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The Calamari Wrestler

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.5/5

vos avis

6 critiques: 2.71/5

visiteurnote
Anel-kun 2.5
Cuneyt Arkin 2
Kokoro 3
Mandraker 3.25
Oh Dae-soo 3.25


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Sympa mais sans plus

Déployant mollement son pitch de énième resucée de Rocky, le film est réalisé le plus banalement du monde, interpété le plus banalement du monde et dialogué le plus banalement du monde. Restent quelques combats sympa et l'hilarité de bon alloi que peuvent suciter les exploits d'un catcheur calamar. Rien de bien formidable, juste une bonne tranche d'hilarité de temps à autre et basta.

16 octobre 2006
par Cuneyt Arkin


Rocky à huit pattes

Voilà le type même de film appelé à accéder directement au statut d’œuvre culte, sans qu’il ne soit nécessaire de l’avoir vu pour de bon, l’affiche et le pitch lui garantissant d’avance une bizarrerie incontestable. Et pour être barré, il l’est. Un catcheur réincarné en calamar géant vient semer le trouble dans le petit monde du catch japonais, avant que d’autres créatures marines ne se mêlent à la fête. Si le propos de départ est plus que farfelu, ce qui lui confère encore plus d’étrangeté et surtout d’efficacité est la façon dont est racontée cette histoire, c'est-à-dire sans le moindre second degré, étant acquis pour tout un chacun que l’existence de ces bestioles est tout à fait possible, le scénario se déroule alors comme pour un classique film de sport de combat, entre dur apprentissage de la vie, combats spectaculaires et moments intimistes suscitant l’émotion. Si les créatures évoquent celles des films américains de SF fauchés des années 50/60, on pense à ce cher Roger CORMAN, leur filiation directe se trouve cependant du côté des Sentai nippons, ces feuilletons ou un justicier extra-terrestre combat de viles monstruosités intersidérales, de X-OR à SHARIVAN & Co. Quant à l’intrigue, elle pompe joyeusement les ROCKY de STALLONE. Entre un héros inaltérable soutenu vers les sommets par une compagne dévouée (la scène de fin de match étant un démarquage total de la saga US, MIYAKO remplaçant ADRIANE dans la bouche du vainqueur), une presse épiant les agissements du champion, les challengers belliqueux (une crevette géante en lieu et place de Mister T…) et la rédemption finale, tout y est. Le petit budget rajoute à l’incongruité des situations, leur donnant un charme supplémentaire renforcé par le ton bon enfant et la naïveté revendiquée de l’ensemble. Ainsi le calamar portant avec ses huit pattes des enfants dans un parc, lavant le dos de son patron, ou portant les nombreux paquets de sa dulcinée. La réalisation reste aussi sobre que le reste, se permettant de jolis plans crépusculaires pour les moments de tendresse, un cliché là encore parfaitement assumé. Quant à la distribution, sans en rajouter une seconde, elle rend crédible cette authentique farce et permet de rentrer dans le sujet sans que le moindre clin d’œil complice ne soit lâché, jusqu’à la révélation finale, bienveillant happy- end et ultime hommage à ce sport spectacle qu’est le catch professionnel, même si une gentille critique pleine d’ironie n’est jamais absente, incluant d’ailleurs les médias en général. Ce ROCKY à huit pattes est donc une jolie réussite pleine de fraîcheur (encore heureux avec un calamar) et sans le moindre soupçon de prétention, le réalisateur Minoru KAWASAKI ayant depuis récidivé dans le bestiaire en adaptant en 2005 avec un autre cinéaste dingo, Takao NAKANO, un manga de Go NAGAI, KABUTO-O BEETLE, un scarabée donc, ensuite pour 2006 ce seront les aventures d’un koala... (EXECUTIVE KOALA). Un vrai zoophile.

06 novembre 2005
par Kokoro


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