller plus vite en besogne. Peut-être est-ce ce sentiment d'urgence, ce fort sentiment de "pression", qui donne toute la saveur à un épisode, que le réalisateur lui-même dit ne pas beaucoup aimer. Proche – dans l'esprit – de nombreuses séries anglaises ou américaines du genre "Alfred Hitchcock presents", "Lam Kin-ming" est franchement oppressant et ce jusqu'à son impitoyable dénouement. De quoi donner des sueurs froides à toute personne ayant pour habitude de travailler (parfois) en-dehors des heures de grande foule.
C'est également le premier rôle à l'écran de l'actrice Lam Kin-ming, repérée après avoir gagné un concours de beauté et qui deviendra par la suite une actrice prise.
