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Les Soeurs de Gion

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3.5/5

vos avis

13 critiques: 3.71/5

visiteurnote
Anel-kun 3
Bastian Meiresonne 4
Epikt 2.5
hkyume 4
Illitch Dillinger 3.5
jinroh 3.75
Kit Mat 4
La girardasse 4
mattMAGNUM 4.25
Miyuki 3.5
Mounir 3.5
Pikul 3.75
zybine 4.5


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Soeurs pas du tout jumelles

Remis en selle par la satisfaction toute personnelle de toucher d'avantage à ce qu'il cherche à exprimer après son "Osaka Elegy", Mizoguchi continue sur sa lancée en réalisant ce "Sœurs de Gion". Prenant pour point de départ le genre du gendai geki (histoires d'amour impossibles entre prostituées et leur protecteur), le cinéaste demande à son fidèle collaborateur et scénariste YODA de lui imaginer une histoire aux antipodes du genre incluant un personnage féminin, qui se révolterait contre sa condition. En résulte le sensible portrait de ces deux sœurs diamétralement opposées, dont l'une poursuit la parfaite soumission à la gente masculine et l'autre tentera de manipuler les hommes à ses propres profits. Toutes deux seront punies par le sort et à Mizoguchi de dresser le terrible constat qu'à n'importe quelle attitude choisie, les femmes sont conditionnées par leur sort dans un monde opprimé par la cruauté des hommes. Réactionnaire, acerbe et en avance sur son temps, cette fois le cinéaste ne s'attirera pas les foudres du Comité de la Censure, mais par le président du syndicat d'Otsubu, qui avait laissé à l'équipe entière liberté de tourner dans le quartier de Gion pour en faire la "promotion", et par les prostituées réfutant leur représentation. Le film a été un échec en raison d'une distribution insuffisante de la compagnie de production de la Daichi Eiga, qui déposa le bilan peu de temps après.

24 juin 2005
par Bastian Meiresonne


tournicoton tournicota

Faut avouer que l'intrigue (à base de coups fourrés de toute sorte et autre maniplations, niark niark) se laisse bien suivre. Après, il est très probable que la mise en scène, très statique, ait pris un bon coup de vieux.

08 avril 2008
par Epikt


Plus intéressant que divertissant

En effet, ce film court (environ 1 heure) ne vous impressionnera par son côté spectaculaire, mais il pourrait vous époustoufler par la maîtrise technique de Mizoguchi. Excellente et sobre mise en scène, bons acteurs, sujet intéressant... Bonne introduction au cinéma de Mizoguchi, la poésie et la grâce arriveront sur les prochains films du maître.

11 décembre 2004
par Kit Mat


Un premier chef d'oeuvre

Deux soeurs occupent une maison de geishas à Gion, le quartier des plaisirs de Kyoto. L'aînée croit aux traditions de son métier ; la cadette a conscience de son avilissement et choisit de tirer parti de la faiblesse des hommes pour se constituer son pécule. La première refusera un homme riche pour rester fidèle à son ancien protecteur, tombé dans la misère : la seconde rejettera un amoureux sincère et pauvre pour lui préférer son patron ; à la fin, toutes deux finiront seules et sans argent, les hommes qu'elles pensaient servir ou dont elles pensaient se jouer les ayant abandonnées ou rejetées.
Fulgurante réussite que ce court film (70 mns) de 1935. Toutes les oeuvres ultérieures de Mizooguchi sont déjà là et jamais, je pense, le maître n'a fait preuve d'une aussi admirable concision. Le scénario est admirable et remarquablement construit, sans que l'architecture d'ensemble n'apparaisse trop lourde ou démonstrative ; ltout l'art mizoguchien de la mise en scène est déjà là (rareté des pkans rapprochés, admirables plans séquences, épure qui interdit tous les mots ou mouvements inutiles). 
La scène finale (avec le cri du coeur de la cadette : "Pourquoi faut-il que ce métier existe ! ") est bouleversante. A voir absolument.



07 avril 2008
par zybine


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