Un sommet de l'indépendant taiwanais qui ne faillit pas à sa réputation. I love it !
Amateur de kung-fu shaolin, ne passez pas à côté de cette petite perle indépendante taiwanaise précédée d'une réputation élogieuse par tous les afficionados du genre.
Lee Tso Nam, bon petit artisan lorsqu'il est motivé, sorte d'alter ego des profondeurs de
Joseph Kuo, réalise sous la houlette de
Robert Tai sa petite perle à lui, remplie d'énergie, d'enthousiasme et de combats du meilleur goût pour le fan de old school indépendant.
Shaolin vs Lama ne brille évidemment pas pour son scénario : le clan Lama tibétain (ici branche shaolin dissidente menée par un ancien élève shaolin renégat) souhaite mettre fin aux shaolin à cause d'une sombre histoire de vengeance sans importance. L'histoire se situe avant la chute historique des shaolins, au moment où ils n'acceptaient plus de nouveaux élèves. Ils feront une exception avec le brave
Alexander Lou, vedette taiwanaise qui montre encore ici toute sa puissance et sa maîtrise mais aussi son jeu vraiment très caricatural, comme la plupart des acteurs de kung-fu taiwanais d'ailleurs. D'un autre côté, les méchants taiwanais ont toujours des trognes pas possibles et le clan Lama en est une belle et flamboyante preuve supplémentaire, avec sa brochette de ricaneurs patibulaires menée par un bad guy vraiment énorme (
Chen Shan) dans une robe rouge et jaune flanquée d'un aigle doré sur le torse.
Produit à Taiwan, l'action est sans aucun doute filmée en Corée, réputée pour l'authenticité et la beauté de ses vastes temples shaolin. Énormément de kung-fus taiwanais indépendants y prennent placent et shaolin vs Lama n'y échappe pas. L'architecture typique et grandiose est ici bien mise en valeur et ajoute au cachet de l'ensemble.
En retrait pour ce qui est de la dramatique, à l'inverse d'un Thundering Mantis ou d'un The Victim par exemple, ce kung-fu indépendant brille donc avant tout par ses combats old school d'une grande maîtrise technique filmés avec toute l'énergie des meilleurs Joseph Kuo et même quelques ralentis assez sympas et pas trop envahissants. Alexander n'est pas encore au top du top de sa forme mais impressionne déjà fortement, et ce de plus en plus, avec ses capacités grandissantes comme le veut le scénario qui s'attarde pas mal sur le sympathique entraînement du gaillard. On retrouve entres autres le jeune copain shaolin (William Yen, jeune athlète phénoménal déjà habitué du rôle chez Robert Tai), le vieux maître pinté très bien interprété par Sun Jung Chi (artiste de l'ombre vivifiant), et le grand maître shaolin (Chang Chi Ping, sagesse incarnée, joué par un habitué du rôle.
Sans fioriture ni folie douce, ce kung-fu classique, violent et plutôt sérieux (une pointe d'humour avec le maître pinté quand même) convainc sans problème et déroule son histoire ultra connue avec enthousiasme même si le réalisme des moines est assez secondaire (Yeung Hung s'énerve un peu trop pour un moine ;)). Avec la crême des athlètes taiwanais de son côté, je le recommande chaudement aux amateurs si sa réputation ultra culte n'était pas déjà arrivée à vos oreilles.
Plus objectivement, la note se balladerait certainement entre 2.5 et 3.25, vu que ç'est quand même du "de profondis" au fond là-bas où y a pas un sou, mais ici comme pour d'autres, je ne peux pas résister. Autant de plaisir que les meilleurs Joseph Kuo en ce qui me concerne malgré l'infâme recadrage en 4/3 et le doublage anglais (pas mauvais quand même).
Love it !
Alexander Lo Rei dans un role taillé pour lui.
le réalisateur Lee-Tso-Nam n'as pas la créativité ni le côté inventif d'un Robert Tai .(même si Tai ose faire souvent du n'importe quoi, on a toujours des surprises..)
Lee-Tso-Nam réalise ici petit film au scénario vu et revu (dis tu veux m'apprendre le kung fu? je t'apporterai un poulet et du vin tous les jours!!!!!!) LO Rei débarque au temple de shaolin et à partir de là il commence un one man show plutôt réussi. les combats sont plutot bien chorégraphiés .LO Rei a la permission de venger son maître, qui a été tué par les vilains lamas du tibet...et ça fait des dégats. cervelle sur zéro et poussez sur la touche "play". les 90 minutes passent très vite et c'est déjà pas mal.
Un film de Kung Fu old school, ultra classique mais très agréable à suivre.
Un pur classique
L'ayant revisionné en version doublée en anglais, je peux vous dire que ce
Shaolin vs Lama n'a pas pris une seule ride. Certes le scénario n'a rien d'exceptionel mais le film a au moins la particularité d'être généreux au niveau des combats. Des combats old school, nombreux et magnifiques.
J'en ai même versé une larme nostalgique tellement c'est beau.
Qu'elle est loin l'époque de la bonne vieille K7 vhs qu'on louait dans les boîtes de video club.