Le film fut un succès surprise lors de sa sortie pour sa peinture réaliste de l'univers militaire. Aujourd'hui, on est surtout atterré par le manque de point de vue du cinéaste et son incapacité à tenir un scénario. La première heure (voire plus) ne sait absolument quelle direction prendre et ne sait pas discerner l'utile du superflu. On assiste à un succession de scénettes qui multiplies les personnages sans qu'on puisse s'attacher à l'un d'eux.
La suite s'améliore un petit peu puisque l'histoire se recentre sur Kitani lors du flash-back sur son procès où il est injustement condamné par des autorités incapables de reconnaître leur tors et aveugler par leur haine du socialisme/communisme.
Mais, Yamamoto peine véritablement à maintenir l'attention éveillée à cause en partie d'un casting vraiment pas engageant, d'une écriture sans subtilité et d'une direction artistique médiocre. A sa décharge, la copie 35mm était bien usée et passait bien pour du 16.