Presque aussi mauvais que the Cat donc rigoureusement indispensable
Le scénar' nul ayant toutes les peines du monde à relier les scènes ultraviolentes, les flash back romantiques bidons, le décor de carton pate, l'interprétation désastreuse. Mais non ce n'est pas pour tous ces raisons que Story of Ricky restera dans les annales de la cinéphilie Z mondiale. S'il restera ce sera grâce à ses effets gore hilarants -Miike, prends-en de la graine...-: parce que de la hache coincée dans la bouche aux coups de poings qui font éclater les visages Story of Ricky est pure ultraviolence débile, avalanche de moments cultes, certes en quantité moindre que dans le sommet de Nam Lai Choi The Cat, mais assez pour en faire un "classique". Les bombages de torse de Ricky y renvoient Arnold Schwarzenegeer à ses chères études, les samourais sont d'un grotesque que n'aurait jamais osé le Sonny Chiba de la grande époque. A ce propos, le plan qui montre la radiographie des os éclatés sent bon le clin d'oeil d'un grand du nanar à ce sommet du nanar 70's nippon qu'est the Streetfighter. Ah, voir Ricky enduit de ciment et escalader les escaliers avec autant de succès que le boxer de Shantung... Dans les moments forts, on a également au début deux lutteurs propulsant un détenu contre un mur puis faisant le V de la victoire (Story of Chiraquie?) et surtout les deux sommets gore du film: le premier où l'adversaire de Ricky s'ouvre le ventre et utilise son intestin pour étrangler Ricky et surtout les magnifiques passages au hachoir finals.
Et en route on oublie les personnages tous plus grotesques les uns que les autres: le sumo enchainé, le combattant qui lance des clous, le borgne capitaine Crochet chef de prison qui remet toujours son oeil de verre (Story of Ricky, une allégorie prémonitoire sur la France de 2002?), le détenu au visage éclaté qui finit par ressembler à l'homme invisible, le personnage au faux crâne de chauve, son fiston gras du bide qui se comporte comme un bébé fou. Sans parler , des armes -clous, lames en dents de scie- mémorable des adversaires de Ricky et des trafiquants de drogue que Ricky se fait un plaisir de trucider qui nous rappelle du niveau de tout category 3 aussi délirant que démago qui se respecte. Et lors de certaines scènes où les corps des personnages se gonflent tels des ballons, Nam Lai Choi prouve qu'il n'y a pas que John Mac Tiernan qui sache filmer des explosions mémorables. A ce propos, la transformation finale de l'adversaire de Ricky ne se raconte pas, elle se regarde plié en deux -cf photo-.
Avec Story of Ricky, Nam Lai Choi fait presque aussi mal que the Cat -qui a pour lui le fait que sa folie nanaresque ne se situe pas que dans les scènes gore mais contamine tout le film-. Bien sur, cela ne suffit pas pour tutoyer Ed Wood. Mais pour faire un vrai must du nanar - U-man fait pale figure en comparaison de cette "pépite" de l'âge d'or - si. C'était le temps où le ciné hk allait très mal donc très bien...
Plutôt mieux que prévu
Franchement je m'attendais à pire, pas au niveau technique (parce que là les effets "spécieux" ont bien du engloutir l'équivalent d'un dixième du budget d'un film trash made in usa), mais c'est au niveau du ton de l'histoire que j'ai été plutôt agréablement surpris. Finalement cette histoire est traitée sur un ton si bon enfant que les pires inepties deviennent naturelles. il y a une sorte de spontanéité naïve dans Story of Ricky qui incite à la tendresse et qui au bout du compte rend le film tout à fait regardable. C'est cela qui fait la différence avec des films proprement insupportables comme Red to Kill par exemple. Donc si vous savez à quoi vous vous exposez, pourquoi ne pas essayer Story of Ricky.
22 décembre 2004
par
jeffy
Hardcore Jesus
Grand n’importe quoi autoproclamé haut et fort, Story of Ricky est d’une médiocrité abyssale au point de vue de l’interprétation, du score et du rythme, mais ce n’est finalement pas très important. Adapté d’un manga violent, cet OVNI outrancier n’existe que pour ses scènes gores démesurées et quasiment jamais vues ailleurs. Souvent laborieux entre 2 défoncements de bide ou de mâchoire, Story of Ricky ne se prend heureusement jamais au sérieux et c’est un de ses points forts : clin d’œil à The Streetfighter, autre sommet du grotesque, références explicites à des symboles religieux (crucifixion, plantage de clou dans la main,…), ou considération du corps humain comme une sorte de pâté à dégommer, voilà les ingrédients de ce film de prison hors normes. Et même si on ne rie pas autant qu’on pourrait l’espérer, il serait regrettable de bouder le plaisir de se défouler devant cette ânerie archi-nulle qui a au moins le mérite d'envoyer valdinguer tous les trop nombreux consensus mous qui nous entourent à grands coups de poings dans ta face.
Scénario très crétin et moyens limités, mais délire gore garanti...
Tout fan de combat a rêvé de voir un jour du Ken le survivant en live, avec coups qui pénètrent dans le corps, giclés de sang sur les murs, et méchant de 3 mètres de haut. Et bien c'est chose faite, et qui mieux que Nam Nai-Choi pouvait se risquer à cet exercice ? Fort de son The Cat ovniesque, il adapte cette fois-ci un manga japonais et réussit la prouesse de le rendre encore plus gore...
C'est bien là l'intérêt principal du film, car sinon son scénario est très moyen, son interprétation sans grand intérêt, et sa réalisation sans originalité. On croit très peu à ce jeune homme qui fait de la flûte et court dans les prés avec sa copine alors que jusqu'alors on avait plus vu une bête de combat qu'un bellâtre romantique. Le scénario possède également quelques trous regrettables, notamment au niveau des 2 ans de disparition de Ricky. Alors qu'on y trouvait une source de suspense, aucune explication n'est donnée... Cependant, si Nam Nai-Choi était un roi de l'écriture de scénar, on le saurait. Passons.
L'interprétation ne rattrape pas vraiment le scénario. Il faut dire que peu de grands noms se succèdent sur l'écran... On reconnaît quelques visages bien sûr, Philip Kwok, Lam Suet, Yukari Oshima. On apprécie surtout le "warden", avec sa main crochet et son oeil de verre rempli de bonbons à la menthe (!!!). Fan Siu-Wong hérite d'un rôle assez simpliste, qui consiste à serrer le poing et l'enfoncer dans de la viande. On ne peut pas lui retirer qu'il y met beaucoup de conviction.
C'est surtout les effets gores qui font le film, avec des scènes jamais vues jusqu'alors. Le VCD les présente avec un voile rouge un peu gênant, alors que le DVD les restitue dans toute leur splendeur. Certes les effets spéciaux ne sont pas parfaits, mais ils sont souvent très suffisants pour s'écrouler de rire devant tant de violence gratuite si fièrement affichée. Ahhhh une tête qui explose, des boyaux autour du cou, un demi chien... Il fallait oser, ils l'ont fait. La morale n'est bien sûr pas sauve du tout, Ricky trucidant toute personne qui ne respecte pas les détenus, spécialement ceux qui sont liés au milieu de la drogue. Ricky, ou l'auto-justice à gogo...
Bref, ce film ne restera dans les annales que pour son côté gore. Le reste est du niveau de Nam Nai-Choi : c'est cheap cheap cheap.
Ken le survivant is alive !
Bon, faites un effort, c'était il n'y a pas si longtemps : dans le manga et la série qui portaient son nom, Ken le survivant était un géant au corps complètement disproportionné, le torse orné de 7 cicatrices, se battant contre tous les méchants dans un futur à la Mad Max... Les américains avaient mis définitivement fin au mythe avec Fist of the North Star, sombre naveton où la légende se voit bousillée par une invraisemblable édulcoration et un interprète principal aussi expressif qu'une moule à marée basse.
Ce qui faisait le principal attrait de la série, c'était son épanchement limite graveleux dans une violence exacerbée, où les têtes explosaient à qui mieux mieux, les corps se voyaient réduits à néant par apposition de l'index sur la nuque, et autres joyeusetés de mauvais aloi. Et après toutes ces années, croyez-le ou non, on a retrouvé Ken le survivant ! Enfin presque. Il s'appelle Ricky, et voici sa courte histoire. Dans le futur, les prisons sont toutes privatisées, ce qui signifie concrètement que les prisonniers font à peu près ce qu'ils veulent. Ricky, accusé du meurtre du dealer de sa femme, échoue dans un de ces établissements de haute sécurité où, très très vite, les teneurs de ficelle (les gangs des 4 ailes de la prison, ainsi que le sous-directeur et le directeur lui-même) le provoquent en singuliers défis.
Et quand je dis singuliers, je pèse mes mots. Alors que le premier adversaire de Ricky se voit tout simplement vidé de tous ses organes vitaux, son second opposant, voyant lui aussi son intérieur lui échapper, se saisit d'un de ses organes pour continuer le combat... On retrouve toute la sauvagerie des joutes sanguinolentes de ce bon vieux Ken, avec quasiment tous ces gimmicks absurde d'énormités. Du côté de chez Ricky, on peut également bloquer ses adversaires par apposition sur les points vitaux, avant de décider d'une éventuelle explosion de son ennemi... Pour expliquer un peu cet étalage de barbaque, il convient de préciser que Story of Ricky (film de 1991 signé Nam Na Choi, semble-t-il un bidouilleur de génie malade dont le reste de la filmo reste à découvrir à cette heure), production Hong kongo- japonaise, appartient à la très spéciale Catégorie 3, qui désigne en Chine et au Japon les films n'étant pas passé devant la censure (cette dernière étant facultative), et qui se permettent ainsi toutes les déviances possibles et inimaginables. C'est même le but majeur recherché par les productions appartenant à la Cat. 3, accumuler les pires horreurs pour accoucher d'un produit de consommation finalement comme un autre... Certains transcendent les canons complaisants de la Cat. 3 pour pondre des films allant au-delà du simple étalage (Takashi Miike et la moitié de sa filmo), d'autres en profitent pour livrer des objets complètement décomplexés.
C'est le cas de cette histoire de Ricky, qui alternent les scènes violentes jusqu'au non-sens et les flash-backs mièvres d'avant la prison, quand le héros ne traversait pas encore les corps avec ses poings mais vivait d'amour et d'eau fraîche avec sa belle. Un violent porte-à-faux qui accentuent fortement l'irrépressible teneur nanarde du métrage, assénant tous ses coups avec une sensibilité proches des cinéastes amateurs allemands de films gore. Le film est truffé de détails débiles, ne servant que, dans le meilleur des cas, à préparer la barbaque de la séquence suivante. Story of Ricky se suit comme un jeu vidéo un peu daté (voir les décors et certains costumes, ceux des gardes par exemple), qu'on aurait trafiqué pour lui donner un impact sanguinolant de première bourre. Spectacle grotesque filmé à la rentre-dedans pour en faire ressortir tout le caractère jouissif, Story of Ricky n'est clairement pas à mettre devant tous les yeux, mais s'apprécie encore plus violemment à plusieurs.
C'est profondément nul... Mais il faut absolument le voir !
Hokuto no Ricky-Ho + prison = boucherie d'un homme à fleur de peau.
Une seule question se pose ici : comment le prochain va-t-il se faire éclater ?
Je demeure constament tiraillé entre une irrésistible envie de mettre 5 à ce navet ultra gore unique dans le paysage HK et une objectivité qui me pousse à garder la tête presque froide. C'est tout de même trop mal réalisé, avec des acteurs qui n'en sont pas l'ombre et c'est sans aucun intérêt, mais vraiment aucun, c'est supra cheap... mais que c'est bon !
Plus c'est c.., plus c'est bon. Peu de films démontrent aussi bien cet adage à part un autre film de Nam Lai-Choi, mais celui-ci est mon chouchou car c'est kung-fu.... et c'est gore.... le rêve.
Ricky ou la belle vie
Ai enfin glissé la galette dans le lecteur. Je suis moins client qu'avant pour ce genre d'ovni dégeulasse, mais je voulais vérifier un truc après m'être bien éclaté devant le
Section 99 de Zahler (donc je reste un peu client finalement). Je confirme : ce dernier est autant inspiré par NWR (Bronson et Pusher) que par les excès gores de ce film aussi culte que nullissime qu'est Story of Ricky. J'ai bien goleri quand même. "Cette prison est divisée en quatre secteurs : le nord, le sud, l'est et l'ouest". Bien à l'ouest, oui oui. A part ça, j'y ai vu une version malade des Arts martiaux de Shaolin de Liu-Chia Liang, comme une expérience foireuse d'Herbert West chez Lovecraft, un truc que tu planques dans ta cave, avec ici un clône raté - mais émouvant - de Jet Li conservé à l'issue dans un bocal.
Un plaisir coupable par excellence
D' une bétise et d'une absurdité sans nom, ce film mérite le coup d'œil ne serait ce que pour voir
Yukari Oshima en transexuel. Un des films de prison les plus étranges qu'il m'ait été donné de voir.
Un bon film barbar
Scenario pas credible, acteur bidons mais c'est jouissif de voir dess combats sans arriere pensee, sans se "prendre la tete". Un film original sans pretention...
Pour une giclée de tripailles !
Haaa, ce film ! Haaa, Nam Nai Choi, ce génie complètement cinglé!
Purement jouissif, Story of Ricky est pour beaucoup un flm culte du cinéma Hk et un authentique nanar.
Cartoonesque dans la violence ( corps qui explosent, têtes pulvérisées, intestins servant à étrangler et j'en passe !), fou dans ses situations, c'est un film barré et crétin, absurdement gore mais 100% délirant.
Yukari Oshima joue un homme (!) et le casting de brutes épaisses s'en donne à cœur joie pendant 1h30. Culte !
Du grand n'importe quoi !
Le Ed Wood de HK, alias Nam lai Choi, signe ici un nanar super divertissant, avec du gore en pagaille et des idées débiles à la pelle. J'adore, avec encore plus de combats et de gore j'aurais mis 5.
UN MUST DU GENRE !
Imaginez H.G. Lewis (le pape du Z et l'inventeur du gore) ou comme cela a déjà été justement dit Ed Wood, croisés à un Peter Jackson période Bad Taste (pour le côté cheap-funny, gore et scato) et vous obtiendrez Story of Ricky, un film too much à tous les niveaux, sans limites, devant lequel il en tous cas absolument impossible de s'ennuyer!
Le film va bien au dela de son côté foireux, fauché et 100% Z, puisqu'il revendique complètement ce qu'il est, allant juqu'au bout de sa démarche d'oeuvre qui doit forcément être fun, jouissive et excessive, faisant preuve d'un appetit féroce et d'une bonne santé exemplaire dès qu'il s'agit d'en faire des caisses, que ce soit dans le gore ou dans tout autre domaine (direction d'acteurs, personnages, décors...), toujours dans la foi et dans la bonne humeur.
Les scènes sentimentales ou d'émotions sont parmis les plus délicieusement ridicules qu'il m'ait été donné de voir sur un écran, mais elles sont tellement assumées qu'elles ne font que rajouter au délire rare et totale d'une oeuvre finalement précieuse car COMPLETEMENT LIBRE et généreuse dans TOUS ses effets !
Story of Ricky fait un peu penser à un imbécile heureux, joyeux et fier de l'être, n'hésitant pas à litéralement défoncer les portes de la connerie pour notre plus grand plaisir...complètement jouissif donc !
Par son charme unique, Story of Ricky rentre tout droit dans le club très fermé des films cultes provoc' et cradingues mega-cheap mais furieusement bandants et instantanémant cultes dont font partie Evil Dead, Blood Feast, Bad Taste ou même Versus. Les fans me comprendront, les autres...
ma femme veut divorcer
hier soir je mets le dvd de chez HKL "STORY OF RICKY" .comme il y a des s-titres néerlandais j'invite ma petite famille a voir un film HK. et voici le résultat apres 20 minutes, ma femme veut telephoner apres une ambulance pour me faire soigner, et elle veut divorcer si je lui montre encore des films pareils! Ma fille et son petit ami sont partis aussi apres 20 minutes ils avaient rendez-vous avec des copains et copines (mon oeil) et le chien lui est resté avec moi pour voir ce chef d'oeuvre bourré de défauts (carton en papier maché , les têtes qui explosent sont tellement mal faites qu'on a pas besoin de ralenti pour voir que c'est evidemment une marionnette etc etc...)moi en tout cas j'ai regardé tout le film qui est tiré d'une BD comic'book japonnaise et je me suis bien amusé. Très difficille de donner une note a ce film qui est spécial mais qui m'a plu. ah j'ai trouvé pour la note.... @+
jeff
20 décembre 2002
par
jeff
Super Big Bras contre Devil Director of vilaine prison.
Une grosse boufonnerie complètement dédié à l'éviscération et aux démembrements cradingues réalisée par une espèce de Ed Wood chinois qui se laisse voir pour une bonne partie de rigolade entre amis. Sinon...
Affligeant
Pourtant reputé comme un des fleurons du cat III, Story of Ricky est mauvais, bouseux, naze, nul, et bien plus encore.
Rien à sauver dans ce kung-fu/gore qui base son succès et sa soi-disant réputation de cat 3 culte sur ses seules scènes d'arrachage de bras ou autres tranchage de jambe (vraiment mal faites). Comment peut-on trouver ce film jouissif ou bien prendre du plaisir avec Story of Ricky ? (on peut avec Ebola Syndrome par contre =)
Rien à voir avec le débile mais très parodique et soigné "Seventh Curse" du même Nam Lai-Choi.
Les acteurs sont quant à eux terrifiants de part la grandeur de leur jeu (l'acteur principal est un croisement entre Van Damme et Christian Clavier) et le script, ..., c'est le néant. A signaler plein d'émotions, des pensées philosophiques et tout et tout ....
Un vcd à jeter par la fenêtre (avec la force de Ricky).
* J'ai bien aimé la critique de little_buster_biao, qui a visiblement du prendre trop d'acides avant (voire pendant) le film.
J'ai vomi mon quatre heures
Ce film fait passer
Bad Taste pour "L'anniversaire de Martine".
Faudrait quand même faire examiner Nam Lam Choi, parce que c'est déjà pathologique de
penser à tuer quelqu'un avec un rabot... mais alors le filmer....
Ricky Oh est une expérience à tenter - pour les plus solides.
Ah oui, quand même oui.
Dans le genre bourrin, j'ai rarement vu pire..
En fait, le film vaut surtout pour ses scènes outrageusement sanglantes et grotesques (viens par ici que je t'étrangle avec mon intestin...O_O;...), avec éclatage de tête, transpercement du point, et autres joyeusetés...
Ca pourrait presque être défini comme du Hokuto no Ken live par moments..
Après, le problème, c'est qu'à côté de cet intérêt principal, c'est le néant...
Un film de tôle avec persos stéréotypés, une moitié des acteurs très peu convaincants, une BO assez limite...
Bref, sans ce côté gore, le film n'aurait AMHA strictement aucun intérêt...mais pour les ameteurs de bon gros charclage, les scènes de baston méritent d'être vues, en tant qu'ovni, tellement les limites sont poussées loin à ce niveau.
Le reste est assez quelconque...et plus ça allait, plus je me désintéressai de ce qui se passait à l'écran...
Allez : 2,25/5, parce qu'il fallait oser quand même...
Miam!
Et voila le genre de gros nanar qui vous retourne le cerveau tellement ils sont cons, mais qui vous mouillent le froc tant ils sont jouissifs. De la barbaque et c'est tout mais c'est tellement bon qu'on en redemande!
dans son style, ce film est réussi
série z bien débile, avec tous les clichés possibles, prison/kung-fu/gore cheap, ça fonctionne bien et le mélange est original. Cependant ça reste de l'ultra-bis, il ne faut pas s'attendre à un quelquechose de cinématographiquement intéressant. juste un film bien con et divertissant, un peu comme les TROMA.
HK Troma – matez ce truc ou vous n'aurez rien vu
Curiosité inestimable,
Riki-Oh: Story of Ricky est pas mal de choses à la fois: un Category 3 dans la plus pure tradition, un nanar à 80% volontaire, une parodie parfois désopilante et une bande monstrueusement gore. Contrairement à la plupart des productions de la firme Troma, dont ce film n'est souvent qu'à quelques encablures, la réalisation s’avère ici tout à fait honnête, voire au-dessus de la moyenne du genre, même si elle ne fait bien entendu preuve d'aucun génie. L’action se déroule à l’intérieur d’une singulière prison, où les gardiens corrompus mais également les détenus physiquement plus costauds que les autres font la loi à coup de tabassages et de mutilations en tous genres. Heureusement, le brave Ricky, un surhomme qu’aucun obstacle n’arrête, vient faire le ménage en tant que détenu. L'intrigue tourne à partir de là au gros n’importe quoi, et c’est tant mieux:
Riki-Oh: Story of Ricky marque une certaine quintessence du délire trasho-Z en accumulant les énormités invraisemblables entre deux effets gore graphiquement dégénérés, comme on en a jamais ou rarement vus dans le septième art. Les têtes éclatent en mille morceaux, les coups de poings traversent les corps et les visages de but en blanc, les viscères sortent des estomacs ou servent à étrangler l’ennemi, sans citer exhaustivement toutes les joyeusetés sanglantes que réserve le film. N’ayons crainte de le dire,
Riki-Oh: Story of Ricky se présente comme une de ces bonnes grosses boucheries telles qu’on en trouve une fois sur dix dans le paysage du gore, du vrai. En dehors de ça, l’ensemble alterne flash-backs on ne peut plus kitsch de Ricky lorsqu’il était heureux ou lorsqu’il apprit à se battre (il adore casser des grosses briques de sagex, le bougre !) et moments de comédie grasse – les passages avec le fils obèse et ultragâté du directeur de la prison sont à mourir de rire. Au final, tout ceci a beau tenir de la plus définitive des inepties sur pellicule, on ne peut nier qu’il s’agit d’un ovni extrêmement jouissif, gavé de gore et de conneries en tous genres, complètement débile, mal foutu et abracadabrant, certes, mais pourtant si savoureux qu'il est bel et bien impossible de lui résister. Du gros cinéma d'exploitation made in Hong Kong comme on en fait plus.
this is a man's world
C'est en effet un univers très masculin qui nous est présenté ici. Les deux seules actrices jouent : une jeune fille admirable de gaieté et d'intelligence, résolue face à l'adversité (jouée par une actrice de talent dont les mérites ne sont plus à prouver, Gloria Yip) mais dont la présence est malheureusement réduite et un monstre sanguinaire dont on en arrive à se demander si c'est une femme (mais on arrive vaguement à distinguer Yukari Oshima).
J'admire le travail du réalisateur, qui a réussi à transformer ses personnages en êtres humains, avec de véritables interrogations existentielles, qui renvoient les frères Wachowski à leur école.
Rikki n'est pas uniquement un homme déterminé à découvrir POURQUOI il est ici, et comment se rendre utile dans un monde où le capitalisme a triomphé. c'est un homme sensible, qui souffre lorsqu'il voit quelqu'un en peine (cf le passage sous la pluie, qui montre toute la détresse d'un homme qui prend conscience de son rôle de médiateur dans cet enfer qu'un certain Raf... ne renierait pas;), un homme marqué par un destin tragique (voir les retrouvailles émouvantes avec son oncle dans un cimetière, oncle qui ne se contentera pas de lui enseigner son art, mais deviendra son mentor dans sa quête spirituelle, il est d'ailleurs à regretter que ce côté soit si subtil).
Un homme qui prend conscience que "de grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités".
C'est une oeuvre profondément humaniste que ce "story of ricky" (chose surprenante en sachant qu'il s'agit de l'adaptation d'un manga de l'auteur de "Ken le survivant"), un peu à la manière de "Après la pluie", le film qu'Akira Kurosawa n'a pu achever. Et si Nam Lai choi n'égale pas la beauté plastique et visuelle des paysages du film japonais, il nous offre un festival de plans plus beaux les uns que les autres, de véritables peintures surréalistes, jouant habilement sur une teinte rouge qui trouve parfaitement sa place symboliquement dans le contexte idéologique de la quête de soi.
Un peu à la manière d'André Breton pour son "Nadja", Nam Lai Choi ne définit pas ses personnages comme de simples héros de bande dessinée, ce sont des êtres complexes, dont les buts ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être à priori, ainsi le 1er chef de prison qui affronte Rikki (non sans remettre en question tout le système qu'il sert, prenant alors conscience que c'est sa liberté qu'il défend, et non plus uniquement les règles de la prison) est l'un des personnages les plus intéressants. Si l'affrontement est violent, il n'en demeure pas moins intense dans le tragique, les personnages sont désespérés et tous deux déterminés à découvrir ce qui les pousse à agir.
La scène suivante est l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de voir dans un film : Rikki rencontre le frère de son adversaire en pleurs. Il décide de s'occuper de lui, et de prendre à son tour la place de mentor (ainsi l'analogie entre Rikki et son oncle pousse à se demander si l'oncle n'est pas une représentation symbolique du surmoi de Rikki, surmoi qui au demeurant n'exclut en aucun cas un désir physique pour le fils du directeur de la prison qu'il rencontra plus tard dans des circonstances idéales à la naissance de sentiments amoureux). Il offre alors à son protégé une flûte, qui, si elle se révèle être un facteur déterminant dans la disparition du protégé, n'en demeure pas moins lourde de symboles (ainsi le parallèle entre la mort de la fiancée de Rikki, qui plonge littéralement vers sa destinée et la séparation du protégé et de ce qui fait de lui une entrave à la liberté d'expression peut elle être vue comme une image du jardin dans la psychanalyse freudienne). La flûte représente dès lors non plus un élément physique en tant que tel, mais une représentation de ce même désir qui pousse Rikki à se ressourcer avant chaque nouvel affrontement.
Ce n'est qu'en libérant les opprimés qui vivent dans la prison, après avoir réduit le directeur à l'état de cendres (cendres faisant étrangement penser à des braises, toujours avec cette nuance de rouge, qui montreraient ce désir indomptable de vivre) que Rikki découvrira qui il est réellement.
Une oeuvre bouleversante sur bien des points, incomprise de la plupart.
Intégralement nul
Rien à sauver dans ce nanar cosmique, et c'est plutôt tant mieux. Plutôt car le rythme est un peu trop "plan-plan" parfois. Sinon le cahier des charges est bien remplis ou plutôt vidé, Ricky passant le plus clair de son temps à étriper/empaler/exploser/arracher/trancher/fracturer des troncs/bras/jambes/têtes. Comble de l'horreur il sourie aussi avec ses copains détenus. Il explose des murs à l'occasion quand il a rien de vivant sous la main. Ricky, un bourrin ? Retirez ça tout de suite...Les séquences """"""émotion""""""" complètement foireuses sont là pour vous prouvez le contraire.