Court, mais long, long....
Ce film est malheureusement une mine de cliché du cinéma d'horreur. Une fille commence à baliser parce qu'elle a l'impression qu'une ancienne connaissance vient la harceler ; évidemment ce ne sont pas des films qu'elle se fait et la personne en question vient bien la harceler. Donc le film essaye difficillement d'instaurer une ambiance oppressante à grande coups de bruitages désagréables, des musiques pseudo-atterrantes pour précéder un événement surprise, et enfin un méchant hystérique dont on ne croit pas un moment. Surtout que les acteurs ne sont pas terribles ; outre le méchant qui est vite agacant, l'actrice principale est plutôt nulle et parle comme si elle racontait une histoire, en ajoutant du suspens dans sa facon de parler ; mais elle ne la raconte pas, elle la vit ; cette manière de vouloir mettre trop de suspens est absolument absurde et combinée au reste, rend le film vraiment très ennuyeux ; c'est dommage car le film ne durant que 1h18, je pensais que le film n'allait pas paraître long, mais finalement...
Poupée barbelée
Film après film, l'heureux papa Oikawa Ataru de l'inégale franchise "Tomie" prouve, qu'il est un piètre réalisateur – et "Tokyo Psycho" en est une nouvelle preuve éclatante. Son film est un grosse purge sans aucun intérêt, qui n'a pour seule qualité son visuel, forcéement intriguant pour les fanas de films d'horreur en quête de sensations fortes. Autant prévenir de suite, que des filles entourées de fils barbelés ne sont pas légion, tout comme les scènes gores; tout au plus cinq minutes des pénibles 79 minutes ne contiennent des effets à peu près chocs, dont l'une où le psychopathe crache une bouillie de vers de terre mâchés sur le visage de sa victime. Le reste est bavardages inutiles, intrigue qui se traîne et des effets de suspense tués dans l'œuf.
Pour les besoins de son scénario, Oikawa Ataru s'inspire de plusieurs nouvelles du "Stephen King" japonais, Hirayama Yumeaki, qui s'est lui-même inspiré de deux faits divers réels sordides incluant des psychopathes. Leurs méfaits sont décrits de façon sensationnaliste par Selwyn Harris sur l'édition "Panik House" et ne donnent même pas envie de les relater, tellement ils sont peu ragoûtants…et finalement assez loin de l'histoire du film (puisqu'ils impliquent le rapt, le viol et le meurtre – pas forcément dans cet ordre d'ailleurs – de filles mineures entre 5 et 7 ans).
Ce qui prête franchement à sourire est le dénouement totalement débile, où psychopathe et victime finissent pour d'obscures raisons dans la mer…Peut-être cette scène trouve une explication dans la participation en la présence de l'ancien mannequin de maillots de bains (ça ne s'invente pas) Kokubu Sachiko…Même sans maillot de bain, elle se retrouve quand même dans son élément…Bref, un film d'horreur tourné (en DV) à la chaîne par un réalisateur tout sauf doué