Fists or fury
Un Barry Prima en mode extrêmement mineur, mais ô combien bisseux (surtout dans sa médiocre version française bien évidemment tout sauf remasterisée, comme aime si mal le prôner BACH FILMS sur ces versions cheap et immédiatement jetables après visionnage). L'histoire ne s'embarrasse d'aucune intrigue digne de ce nom en faisant du seul pitch résumé en première page de cette fiche son seul argument. Nul besoin de chercher une quelconque raison du pourquoi du comment du magicien blanc et de son énigmatique médaillon et le fait de choisir la compagne de Barry ne semble être que le fruit du pur hasard.
Le film attaque donc fort de café avec une baston généralisée entre figurants de seconde zone grimés en warriors du pauvre, grosse moustache y comprise. Quelques beaux mouvements à glaner par-ci, par-là, même si la plupart des coups sont clairement portés à des mètres de l'adversaire. Quelques explosions totalement gratuites et SFX pouraves plus tard, on enchaîné donc sur le couple constitué par PRIMA et DANA dans le film comme à la vie, qui se bécotent, chamaillent et trémoussent sur une musique disco vaguement hip de l'époque. Barry fait rapidement tomber sa chemise pour bomber son torse – il est vrai – particulièrement musclé et huilé juste comme il faut…Curieusement, il n'en manque pas une dans le film pour se balader le torse à l'air. Fou rire garanti, quand il fait un délicat roulé-boulé avec son boogy des plages pour faire une ch'tite frayeur à sa dame.
Le reste ne se compose que des fights entre bons et méchants autour de ce foutu médaillon avec quelques bons vieux SFX vraiment très laids pour l'attendu dénouement…qui s'avère un véritable pétard mouillé et termine ce film sur une note aussi brusque, qu'il n'avait commencé.
Pour les amoureux du bis un monument dans le genre; pour les fanas de Prima, une entrée mineure, qui semble déjà amorcer son prochain déclin – quant aux autres, un film incontestablement à éviter comme la peste…