La résurrection américaine de John Woo pour un polar d'action mené par un formidable numéro d'acteurs
John Woo ressuscité ! Après le morne Chasse à l'homme et le mauvais Broken Arrow, John Woo retrouve le niveau qui était le sien à Hong-Kong. Il tranforme un scénario de SF en un film mi-américain mi-chinois. Volte/Face est avant tout un film DE John Woo. Ses plus grands admirateurs (dont je fais parti) trouvent que Volte/Face manque de gunfights. Mais Volte/Face a d'autres facettes typiquement wooiennes, comme l'affrontement Flic/Tueur. Le dernier reproche que je ferais au film est le personnage de Troy : il est rare de trouver un parfait salaud (ou presque) dans l'un des deux rôles principaux d'un film de John Woo. Mais il arrive à Troy d'hésiter quelques fois lors de sa vie maritale avec la femme de Archer. Passons, ce n'est qu'un détail.
On retrouve dans Volte/Face les notions de rédemption, de vengeance, chères à John Woo, et aussi le subtil équilibre entre le Bien et le Mal, intimement mêlés dans tous les précédents films du maître chinois. Ce mélange noir-blanc est porté à son paroxisme dans Volte/Face avec un échange physique qui amène les deux hommes à la frontière où ils pourraient s'échanger.
Le style visuel de Woo est toujours aussi époustouflant, même si le petit nombre de gunfights l'empêche de nous livrer son lot habituel de plans d'anthologie. Le tout est monté en musique, comme d'habitude, et les chorégraphies des mouvements sont impressionnantes. Les acteurs ne bougent pas dans un film de John Woo, ils dansent. Et quels danseurs a su trouver Woo.
Nicolas Cage est l'un des plus grands acteurs au monde (si ce n'est le plus grand à mon avis) et est capable de tout jouer. John Travolta est une autre grande figure du cinéma. Leur entente est tellement parfaite qu'on se sait plus s'ils n'ont pas vraiment échangé leur visage... On atteint la perfection du jeu, avec des rôles de virtuoses. On est loin de Chasse à l'homme ou Broken Arrow. Avec des duettistes de luxe, Volte/Face est aussi bien un récital de réalisation que d'interprétation.
Volte/Face souligne également l'adaptation plus aisée à la machine Hollywoodienne dont a fait preuve John Woo. Il faut dire que contrairement à Tsui Hark, John Woo ne puise pas son inspiration seulement dans la culture chinoise. Dès Les Syndicats du Crime et The Killer, John Woo a montré que c'est en intégrant des influences extérieures (américaines pour les è d'action, française pour le côté Melvillien du Killer) qu'il réussissait ses meilleurs films. Il est donc plus naturel qu'il s'intégre facilement à la machine Hollywoodienne. Espérons qu'il continuera à insuffler autre chose que ses qualités formelles.
Au final, Volte/Face est un chef d'oeuvre, une pierre angulaire de l'oeuvre de John Woo, le parfait mélange de la culture américaine et de la culture chinoise, un ballet visuellement époustouflant, une réflexion sur l'identité et un sacré film d'action.
Ce film me laisse sceptique, plus je le revois, plus mon avis sur ce dernier devient négatif. Une seule solution : ne plus le voir.
Pourtant, John Woo maîtrise son sujet,
Nicolas cage (mention spéciale pour son rôle de déjanté) et John Travolta sont excellents.
On assiste au renouveau du maître du cinéma asiatique, après quelques déboires ( les
deux films tournés avec Jean-Claude Van Damme). On retrouve avec plaisir tous les
ingrédients qui ont fait son succès à Hong-Kong, des gunfights magistraux, les thèmes
chers à John Woo.
Le rythme est rapide et soutenu, sauf au milieu lors des échanges des personnages. Il
devient alors plus lent, me laissant une drôle d'impression.
Pour conclure, Il s'agit d'un excellent film, avec un John Woo
au mieux de sa forme
américaine, disposant de deux grands acteurs et d'une liberté conséquente.
A ne pas manquer.
Enfin du bon John Woo à la sauce ricaine
Il aura donc fallu 3 films pour que la sauce Woo/Hollywood prenne. Avec Volte/Face, qui a eu
un succès mérité en salles, on retrouve enfin celui qu'on avait quitté il y a 5 ans avec A Toute Epreuve,
c'est-à-dire un grand metteur en scène à thèmes et à univers. Attention, ça reste de la grosse machine
à fric, mais il y a indéniablement une âme. Passé les énormités comme l'échange de visage ou l'évasion
de la prison, l'ensemble se tient, est agréable à l'oeil avec entre autres de jolies scènes
de gunfights aux pistolets en or, et surtout un face à face Travolta/Cage qui vaut son pesant de cacahuètes.
Et ce qui est bien, c'est que le bad guy n'est pas forcément toujours celui qu'on croit! A voir donc.
Le seul Woo us digne de ses grandes réussites HK à ce jour
Ce qu'il ne faut pas faire avec Volte/Face, c'est le prendre pour ce qu'il n'est pas, voir de la profondeur (1) dans ce qui n'est que le film montrant un cinéaste s'intégrant à une industrie en restant lui-même, voir du commentaire sur l'Amérique et l'enfer de ses banlieues résidentielles, de son univers carcéral là où la Volte Face du titre n'est qu'un pur ressort scénaristique diablement efficace, qu'un moteur de l'action. L'action justement venons-y: question mise en scène le film oscille entre simple travail de technicien conscienscieux et efficace et compilation de la Woo's touch. Il suffit de voir la course poursuite avion/jeep du début: cela commence simplement comme une scène d'action bien rythmée avec l'efficacité et la dose d'explosion et de spectaculaire attendue par le spectateur moyen de blockbuster d'action. L'avion se crashe dans le hangar. Passage alors à une action de face à face direct où la Woo's touch peut se déployer. En quelques minutes, Woo prouve qu'il est capable d'intégrer son univers au cahier des charges hollywoodien.
Tout ça parce que derrière lui il y a des gens qui aiment vraiment son cinéma: Michael Douglas qui a poussé Woo à accepter le script qu'il avait sous les coudes convaincu que le cinéaste était l'homme de la situation, le tandem Werb/Colleary qui réécrivit le scénario original de Science Fiction pour l'adapter à l'univers du cinéaste, un John Travolta que Tarantino a bien fait de pousser à rencontrer le cinéaste, un Nicolas Cage qui à l'époque en faisait encore des tonnes pour notre plus grand plaisir et qui en bon fan du cinéaste voulait absolument se faire filmer avec la moustache et l'imperméable du Killer. Cage justement... Il apporte une certaine vulgarité absente des héros chevaleresques du cinéaste dans toute la première partie du film, joue à Supermacho le rouleur de mécaniques au début du film -la pelle dans le jet, la scène du Messie-, fait le King dans tous les sens du terme. C'est jouissif, ça méprise le bon goût et surtout tellement premier degré que c'est une bulle d'oxygène en plein cynisme du cinéma de genre des années 90: hongkongais dans l'âme... Travolta n'est pas mal non plus lorsqu'il fait son James Brown ou son amoureux transi sortant le grand jeu romantique à sa "femme". Sans compter les remarquables "interversions" de style de jeu du tandem. Pour en revenir à la question de la fusion d'éléments hollywoodiens et hongkongais, Woo réussit un film reprenant le high tech de Mission Impossible tout en étant parsemé de citations de toute sa filmographie: le Messie en ouverture, l'église, les off shore, les multiples variations sur le double braquage...
Au final, la dimension humaine présente au travers d'une certaine outrance décomplexée du tandem Travolta/Cage permet de considérer Volte/Face comme un film "américain" de John woo un peu plus hongkongais dans l'esprit que Hard Boiled. Sauf que... Woo n'a pas eu le final cut sur une fin pas inintéréssante mais moins forte que celle qu'il voulait à l'origine -Archer se réveille, se rase et voit le reflet de Troy dans le miroir.-. Des années plus tard, Woo se retrouvera avec Windtalkers face aux mêmes questionnements -comment fusionner mes thèmes, mon style au cahier des charges hollywoodien d'un genre cinématographique?- en y apportant une réponse moins brillante.
(1) D'ailleurs depuis quand un film a-t-il besoin d'être profond thématiquement pour être grand? Il y peut y avoir de la grandeur dans la profondeur émotionnelle ou dans la capacité d'un divertissement à transformer un film en bulle de champagne permanente sur celluloid.
Le 7ème art qui oscille constamment entre démence et sublime, ça se nomme John Woo's style...
A Hong Kong, John Woo était l'incarnation même de l'élégance, un esthète du mouvement et de la grâce, il œuvrait pour "la beauté du geste". Arrivé à Hollywood, patatatrac ! Chasse à l'homme parvenait encore à sauver les meubles en dépit d'un Van Damme pachydermique. Mais Broken Arrow acheva de décourager tout le monde. Cette fois c'était sûr, John Woo n'était même plus l'ombre de lui-même, il était mort. Dans de telles circonstances, comment ne pas comprendre la quasi-unanimité critique (et l'excellent accueil public) dont bénéficia 2 ans après Volte Face, œuvre qualitativement à mille lieux des plantades précédentes ?
Volte Face signifiait beaucoup de choses déterminantes pour le John Woo's fan : un retour du maître à des projets ambitieux, ne serait-ce que par l'ampleur de l'infrastructure et la démesure des personnages ; le recours à une esthétique racée, léchée, qui évoquait pas mal le styliste des belles années ; une thématique Wooienne en diable puisque basée sur la gémellité entre le Bien et le Mal, leur attirance réciproque, voire leur interchangeabilité. Tout y était.
Tout y est même un peu trop. A tel point que ces thèmes, ces codes visuels et ces ambitions ont l'air de ne figurer ici que pour camoufler, s'approprier un projet d'une lourdeur peu commune. En gros, et même si c'est totalement subjectif, les invraisemblances de Volte Face passent beaucoup moins bien que celles de Hard Boiled, la rencontre de ces deux univers (HK/Hollywood) ne se faisant pas sans mal. On peut rester dubitatif devant la débauche ahurissante d'effets grotesques dans la poursuite finale, ou les faiblesses de la séquence d'évasion de Nicolas Cage. Pourtant, au milieu de tout cela, il y a toujours une exactitude psychologique, un détail humain touchant, qui emportent l'adhésion. On se rend peut-être compte que John Woo peut exister sans les gunfights de folie (ceux de Volte Face ne sont pas renversants), que son univers est avant tout une question de doute, de remise en question, d'humilité. Autant d'idées que le film retranscrit à merveille.
Faux film d'action au sens où ces scènes ne semblent jamais appartenir au cinéaste à 100% (moins que dans Mission Impossible 2 où elles sont paradoxalement moins réussies), Volte Face est un authentique drame, crédible et puissant, sur la notion de responsabilité. Un certain lyrisme parvient également à s'en dégager, grâce surtout aux deux acteurs principaux, rapprochant encore plus le film d'un opéra, grandiloquence comprise. C'est en tout cas le film le plus personnel que John Woo aura réussi à pondre depuis dix ans, du moins avant Windtalkers.
Le meilleur du pire de J.Woo version U.S.
Ce film est bien. Ca me fais bizarre de dire ça, car la filmographie de J.Woo au U.S.A est assez chaotique. Mais je le répète ce film est bien.
Brèf revenons au film, alors l'invraissemblance du scénario (échange de visage sans aucune cicatrice et évasion d'une prison de très haute sécurité les doigts dans le nez) est allégé par des scènes de gun-fight magnifiquement chorégraphiées si chers à J.Woo.
En+ on y retrouve ses symboles récurrents dans ses films
H.K l'église et les colombes. Sans oublier ses traits de pesronnages classiques, un héros au coeur pure, ses mises en joug simultanées, ses effets de caméra créatifs et un duel d'acteurs charismatiques avec une femme (voir deux) au milieux. Car il faut bien le dire, le face à face Cage/Travolta tient la route.
Un 3.75 bien mérité et une étoile pour la surprise. Mais au vue de ces nouveaux navets made in U.S (cf: Paychek) j'ai peur que ce ne soit qu'une étoile filante.
Grand blockbuster
S'il apporte peu à l'oeuvre de Woo au niveau formel ou thématique, il n'en demeure pas moins que ce film est une grande réussite, qui réussit à marrier les exigences de la superproduction holllywoodienne avec les exigences artistiques de Woo lui-même. Pour peu on pourrait dire qu'on a ici la réconciliation du blockbuster et du film d'auteur. Assurément le meilleur film américain de Woo avec Windtalkers.
Du John Woo sauce US
Un scénario simple, des plans qui rappelle The Killer.
John Woo part avec ce film à la conquête des USA : il travaille de nouveau avec Travolta, qui revient au devant de la scène aux USA, l'excellent Nicolas Cage vient renforcer la distribution, des atouts vendeurs pour le film.
Avec ce film, Woo n'invente rien, il fait du Woo avec des acteurs américains, et çà passe très bien.
C'est pour moi, pour le moment, le meilleur film aux USA qu'il ait fait, et je suis content qu'il ne se soit pas embourbé dans ce style, grâce à Windtalkers, son autre réussite aux USA.
Ce film a sûrement aidé John Woo à se faire connaître un peu partout dans le monde, un peu plus.
ENFIN UN JOHN WOO RENAISSANT
Volte Face est avec chasse à l'homme un de mes préférés de J.WOO outre atlantique. De bons ingrédients et des scènes d'actions assez spectaculaires. Jouissif à souhait.
Très bon mais...
Volte/Face me laisse une étrange impression plus je le revois. En plus, maintenant je connais sa filmographie HK, et quelquepart le film me fait doucement rire. Le problème, c'est que Volte/Face se veut sérieux, trop sérieux, et que Woo semble avoir perdu un certain talent du romantisme de la mise en image. Paradoxalement, on sent indéniablement le génie de Woo dans le montage, nous confirmant toujours son incroyable talent à mettre en scène de l'action classe. Mais pas de sang ici (la violence est cependant psychologique), et des gun-fights édulcorés, par ailleurs assez peu présents. Ce qui gêne, c'est également le côté superproduction US avec lunettes américaines au volant de gros hummers de FBI fonçant sur le tarmac d'un aéroport, feux d'artifices en guise d'effet pyrothechnique, musique pompeuse, sourires de Travolta... tout cela ne ressemble plus tellement à la cool atttitude d'un
A better Tomorrow et à la classe d'un
Hard Boiled. Cela donne une certaine impression de parodie du cinéma de Woo. Et pourtant, Volte/Face représente un certain idéal de film d'action Hollywoodien (depuis les années 80), qui fera que le film est indéniablement une référence et est aimé de beaucoup (le film est souvent cité comme meilleur film d'action des 90's).
meilleur film us de woo
volte face est sans hesiter le meilleur film us de john woo, un scenario en beton, cage et travolta grandiose , les scenes d'action réglées au millimetre font de ce film un petit bijoux.
13 septembre 2002
par
jeff
Excellent
Le meilleur film de john depuis qu'il est aux états unis. Nick Cage est impeccable et le scénario est passionant, enfin un vrai film américain de john woo !
L'impériale John Woo contre-attaque
Quelques défauts (voir l’évasion de Sean….enfin de Castor………. ENFIN DE Cage quoi) des gun fight très loin des meilleurs du maître mais un film a la thématique wooiennnnnne. Ici les relations homme-homme est montré d’un point de vue “confrontation” entre les 2 personnages.
Le maître est de retour? Ça reste a prouvé…..(même au moins il est repassé)
Ps: Je précise pour moi John Woo n’a jamais fais de film d’homosexuels. (On n’a pas le droit d’avoir des amis ou quoi???)
Sublime !
Ce fillm n'est pas seulement le meilleur film US de Woo comme on peut le lire dans plusieurs critique, c'est l'un des meilleurs films de Woo
tout court. Je le placerais juste en dessous de ses trois chefs d'ouvre Honk kongais (
The Killer, A better Tomorrowet
Bullet in the head).
LE MEILLEUR FILM DE MAITRE WOO MADE IN USA
Après une quinzaine d’années à Hong-Kong lors desquelles John Woo aura réalisé nombres d’œuvres marquantes pour le cinéma mondial (on pense à la trilogie du SYNDICAT DU CRIME, à UNE BALLE DANS LA TETE, à HARD BOILED sans oublier le cultissime et indétrônable THE KILLER), le talentueux réalisateur décida de s’exiler à Hollywood pour essayer de mettre en image outre-Pacifique sa démesure esthétique souvent violente et toujours jouissive conjuguée à la beauté et à l’élégance du geste. Après les décourageants voire navrants CHASSE A L’HOMME et BROKEN ARROW, John Woo était attendu au tournant avec un projet enfin ambitieux : VOLTE FACE aka FACE OFF. Et, grâce à un casting de haut vol (excellente oppostion du tandem Nicolas cage / John Travolta), un soin de tous les instants apporté à l’esthétisme général du film (photographie, jeux de lumières, chorégraphies), une intrigue au combien invraisemblable mais plutôt bien ficelée pour remporter parfaitement l’adhésion du spectateur, le réalisateur hong-kongais semble réussir parfaitement son pari : se réconcilier avec les nombreux fans de son cinéma qui avait un moment relégué les films d’action américains au second rang. On retrouve dans VOLTE FACE aussi bien l’opposition de deux personnages principaux hauts en couleur au profil psychologique travaillé incarnant à merveille la lutte du Bien contre le Mal (un flic torturé plein de remords et avide de vengeance : Sean Archer et un terroriste pervers et psychopathe, Castor Troy, incarnés respectivement dans un premier temps par John Travolta et Nicolas Cage), les valeurs chères au réalisateur comme l’honneur, le courage, l’amitié, la famille et les symboles récurrents chez John Woo : l’envol des colombes, les plans fixes sur la statue de la Sainte Vierge ou encore les moments mêlant instants dramatiques et scènes de gunfights dans l’église. Mais ce qui peut surprendre le plus dans VOLTE FACE lorsqu’on connaît les précédentes réalisations de John Woo à Hong-Kong, c’est que finalement l’action y est peu présente et en tous cas peu spectaculaire car il lui manque indéniablement sa grandiloquence d’anatan et ses scènes si notoires faites de ballets chorégraphiques spectaculaires dynamisés par un montage savant et survitaminé qui ont fait la notoriété du Maître. VOLTE FACE est en effet davantage un drame authentique crédible et puissant duquel se dégage par instants un certains lyrisme grâce à la musique et à la classe des acteurs principaux qu’un film d’action période HK. Malgré ses faiblesses scénaristiques parfois criantes, FACE OFF reste un divertissement tout à fait recommandable qui, s’il n’égale en aucune manière les œuvres asiatiques de Monsieur Woo dont nous sommes pour beaucoup nostalgiques, demeure certainement son film le plus réussi et le plus personnel produit aux USA.
Le meilleur film de John Woo à Hollywood, du moins le seul où il a pu s'exprimer librement, imposer son style et sa vision artistique très particulière, sans pression de la part des producteurs.
En tout cas, le résultat s'avère largement satisfaisant. S'assumant pleinement comme le fruit de la fusion entre 2 systèmes "opposés": Hollywood et le cinéma de Hong-Kong, avec la dramatisation extrême des scènes d'action stylisées de John Woo et le sens du spectaculaire des "blockbusters" américains.
Enfin un film digeste pour ceux qui croyaient que la patte inimitable de John Woo était à jamais perdu.
"Volte Face" devait être le film U.S référence de ce dernier, l'a t'il été par la suite?.... Pour beaucoup, c'est plutôt mitigé.
Excellent film de John Woo servi par un duo d'acteurs au sommet de leur art
Ce film est bien la preuve que les réalisateurs expatriés aux Etats-unis ne sont pas condamnés à sortir des navets pour autant qu'on leur laisse une certaine liberté artistique, ce qui semble être le cas sur ce film. On voit bien que John Woo est complètement dans son élément dans ce film. Avec cette histoire d'echange de visages, il a la possibilité de traiter des thèmes qui lui tiennent à coeur et en prime il nous sert de super gunfights comme lui seul sait en faire. Certes dans ceux-ci, il y a moins d'effusions de sang et on ne compte plus de dizaines de cadavres à la minute se faisant cribler de balles (eh ouais hollywood rules) si on compare à ces réalisations hong-kongaises, mais par contre ces gunfights sont super bien chorégraphiés, c'est du tout grand art.
Un dernier mot sur le tandem d'acteur formé par Nicolas Cage et John Travolta qui nous font là tout deux une prestation exceptionelle. Tout deux mériteraient de recevoir un oscar pour leur rôle respectif, tellement leur prestation est bluffante.
Vous l'aurez donc compris, ce film est vraiment un must servi par un réalisateur et des acteurs en très grande forme et où on ne s'ennuie pas un seul moment durant toute la durée du film.
Copier........COLLER!
Le cinéma de HK transposé ds un casting américain. J.WOO sublime N.Cage ds ce film qui lui vaut l'une de ces meilleures interprétations avec à tombeau ouvert ou Snake Eyes. Tres répétitif ,mais purement jouissif !
Plus je le vois plus les défauts me sautent à la gueule, vraiment pas mon préféré de la periode EU, je prefere largement Windstalkers ( qui a une histoire bien moins chiante et des scenes d'actions bien mieux torché ). Bon ça reste tout a fait honorable, un bon gros film d'action toujours plaisant a voir mais qui souffre vraiment défauts majeur : deja le script, ça partait d'une super idée mais c'est plombé par une des fin les plus debile de l'histoire ( je t'echange un gamin mort contre un gamin vivant ), on peut aussi remercier l'inventeur de l'élipse narrative ( parce que le coup de l'evasion de la prison c'est vraiment pas mal ), ensuite y a des scenes ou on se demande si Woo il est vraiment impliqué par ce qu'il film : premiere scenes d'action : on voit le cascadeur courir avec son cable dans le dos et la course poursuite en bateau ( en plus les courses poursuite en bateau c'est toujours pourri à l'ecran ) c'est le festival de doublure, ça en devient vraiment ridicule ( tu parles d'un climax ) , bon si on zappe tout ça, reste pas mal de truc vraiment réussi ( enfin si on a jamais vu the killer et cie, parce que c'est quand même radin en fight par rapport a ces autres films )
Le casting deja tient vraiment la route Cage et Travolta sont d'ailleurs tout les 2 plus à l'aise dans le role du bad guy ( le debut avec Cage c'est un vrai festival qui fait plaisir à voir, avec iconisation qui claque au ralenti qui claque bien ), d'ailleurs le film est en partie réussi grace à leur performance, les seconds roles c'est du solide aussi Gina Gherson au MP5 c'est bien, Colm Feore dans les seules roles qui devrait accepter ( les seconds ou on voit pas que c'est un mauvais acteur ), le frere de Troy dont j'ai zappé le nom est tres bon aussi, J.Allen est aussi fade que d'hab.
Niveau script y a donc des vrais faiblesses, et pis j'aime pas quand un film de Woo traite pas d'amitié, d'honneur et de fraternité, parce que là la famille modele ça soule vite.
Niveau real on a bien tout les gimmick de Woo : ralenti poseur qui claque, les piafs blanc, des mouvements de camera toujours lisible mais bon vu le budget on etait en mesure d'attendre vraiment plus, d'ailleurs l'attaque du loft est vraiment bizarre avec des gars du Swat qui arrive à la queue leuleu histoire de se faire buter 1 par 1 ( oui bon dans les autres Woo c'est pas plus credible, mais y arrive pas 1 par 1 quand même ), la scene de l'eglise par contre c'est la marque d'un grand quand même et elle dechire visuellement ( pis Gershon quoi ).
C'est donc loin d'etre le meilleur film ricain de Woo comme beaucoup d'inculte le pense
mais ça reste agreable à voir.
13 octobre 2008
par
Scalp
Très bon
Ca prouve que "John Woo" est capable de faire des excellents films aux U.S.A
Purement Jouissif
Je n'ai rien à rajouter de plus sur ce très bon film de John Woo. A part peut être que
La Machine de François Dupeyron (dont le film s'inspire librement) avec Gerard Depardieu et Didier Bourdon est tout aussi excellent. Il y a juste beaucoup moins d'action comparé au film de John Woo.
Sinon
Face Off est LE FILM qu'attendaient les fans de Woo depuis qu'il s'est installé aux States.
Un très bon film
Ce film est servi par les très bonnes interprétations de Cage et Travolta, le scenario est très interessant et original, et les scenes d'action sont explosives... Vivement conseillé!
La joie simple de retrouver john Woo au sommet de son art.
Volte face est le point culminant des obsessions du maitre Woo, sur la dualite (Là pousse a son paroxisme car elle meme deviens double en confondant le gentil et le mechant), la famille (qui peine a trouver son equilibre et qui deviens enjeux de la vengeance), la violence ( ici Woo aime a faire souffir ses personnages tant physiquement que psychologiquement), l'honneur (mort de fils et freres que l'on ne peut laisser impunies), gunfights de folies et "mexican stand off" a gogo et puis pour une fois (depuis the killer) des personnages feminins a la fois forts et credibles.
Bref ce film est servis par un scenar excellent, des acteurs au top (Travolta quel bohneur!) et une realisation inspiree et impressionante.
Je regrette juste une fin un peut trop heureuse face a l'univers noir et desepere dans lequel evolueles personnages le reste du film.