T'attaques le filtre là!!
Tout commence exactement comme d'habitude sur un DVD Dybex. Une fille se ballade dans un couloir en se dandinant, ses seins flotillent bien de partout et tout le monde la matte à donf. Puis elle ouvre une porte, nous regarde très gentiment, entre dans sa cabine d'essayage et en ressort quelques minutes plus tard, brune, affublée de cornes sur la tête et portant pour tout vêtement un maillot deux pièces en peau de léopard.
Always my Darling fête le "Spécial dixième anniversaire" de Lum. Ce dernier opus (en date?) distille moins d'âneries que son prédécesseur, le presque final
Final chapter, il tient cette fois d'avantage la distance et la constitution de la chose ressemble (enfin) à celle d'un vrai long métrage.
Pourtant, le scénario use du canevas classique du "filtre d'amour que tout le monde s'arrache", un délire usé jusqu'à la corde et exploité jusqu'à l'os par un tas de séries dont on a oublié les noms. Cependant le rythme de cette aventure ne ralenti jamais, l'histoire est prenante et les personnages secondaires y gagnent même une certaine ampleur.
Les apparats du film sont mignons tout plein, l'image est très colorée, le chara design réussi et l'animation excellente. On s'amuse devant les draguouilles Nicky Larsonesques d'Ataru, le Darling sous protectorat Lamuien 24H/24, et on s'éclate à voir soudain débarquer un vendeur de Tofu sur son vélo volant. Comme souvent, tout le monde se tire dessus sans qu'il y ait un seul véritable "vilain", ce dernier (cette dernière en fait) étant accompagné(e) de petits trolls extra terrestres hilarants, aussi efficaces dans l'action que les schmurtz verts à trois yeux de
Toy Story.
Ca se termine sur une parodie bienvenue des fins moralistes habituellement de mise dans ce type de scénario, à l'arrivée un joli pied de nez pour un excellent Lamu's movie.
