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Swordsman

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les avis de Cinemasie

8 critiques: 3.38/5

vos avis

22 critiques: 3.33/5

visiteurnote
A-b-a 3.25
Pikul 3
Hotsu 4.75
Jérémy 3.75
Fred30 2
Manolo 4
Sifu Tetsuo 3.5
Mounir 3.5
Sauzer 3.5
La girardasse 4
Guesar 4
Maggielover 4
chronofixer 3
Sorcier Sifu 1.5
Toto456 0.5
jeff_strike 3.25
k-chan 3
Phildu62 3
Nemesis8sin 3
ce3k 3
omnio 3.25
Scalp 3
TsimShaTsui 4


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Energie vitale fatale

Cette histoire est à l'image du montage de ses chorégraphies : pas très claire dans l'ensemble mais pourvu d'une sympathique énergie. Heureusement, lors d'une séquence, un vieil homme errant viendra (un peu) éclairer, au même titre que le personnage masculin principal, le spectateur un temps soit peu égaré au milieu de ce maelström narratif. "Swordsman" compense également son trop plein de personnages par une sorte de force vitale obligeant les défauts et les qualités à fusionner et le poussant à avancer quoi qu'il en coute, quitte à perdre l'imprudent voyageur de l'autre côté de l'écran.

01 mars 2020
par A-b-a


Rythme frénétique et action à gogo, ça vous tente ? C'est pas tout !

Difficile de croire que 6 (six !) réalisateurs se sont succédés pour réaliser cet incroyable divertissement complet qu'est Swordsman. J'avoue encore mal connaître les films des metteurs en scène respectifs, mais pour l'amateur de Tsui Hark il est clair que sa patte se ressent énormément. On ne comprend pas toujours ce qu'il se passe vraiment tant la profusion de personnages et d'évènements est élevée, mais pour autant cela se suit extrêmement bien. Je suis resté totalement admiratif de la mise en scène, de l'énergie dégagée par les acteurs alors qu'aucun héros ne se détache vraiment, de la photographie typiquement Workshop, des cadrages de dingues toute les 3 secondes, des séquences d'action incroyables, de l'univers historique melant complot politique, arts-martiaux et fantastique, de l'ambiance sonore inimitable, de l'humour potache distillé avant de l'ultraviolence puis de la poésie épique... du cinéma comme je l'adore. Et dire qu'on dis que la suite est meilleure.

27 avril 2011
par Hotsu


Une oeuvre typique de la Workshop : un grand maitre derrière la caméra, certainement trop lent pour le grand maître à la production, des conflits, des remontages, et au final un film difficile à suivre mais qui respire le talent à tout niveaux. Une promesse de chef d'oeuvre resté à l'état de brouillon ambitieux comme trop souvent avec les productions Workshop.

12 août 2010
par Jérémy


Spectaculaire

Parmi les nombreux wu xia pian completement hystériques, Swordsman sort du lot, ce puzzle électrique fonctionne plutôt bien avec de nombreux ressorts scénaristiques improbables.

23 août 2005
par Sauzer


Perplexité, complexité.

Il faut voir Swordsman comme un document sociologique sur le cinéma de Hong-Kong : lorsque Tsui Hark demande au vieux King Hu de réaliser sous sa férule ce qui sera son dernier film, il n'imagine pas la différence insondable qui le sépare du maître, différence de tempo, différence de langage technique, différence dans le geste d'appropriation d'une histoire du cinéma que l'un a d'abord construite tandis que l'autre l'a d'abord reçue. Ching Siu-tung, Raymond Lee, Tsui Hark lui-même se succéderont à la réalisation lorsque ce dernier se fâchera avec Hu parce que, dit-il alors, "il travaille trop lentement". Mais le plus surprenant est que ces échaufourrées ne semblent pas avoir eu d'effet sur l'ordinaire du film - c'est-à-dire, précisément, celui d'un film très ordinaire. C'est qu'au-delà des individus la machinerie mise en place par Hark - sa machine à produire du cinéma - fonctionne en-dehors de toute contingence humaine : ses films (ceux de son entreprise) sont proprement inhumains - les humaisn n'y évoluent que comme spectralement : c'est un tel qui a réalisé telle séquence, telle chorégraphie, c'est un tel qui joue tel rôle, etc. Mais jamais, dans Swordsman, les corps en amont, en aval, mais aussi dans le film lui-même, ne prennent-ils leur substance de corps. Il ne s'agit que de corporalité décentrée, conceptualisée, visualisée - c'est-à-dire opérationalisée. Le génie de ce film est donc d'avoir phagocyté des zones intensives de l'histoire cinéma (Hu d'un côté, Hark de l'autre) dans son élaboration machinée et machinique, automatique, inhumaine. C'est immense de dire cela. Mais en même temps c'est aussi dire sa tristesse, car la grandeur de Hark est toujours dans le processus de déshumanisation (comme dans Green Snake, et doublement), jamais dans l'état déshumanisé. Swordsman était donc réellement achevé dans son inachèvement de principe, sur son cahier des charges. C'est-à-dire qu'il était mort.

01 mars 2002
par Maggielover


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