Un classique bien interprété
L'univers des triades vu de l'intérieur, pour une fois le titre n'est pas usurpé. C'est en effet une vision réaliste de ce monde qui nous est proposée, CYF endossant le rôle d'un candide impliqué malgré lui à la mort de son père dans ces affaires de triades. Le scénario est on ne peut plus classique, mais il a au moins le mérite de limiter la caricature habituelle. On a même droit aux retentissements familiaux de ces activités, histoire d'humaniser un peu les personnages. Si la réalisation est classique et qu'elle porte un peu le poids des ans,
Taylor WONG Tai-Loi réussit à garder le fil conducteur jusqu'au bout, sachant naviguer entre psychologie et action, ce film est d'ailleurs le meilleur de lui qu'il m'ait été donné de voir à ce jour. Ce qui fait avant tout la force du film c'est son casting taillé sur mesure. Outre un CYF inhabituellement sobre dans son jeu, on a droit à un très bon
Roy CHEUNG Yiu-Yeung qui arrive à garder l'ambiguité de son personnage jusqu'au bout, les autres seconds rôles sont aussi pour beaucoup dans la réussite du film. On retrouve là tous les habitués du genre:
Michael CHAN Wai-Man,
SHING Fui-On,
Kenneth TSANG Kong, que du beau monde dans des rôles sur mesure. Ce film a donc tout pour être une des réferences des films de triades même si la psychologie des personnes prend le pas sur l'action.
27 décembre 2004
par
jeffy
Film sombre et réaliste, avec une bonne réalisation, donnant la part belle au casting. Quelques combats à la machette, trahisons, exécutions, l'univers des triades est bien rapporté et de manière réaliste. La complicité entre Roy Cheung et Chow Yun Fat ( qui nous prouve a quel point il fut bon acteur!) est excellente. Film à voir.
CHow yun fat joue l'homme gentil.
Dans ce film chow yun fat n'est pas un nerveux comme dans the killer ou hard boiled.
en faite chow yun fat connais des gens de triad et son pere en fait aussi partit. Les gars de la triad veulent que CHOW soit avec eux car il l'aime bien mais chow ne veut pas ,dans ce film on dirait qui n'aime pas la violence.
si vous devez l'achetez je vous previen:
1) chow yun fat ne tien aucun gun pendant tous le film.
2) ne vous attendez pas a un film comme the killer.
3) Ca un cat III ? je crois pas........
cest un assez bon film a voir pour le prix quil coute...
2)
Violence contenue
Le film a le mérite de s'attarder sur ses personnages plutôt que d'étaler une surenchère de gunfights et de combats à la machette. L'atmosphère est assez oppressante et on est tenu en haleine jusqu'au bout.
Un bon petit film... sans plus
Les films de triades réalisés à Hong Kong ont toujours été à la mode.
Ce film est assez adroit quoique un peu trop “propret” dans son ensemble.
Chow Yun-Fat y joue plus restreint qu'à son habitude et il y a bien quelques scènes de violence ici et là (assez sauvage dans l'ensemble mais peu sanglante) mais aucun gunfight, une denrée rare dans ce genre de film.
Écrit par Nam Yin (le scénariste des meilleurs films de Ringo Lam), le film opte pour un côté plus réaliste et le casting est assez impressionnant mais le scénario ne révèle peu de surprises en bout de ligne.
Roy Cheung se distingue dans le rôle de Yeung Kong.
À souligner de nombreuses séquences de destructions en automobiles et une séquence inoubliable lorsque Roy Cheung (sa doublure ?) se fait happer de plein fouet par une mini-fourgonnette. Vraiment saisissant.
06 décembre 2002
par
Abhay
Au NON du père
"Triads – The Inside Story" ne se distingue quasiment pas des dizaines et des dizaines de produits similaires à sortir à la fin des années 1980 à Hong Kong. Une nouvelle fois, un homme (Chow Yun-Fat, tout en retenue, absent d'une bonne partie du film et qui – en père de famille yuppie et responsable – ne grille pas un clope et ne tire pas une balle) est départagé entre le choix du Bien (rester sagement à New York pour engranger les dollars) et le Mal (succéder à son père assassiné à la tête du milieu de la pègre). Au menu, quelques froncements de sourcils de Chow pour signifier son déchirement intérieur, beaucoup de discute entre membres de gangs, avides de pouvoir (thème remis au goût du jour avec beaucoup plus de classe dans le récent diptyque "Election" par Johnnie To) et quelques scènes de baston – uniquement entre mafieux – dont certaines effectivement animées par cette sauvagerie casse-cou typiques des cascadeurs HK de l'époque.
Tout juste entrevoit-on quelques rituels typiques du milieu des triades, à l'époque totalement interdits de représentation au cinéma pour cause de défense de "représentation du monde des triades / activités illégales" et un développement plus approfondi de certains personnages (grâce à la finesse du traitement soigné de Nam Yin), notamment dans leurs relations avec leur famille (inquiète) au quotidien. Quasiment une œuvre intimiste à l'échelle des productions HK habituelles bourrines, mais qui risque de décevoir ceux venus chercher de l'action.