C'était du Mayazaki !!!
Et oui, comme M. Jourdain qui faisait de la prose sans le savoir, j'ai vu du Mayazaki sans le savoir... Quelle honte, mais que tout le monde se rassure, j'en ai bien profité quand même et puis de toute façon à l'époque, je n'avais pas encore suffisamment d'expérience en la matière pour juger cette série à sa juste valeur.
Par contre aujourd'hui, je classerai cette série parmi les mieux réussies de ma jeunesse. Ce qui ne signifie par pour autant que c'était l'une de mes préférées. Les dessins et la même musique étaient déjà très bons, mais tout de même cela n’a pas suffit à me captiver. La répétition des scénarios m'a en fait vite lassé. Comme en plus peu de nouveaux personnages apparaissent au cours des épisodes, l'ensemble perd vite de son intérêt. Au final: une série qualitativement bonne (il pourrait difficilement en aller autrement), mais sur une base trop légère et lassante.
Une part de notre enfance
Ce dessin animé représente pour moi beaucoup de bons souvenirs. Etant petit et de moins en moins petit, j'adorais et adore toujours ce dernier : un générique magnifique, un dessin et une animation de qualité (déjà Miyazaki et Kondo), des histoires passionnantes sans être dénuées d'humour grâce à cette joyeuse bande de malfrats, qui me font penser à celle de Porco Rosso.
En effet, le professeur Moriarti, qui est associé a 2 pauvres acolytes, aussi «bêtes» que sincères, a un manque de chance évident : ces plans sont géniaux, mais jamais jusqu'au bout. Il en devient dès plus pathétique : cela rend son personnage attachant et tout le monde souhaite au moins une fois sa victoire. C'est là tout l'intérêt de ce dessin animé : un méchant pas vraiment méchant mais surtout malchanceux et Sherlock Holmes.
De plus, le fait d'avoir pris des animaux contribue à une atmosphère particulière, ce fut relativement courant a cette époque : Le Tour du monde en 80 jours, Les trois Mousquetaires et bien d'autres ...
Ce dessin animé est une pleine réussite et a permis de revigoré le mythe de Sherlock Holmes au près de bon nombres d'enfants.
Je finirai seulement par :
Le plus grand des détectives, oui, c'est lui, Sherlock Holmes, le voici.
Il habite Backer street et poursuit Moriarti le méchant,
bandit élégant, la cane à la main, dépassé par Sherlock Holmes le plus malin,...
Loin du charme des nouvelles de Coanan Doyle, mais agréable...
Commandé par la Rai, ce dessin animé doit son scénario de base aux italiens Marco et Gi Pagot. L'histoire est intéressante, même si elle reste très éloignée de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle. Ici Holmes est plus un homme d'action que de réflexion, il passe une bonne partie de son temps dans sa voiture et combat Moriarty à chaque épisode (alors que le professeur n'apparaît que dans peu de nouvelles de l'écrivain anglais). On a évidemment droit au célèbre "élémentaire mon cher Watson" (qui n'est pas la phrase favorite du détective anglais dans l'oeuvre de Conan Doyle, contrairement à ce que l'on pourrait penser...). On est donc loin du brillant cerveau, maître de la logique, de l'oeuvre original, pour retrouver un maître de la déduction il faudra plutôt se tourner vers Détective Conan.
Malgré ce manque de fidélité à l'oeuvre originale, l'histoire est intéressante, souvent drôle, les intrigues bien imaginées, le tout étant très plaisant et vivant.
Mais si l'histoire n'a pas mal vieillie, cette série a également un intérêt car un certain nombre d'épisodes (pas tous) ont été réalisés par Hayao Miyazaki et l'animation confiée à Yoshifumi Kondo ! Un plateau de rêve pour un résultat de qualité ! Après un bon travail d'IDP pour restaurer la bande, on a droit a un dessin animé de bonne facture, avec des machines crées par Moriarty toutes plus impressionnantes les unes que les autres, et surtout son aile volante, qui n'est pas sans rappeler les nombreux autres avions de l'oeuvre de Miyazaki.
Des aventures palpitantes et un bon dessin : de quoi redécouvrir avec plaisir une des séries phare de notre jeunesse.
Ben ouais, moi aussi je ne savais pas...
Nostalgique comme pas deux, je regardais par hasard ce matin un épisode de Sherlock Holmes, et que vois-je sous mes yeux ébahis une fois le générique venu. Ben ouais, c'est du Miyazaki. Comme tout le monde ici ben j'en avais vu bien avant le Voyage de Chihiro sans le savoir.
De savoir que cet homme me faisait déjà réver, frémir, frétiller quand j'étais tout bambin me comble d'une sorte de confiance: ma jeunesse télévisuelle n'était pas placée sous une mauvaise étoile après tout.
Toute notre enfance
Ce bon vieux Sherlock Holmes, toujours aussi attachant après tant d'années.
26 épisodes bien sympathiques. Petit regret: pas de fin à ces épisodes, juste un dernier épisode comme les autres.