Le début qu'on est en train de se dire que ça commence à bien faire 
Le quatrième opus de la (recommendable bien que terriblement inégale) série
Tomie était pourtant sous-titré "The Final Chapter", et on aurait du en rester là. C'est sans compter sur
Ataru Oikawa, déjà réalisateur du premier (et plus mauvais)
Tomie et qui visiblement ne sait rien faire d'autre, qui reprend les rènes de la série (balayant la logique qui la pilotait jusqu'à présent, un film, un réalisateur) pour nous livrer deux nouveaux épisodes de pure exploitation. Laissez moins vous dire qu'on est bien loin des très beaux films que pouvaient être
Replay et
Forbidden Fruit.
Il faut tout de même reconnaitre que
Beginning - qui, contrairement à ce que laisserait penser son titre, n'a pas pour sujet l'origine de Tomie - est bien moins foireux que le lamentable
Revenge sorti en même temps. On y trouve même quelques idées : le parallèle entre le destin de Tomie (constamment jalousée et tuée) et les persecutions en milieu scolaire aurait pu être intéressant, de même qu'approfondir la détresse et la souffrance de Tomie face à la mort. Mais ne rêvons pas, comme sur les autres opus de
Oikawa, la psychologie des personnages est réduite à son minimum syndical (voir même en-deça) et toute tentative d'apporter un peu de profondeur se fait avec la finesse d'un rhinocéros bourré à la Kronenbourg.
Passons alors sur la mise en scène digne d'une pub pour des yaourts (le seul conseil que je puisse donner à
Oikawa : réaliser des AV, au moins là on ne lui reprochera plus de ne pas savoir tenir une caméra) et une ribambelle de situations grotesques (les garçons qui se déguisent en "samourais" pour tuer Tomie, les bandelettes ensanglantés qui ont la "pudeur" de se réfuger dans l'uniforme de Reiko avant de recréer Tomie,...) pour reconnaitre à
Beginning sa principale qualité : il est court.
11 janvier 2008
par
Epikt
