Bonne sœur, mauvaise sœur
En 2008, deux productions coup sur coup s'emparent de la fameuse légende urbaine de "Suster N(g)esot", histoire selon laquelle le fantôme d'une ancienne infirmière / bonne sœur aux jambes cassées hanterait les couloirs d'un hôpital désaffecté. Ce qui va lancer une avalanche de productions indonésiennes d'horreur se passant dans des bâtisses abandonnés, permettant d'investir à moindre coût des vrais décors désaffectés et de cacher la misère des effets spéciaux dans une relative pénombre.
"Suster Ngesot" ne déroge pas à la règle avec des interminables séquences dans des longs couloirs désaffectés et la soudaine apparition de la fameuse bonne sœur aux jambes cassées, qui ressemble, du coup, à un mélange de la chère "Sadako" nipponne avec longs cheveux noirs sales lui couvrant le visage et des mouvements désarticulés à la "Grudge".
Avec Arie Azis aux commandes, impossible de s'attendre à un bon résultat, tant niveau de l'histoire, que des personnages, que de la mise en scène, une fois de plus très pauvre.