moyenne
3.01/5

Ordell Robbie	0.5	Artifices scénaristiques et clichés visuels à gogo, score écoeurant
jeffy	4	Joli petit film
François	3	Un très bon mélo fait dans les règles de l'art
Anel	2.5
Alain	1.5

Joli petit film

Encore un bel exercice de style à mettre à l'active de Mr Johnnie To; pour s'en convaincre il suffit de résumer le film: après s'être rencontrés à l'age de 13 et 15 ans, les deux héros se recroisent 13 ans plus tard puis se perdent de nouveau. Voilà. Et maintenant trouver moi un réalisateur qui puisse faire 1H40 là dessus sans jamais être ennuyeux? Je serais pas loin de penser que Johnnie To est un des rares à pouvoir le faire. Pour cela, il n'hésite pas à faire fi des invraisemblances temporelles (comme les scènes au téléphone par exemple) pour mieux nous plonger dans une vraie romance, laissant quelques moments de lyrisme porter le film, servi en cela par sa maîtrise des plans. Il a offert là un rôle en or pour Gigi Leung absolument craquante, et à Kaneshiro Takeshi que j'apprécie pourtant modérement habituellement mais qui là colle parfaitement au rôle tout en retenu. Voilà un film à coté duquel il serait dommage de passer, mais je crois que l'on pourrait dire ça de tous les Johnnie To.

Un très bon mélo fait dans les règles de l'art

Coproduit avec la Warner, ce mélo adapté d'une bande dessinée de Jimmy Liao se montre très conforme à ce qu'on peut en attendre. Aucune réelle surprise, une histoire simple mais efficace, un aspect artistique très soigné, des acteurs beaux et charmants. Le film n'est évidemment pas une date ni pour Johnnie To, ni pour le studio Milkyway, mais on ne peut lui enlever son efficacité quant à son but premier.

Ce qui frappe au premier abord, c'est le travail des deux réalisateurs sur l'image. C'est statique et contemplatif, c'est souvent très beau comme un beau dessin. Ensuite évidemment le couple principal est tout mignon, Takeshi Kaneshiro le beau gosse tout timide, Gigi Leung craquante malgré sa coupe de cheveux de grand mère. Aucun des deux ne livre une performance mémorable, Takeshi a déjà trop joué ce rôle pour surprendrer, et Gigi a clairement fait des progrès, mais ce n'est pas encore une grande actrice. Le scénario n'a rien de révolutionnaire non plus, mais s'amuse de la destinée de ses personnages et joint une touche d'humour avec deux side kicks qui en font parfois un peu trop, mais évite qu'on sombre dans le mielleux. Bref, l'équilibre est bon, le rythme aussi. Enfin, la musique se montre également de bon niveau et participe très activement à l'impression générale de soin.

Bref, les fans de romance trouveront en Turn Left Turn Right un film très conforme aux canons du genre, et bien fait à tous les niveaux. Seuls les deux personnages secondaires peuvent paraître un peu trop "HK" dans un film autrement très posé et calme. Mais globalement, le film remplit très bien sa mission. A voir à deux, évidemment.

visiteur	note
tu0r	3.25
TsimShaTsui	4
Sauzer	3.75
Samehada	3.25
Pikul	3.5
Phildu62	3
Miyuki	2.5
Manolo	2
Inoran	3
geez	3.5
Djina	5
chronofixer	1.75
ce3k	3.75
Black_pantha	3.5
Bastian Meiresonne	1.75
antigone	4

A la fois simple, boulversant et jovial ^^

Ayant vu le film en V.O ( et même po sous titré ... ^^ ), je ne peux bien évidemment pas faire de commentaire sur les dialogues qui ont l'air très bien mais comme je ne suis pas une pointure en chinois ... ! Heureusement, j'ai compris en gros de quoi il était question ( c'est quand même assez clair et les scènes sont vachement simples à comprendre ). Résultat: Une merveille ! Un pur bijoux de fantaisie à l'état PUR ( j'aime bien le mot " pur " ... ! ) Vachement originale, ce pitit film drôle et rafraîchissant n'est pas fait pour les stressés du bocal comme moi qui risquent de répéter durant tout le film: " Mais regardez vous bon sang ! Vous êtes juste à côté et vous vous voyez même pas !!!! " Eh oui, car durant toute la durés du film, ils sont là, tout près, mais ne se croisent jamais ... Enfin si, une fois, une seule. Durant laquelle ils vont tomber amoureux l'un de l'autre, ou retomber amoureux, vu que plus jeunes, ils étaient épris l'un de l'autre en secret. Quand elle a eu le courage de lui demander son numéro de téléphone et qu'elle l'a mis dans son sac ... elle l'a oublié dans le train qu'ils prennent aujourd'hui tous deux, tous les jours ... Ce qui me fait vraiment marrer, et en même temps frapper d'horreur, c'est la façon dont leurs routes refusent de se croiser, même quand ils sont conscients que l'un et l'autre sont à quelques pas seulement ... J'ai été choqué de voir que le lendemain de leur rencontre, alors qu'ils semblent tout heureuxd'avoir trouvés " l'amour de leur vie ", voilà que le papier sur lequel ils avaient notés chacun leurs numéros de téléphone respectifs a été imbibé d'eau de pluie et le numéro effacé ... La fin est touchante, et enfin on peut reprendre notre respiration et sourire devant le surplus d'émtion que nous offre ce film vivant, réaliste, et à la fois irréel, dont la musique ( piano et violon ) douce et mélodieuse divague au grès des situations comiques, dramatiques et, fort heureusement, heureuses ...

limite insupportable

un mélo g^^aché par sa lourdeur d'écriture: le tout est de bonne facture sans plus, mais ce qui est très lourd c'est le parrallèle entre gigi et Kaneshiro, toute les scènes les concernant étant faites en double puisque chacun de leur côté ils font et disent exactement la meme chose. ça peut être marrant (surtout avec les comparses respectifs) mais ça devient très vite niais et franchement lourd, d'autant qu'on a le droit à cette parfaite symétrie/répétition jusqu'au bout du film. bref un film qui aurait pu être une bonne petite comédie sentimentale mais qui n'est que mal écrit. dommage

Wall's Apart

Sympathique idée de court-métrage, le manga et son adaptation déclinée en long-métrage sont d'un ennui mortel. Ciblant clairement une clientèle adolescente féminine, l'histoire rose-bonbon a pourtant un démérite de taille: celle de manquer cruellement d'idées. La mise en parallèle d'une vie terriblement similaire aux deux personnages aurait pu donner des situations plus cocasses, que celles d'emprunter les mêmes chemins ou d'avoir els mêmes goûts ou de fréquenter le même parc… Le flash-back fait encore illusion dans la première demi-heure pour redémarrer sur une autre anecdote et de faire croire à une ouverture de l'histoire…mais non! La même rengaine étirée sur 1h40 de long. Certes, la mise en scène est soignée et appliquée (incroyable le nombre de plans en mouvement), mais au service de…rien.