moyenne
2.90/5

Arno Ching-wan

3.5

Un film qu'il est bien

Un film qu'il est bien

Robert redford est excellent, Brad Pitt formidable, et la mise en scène de Tony Scott, encore lisible à l'époque, sert magistralement une narration complexe faite deeeeuh... oups, pardon, c'est pas le bon film là!! En fait j'avais cru que... mais non, c'est pas le bon film. Donc non. Comme Brad Pitt s'était fait kidnapper par des chinois, je m'étais dis que, peut être, y'aurait une fiche sur le site. Mais en fait non. Bon, bref. Et sinon, ça va?? Apparemment ça va se refroidir cette semaine, hein, va bien falloir se couvrir, hein, et ensuite, pareil, hein. Comme on dit, "en avril ne te découvre pas d'un fil", hein, alors z'imaginez au mois de mars? Ah la la, on est bien peu de chose. Hein...

...

... Cela dit, et je fais vite: les gimmicks de Redford, sa propension à montrer au spectateur que le meilleur, c'est lui, le tout lié aux roublardises accélératrices de Scott, et à l'impression étrange que l'on a déjà un peu vu ça quelque part (Sens unique de Roger Donaldson?), font qu'il y a un petit quelque chose qui ne passe pas. Mais bon, le hors sujet reste total :)

visiteur	note
A-b-a	3.25
Fred30	3
Hotsu	3
Le Gnome	2.75
QuyTam	2.25
Daimajin	1.25
jeff_strike	2.25
Manolo	3
Phildu62	3
omnio	2

Sympathique première vision

Déjà pour les fans de Joey Wong (ils ont bien raison), il faudra être patient pour la voir car elle n'intervient qu'au bout de quarante minutes en tant que personnage secondaire et n'a pas beaucoup de temps de présence. "Spy Games" (en ce qui me concerne) n'appartient pas à un genre précis. Comédie (relativement romantique) parfois efficace basé sur la difficulté à communiquer, thriller chiche en action mais riche en quiproquos. Il est tout cela à la fois comme ci le processus créatif du scénario avait conduit à un four tout vaguement lié à un fil conducteur quasi-inexistant. Le casting se démène plutôt bien avec la chose afin de faire "passer la pilule" du scénario en roue libre aidé également par un rythme enlevé. En bref, un bel exemple foutraque mais au potentiel sympathie non négligeable de la société Workshop de Tsui Hark.

Anecdotique mais...

Je confirme que ce film est totalement anecdotique mais il en a aussi le charme. En fait, pour continuer sur la lignée de mon prédécesseur je vous dirai que, quoi que soit ce que vous en attendez, vous serez déçu. En effet il fait partie de ces films, fréquents à HK mais déstabilisants pour un public non initié, qui mélange un peu tout et n'importe quoi aux grés des humeurs de l'auteur. On y trouve donc de la pop, de l'espionnage, de la romance, de la comédie... successivement ou imbriqué. On en ressort souvent frustré mais justement parce qu'on a une curiosité éveillée. Bref, agréable à suivre si vous acceptez de vous laisser emmener sans à priori... Plus délicat dans les autres cas.

Attention, ceci n'est pas un film d'espionnage !

Si vous vous attendez à un bon film d'espionnage, vous serez déçu !! Mais si vous vous attendez à une bonne comédie romantique, et bien là vous serez ... aussi déçu. La partie comédie n'est pas plus réussie, avec des blagues qui tombent à plat, selon l'interiew de Tsui Hark, il voulait faire un film à l'humour plus fin, plus occidentale, et bin c'est raté !! (de toute façon je préfère l'humour cantonais bien gras). Côté acteur, Kenny Bee est mauvais, Joey Wong a un rôle minuscule, Waise Lee cabotine (mal), il n'y a que l'actrice principale qui s'en tire (parce qu'elle à un jolie minois). Bref un film anecdotique.