Car s'il y a bien une chose qui torpille Yamagata Scream, c'est évidemment sa durée. Une série Z, ça se tient pendant 80 minutes, 90 maximum. Mais lorsque l'histoire évidemment assez simpliste s'étale sur 120 minutes, le film est perdu. Surtout qu'ici à trop vouloir mélanger tout et n'importe quoi, le film perd tout unité et n'accroche pas vraiment le spectateur. Il y a pourtant des idées farfelues et intéressantes, un vrai mélange d'éléments typiquement japonais qui auraient pu faire de Yamagata Scream une vraie série Z de qualité pour amateur de nanars jouissifs. Et techniquement le film se tient finalement plutôt bien, et le début semble prometteur. Hélas le soufflet retombe rapidement. A éviter, on a vu bien meilleur (ou pire) série Z.
Takenaka fait illusion 10 minutes, le temps d’une introduction bien barge et d’un générique très… viril dirons-nous, qui occasionne dérechef un franc éclat de rire.
Reste 1h45 de supplice absolu où les idées les plus débiles, les costumes les plus miteux, les répliques les plus consternantes et les effets spéciaux les plus cheap s’entremêlent joyeusement dans un ‘porte-nawak absolument pas inventif qui se subit poliment dans un silence de cathédrale, malgré l’heure avancée de la soirée et l’atmosphère légèrement alcoolisée émanant d’un public chauffé à blanc - dont certains spectateurs n'avaient pas hésité à patienter 1 heure devant la salle de cinéma ! C’est dire…