Une réflexion sans aucun sens du rythme, devenant vite désagréable
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Pensum sur le cinéma... tout ou presque est dit...
The Eternal est une bouleversante mise en abîme de la profession de foi de réalisateur. Bon ok j'en fait des tonnes, en fait remplacez « bouleversante » par « chiante » et là on est plus proche de la réalité. Le film est lent, trèèèès lent, les deux heures qu'il dure semble en paraître quatre... Rituparno GHOSH y décrit l'intégrité artistique de Aniket , réalisateur de son état. On y suit sa vie professionnelle et personnelle (plutôt tristounette cette dernière). Dommage que le film se concentre seulement sur ces 2 axes car d'autres sujets comme notamment la condition de la Femme en Inde aurait pu être largement plus explorés. En effet entre la femme cocue qui reste au foyer pour ne pas briser la carrière de son mari, l'actrice souhaitant percer qui visiblement couche avec chaque réalisateur qu'elle croise et la belle-fille caractérielle(mais que fait-elle avec cette endive de fiston tout mou ???) il y avait matière a ! De plus, tel un porno (ou plutôt par respect du genre, quoique), Rituparno GHOSH inclut deux scènes de chants, même si elle font moins parachutées qu'à l'accoutumée leur présence dans ce type de production auteurisante sonne toujours bizarre. Elles ont l'avantage de nous faire respirer au milieu des vicissitudes fatigantes des différents personnages. The Eternal démarre par une scène pompeuse, se termine comme un film sentencieux, la boucle est bouclée.