nathan hillarant!
j ai ete etonné de voir nathan jones dans un role comique et je trouve que cela lui va plutot bien et ça change des roles de grosses brutes epaisses qu il a l habitude d incarner,il a reussi à me faire rire plusieurs fois et aussi il y a sasisa jindamanee qui est vraiment de la trempe de tony jaa quand elle rentre en action,les combats sont excellents choregraphiés probablement par panna himself.ah quand un film pour sasisa en vedette?
Géant vert, qui voit rouge
On l'avait pas vu venir celui-là, dis donc !!!
Entre le (sur bande-annonce) monstrueux "Ong Bak 2" et le futile (mais néanmoins attendu) "Power Kids", voilà que déboule, sans crier garde, "Tom Sum"…et le résultat final tend à témoigner de la relative précipitation dans laquelle cette toute petite production a dû se tourner. Horriblement mal mis en scène, au scénario terriblement anorexique, le film ne tient nullement les promesses de son affiche. Nathan Jones (catcheur géant, entr'aperçu dans des productions thaïes et dans l'américain "300) cachetonne et n'est finalement présent que dans une petite moitié du film au total; pas plus mal, tant il semble peu à l'aise face aux thaïs et terriblement maladroit dans ses quelques coups à la "Bud Spencer" portés à ses adversaires.
De l'action, il n'y en a pas tant que ça non plus, plutôt du scénar' gimick à la "Dangerous Flowers" (des méchants, qui cabotinent autour d'une sombre histoire de diamants, dont on s'en fout totalement), du néant sous vide (les séquences du resto, à la plage, etc) et du remplissage.
TEACHARATHANAPRASERT Noawarat, fille du patron de la société productrice Sahamongkol, prouve une nouvelle fois son incapacité à interpréter un bon rôle.
PUIS arrivent ces deux scènes mythiques, qui sauvent le film du naufrage. JINDAMANEE "Kat" Sasisa assure trop dans le rôle d'une vendeuse de fruits sur un marché local et Chupong Dan se pose en plus grand challenger actuel de Tony Jaa (rien que ça) après avoir brillé dans les récents "Born to fight", "Tabunfire", mais surtout "Queens of Langkasuka" dans lequel il prouve, qu'il sait également aligner plus de deux lignes de dialogue sans paraître ridicule. Dan assure une incroyable scène de combat dans le repaire de faucheurs de passeport, une scène impeccablement chorégraphiée, superbement rythmée, parfaitement maîtrisée. De quoi justifier la présence de Panna Rittikrai, pape du film de combat en Thaïlande et père spirituel de Tony Jaa. Rien que ces deux scènes valent à eux tous seuls tout le reste du métrage…et rappellent furieusement un certain cinéma thaï d'action des années 1980…ou – plus généralement – de Hong Kong, lorsque l'archipel produisait encore des petites productions à al chaîne sans vraiment se soucier de son contenu.
Une toute petite production de rien du tout, apparemment tourné entre deux tournages plus importants avec les restes de budgets et de pelloches d'autres productions bien plus intéressantes.