Chambara San Ku Kai.
Décidément le bis d'action nippon... J'ai du mal. Ce film est blindé d'action, c'est une certitude, il y a une grosse ambiance fin 70's, de bons athlètes puisque Hiroyuki "
San Ku Kai" Sanada est de la partie et au top de ses capacités, Sonny Chiba aussi... Mais c'est vraiment trop mal foutu pour convaincre. Il y a pourtant du ninja à foison, de la castagne, de la tranchade et tout ce qu'on veut mais non, trop mal foutu, trop de scènes débiles, trop d'incohérences, trop de dillution générale dans les affres du petit B, trop mou du genou à y regarder de plus près, avec trop souvent, un bon paquet de mecs derrière qui attendent leur tour et un bon paquet d'effets spéciaux foireux, le tout mis en musique avec l'inévitable BO qui va du funky franchouillard d'époque au saxo téléfilm M6 du dimanche soir.
Le style est typique de l'époque. Shogun's ninja vient en effet après "
Les évadés de l'espace" (toujours avec Chiba, Sanada et Tetsuro Tamba qui vient cachetonner 5 minutes) et on y retrouve clairement quelques effets San Ku Kai sauce ninjas et samouraïs qui offrent les passages les plus inventifs et les plus fun relevés d'une bonne dose violente. Malgré tout, le scénario plus que typique (un prince orphelin et quelques fidèles contre les méchants) et sa légion d'incohérences s'enterrent bien profond jusqu'à ce merveilleux passage bis où Sanada entâme une petite danse moderne en guise d'hommage post-mortem... Carradine dans "Kung Fu" grossomodo.
Enfin, je m'emporte, je m'emporte. Mais comparez ceci avec un film HK du même tonneau et a peu près de la même époque tel
Ninja in the dragon's den (toujours avec Sanada), certe plus comique, c'est quand même autre chose à mon humble avis !
En bref, un Norifumi Suzuki popcorn 80 suranné qui n'a plus grand chose à voir avec ses oeuvres précédentes.
Et décidément, Sauzer et moi, on est toujours d'accord. ;)
Ninja machiavelique
Budget confortable pour ce film d'époque au casting percutant:
Sony en bad guy à qui la fin justifie tous les moyens, et un héros utilisant le kung fu au Japon qui détient des qualités athlétiques remarquables.
Le scénario ressemble à pas mal de ceux de la SB, mais intégrant le concept Ninja et l'époque pré-tokugawa, toutefois le résultat est intéréssant et un peu moins complexe que la plupart des films historiques japonais.
A noter des séquences bien zarbies comme le ciné jap de l'époque en regorge: une scene de dance façon west side story, une musique tour à tour issue de shaft puis enchainant sur des séquences de jazz...tout ça à son charme.