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2.85/5
The Street Fighter's Last Revenge
les avis de Cinemasie
2 critiques: 2.12/5
vos avis
9 critiques: 2.72/5
"L'attaque de la mort foudroyante" contre "le Grand Tsunami".
Tout est dit, ce troisième opus des aventures de Tsurugi est un régal des seventies nazebroques, mélange de film d'exploitation (copie conforme de Bruce Lee en plus drôle) de polar qui tente de faire dans le sérieux, d'action pure et dure et d'érotisme. Le cocktail n'est bien sûr pas souvent bien dosé, d'où un certain ennuie par moment, mais quel plaisir de voir évoluer Sony Chiba dans la peau de Tsurugi, en véritableur justicier grotesque, mysogine et ultra violent : " Rien ne m'est impossible. Retiens mon nom. Tsurugi".
Teruo Ishii nous gratifie alors d'un monument de nullité tellement absolue, qu'il est impossible de ne pas esquisser le moindre sourrir tant le spectacle à l'écran relève du grand guignolesque. De mémoire, je n'ai jamais vu dans un film d'arts-martiaux autant de scènes grotesques. C'est bien simple, en plus d'être plutôt mal chorégraphiées, toutes les idioties les plus achevées défilent une par une sous nos yeux. Retenez votre souffle, il faudra faire avec un combat mémorable entre un procureur (sic!!) et Tsurugi où "la technique de la mort foudroyante" s'oppose au "Grand Tsunami". Bien sûr, une attaque recquiert du Ki, et les deux protagonistent se concentrent à un tel point, qu'on croirait voir deux volailles gigoter dans tous les sens.
Passons les nombreux excès de mysoginie de la part de Tsurugi, on pourrait y écrire un roman. Téter des loches, @!#$ des beignes aux femmes trop pompeuses, ça il sait y faire le bougre! Toujours vêtu de son inénarable costard et ses plaquettes de protection aux poignets, Chiba s'éclate comme jamais et porte son rôle sur ses épaules à merveille. Peut être moins définitif et "sérieux" que le premier opus, Last Revenge se révèle bien plus fun, surtout lorsqu'un Mariachi armé de lasers est de la partie. La violence atteint son paroxysme lorsque Tsurugi écrabouille littéralement un corps à l'aide d'un de ses pieds. Monumental.
Les fans trouveront vraiment de l'intérêt à cette superproduction bis à en crever, passionnée et achevée dans le nanar le plus profond. Quentin Tarantino ne ment pas en disant que Sony Chiba est le plus grand comédien jamais vu dans un film d'art-martiaux. De l'art pour un nanar.
Esthétique : 2/5
Musique : 4/5
Interprétation : 2/5
Scénario : 4/5
Les + :
- Sony Chiba
- Le retour du Maître de Tsurugi, détenteur du "Grand Tsunami"
- Il faut le voir pour le croire
- Scènes de barbarie jouissives
- La musique funk démentielle
Les - :
- Les réticents au nanar le haïront
- Tout comme les fans du premier opus....
TSURUGI va-t-il ENFIN pouvoir conclure ?!!
...et oui, s'agissant du dernier volet d'un filon rapidement épuisé et l a"femme fatale" finissant bel et bien par dévoiler ses jolis attributs.
Si le début du second volet avait signifié la volonté de re-faire la même chose en plus "grand" et exagéré, le troisième annonce tout autant la couleur en lorgnant (trop) fortement du côté de "James Bond" et "Mission Impossible"; soit le domicile de TSURUGI transformé en "Street Fighter - Cave" et un arsenal de masques en latex prêts à l'emploi pour changer de "look".
Heureusement, notre héros national ne va pas trop abuser de ses déguisements et s'en référa toujours autant à ses coups de pied et poings, plutôt qu'à se servir de ridicules gadgets.
En revanche, l'intrigue vire effectivement au grand-guignolesque en incluant un ridicule personnage revêtu d'un sombrero et dissimulant un rayon laser sous son poncho. Curieusement, l'épisode est signé des mains de Teruo Ishii, qui n'avait jamais caché son aversion envers les films de karaté et torpille la saga de l'intérieur sans toutefois aller au bout de son délire prétendu.
Du coup, osant un fragile écart entre parodie du genre et film d'action assumé, le troisième volet des aventures de TSURUGI ne retrouvera jamais la "classe" des précédents épisodes.
Un gringo déguisé en Mariachi avec des lasers? J'achéte!
Terry est entouré de traites et tout le monde il est méchant. Détruisons les.
Tres nul mais il y a un Mariachi avec des lasers...
Chiba ! La loi, c'est toi !
Ce n'est pas le film le plus nul que j'ai vu ( j'en dirais pas autant de l'éditeur BrentWood machin truc ... ), en fait, à mesure que je le revoie ( Et oui j'ai eu le courage de me le matter encore deux fois ) j'en apprècie les qualités esthétiques et l'esprit résolumment bis.