Pneu mieux faire
Houla… Au programme : courses en bagnole, beau mec, jolie donzelle et humour balourd. A l’arrivée : gros machin avec des scènes collées n’importe comment les unes aux autres. Question courses de voitures, c’est le néant absolu, étouffé par le "drame" aberrant subi par notre héros. De pauvre il passe à riche très vite, et de riche à très pauvre. Très vite aussi. Trop vite. Du coup, il explique à ses enfants - qu’il a eu également très vite - qu’ils vont devoir s’inscrire à un reality show pendant lequel il faudra jouer au pauvre sous l’œil de caméras (virtuelles). A savoir le pauvre dans un bollywood hein, restons raisonnable, pas le pauvre en Inde avec trois dents, un pied en moins, qui loge dans un bidon dans la ville. Comment ? Non, pas un bidonville. Un bidon dans la ville.
Le film donne le change les 10 premières minutes grâce à un joyeux passage musical, plutôt réussi. Après, c’est la dégringolade. Clou du spectacle : un autre passage musical, chez Disney celui-là, avec des ours en 3D qui dansent. C’est moche, et c’est surtout très nul. Sauvons Rani Mukhergee du naufrage : mon dieu qu’elle est belle.