"Crazy journey" for "The Fujitive" :)
Encore un petit moment de bonheur avec ce n°04.
KATSU Shintaro entre en maturité totale avec son personnage, il est carrément devenu Zatoichi ! C'est impressionnant.
Le scénario du quatrième épisode est très animé, avec beaucoup de rebondissements, et pour le plaisir de tous : le retour de O' Tane ! :D
Les combats commencent à être très chargés, avec comme exemple la trentaine de samourais pour la dernière bataille. Zatoichi deviendrait-il plus fort au fur et à mesure des épisodes ? D'un autre côté, il commence à douter sur son invulnérabilité, à douter sur certaines vérités, et... sur les femmes !
Bon allez j'arrête de trop en dire, ce serait vous gacher le film...
Faux amour
Après l'excellent troisième épisode, ce quatrième volet de la longue série des Zatoichi reprend un rythme de croisière moins mouvementé, mais préservant toujours l'ingrédient essentiel (des débuts) de la saga : l'approfondissement du mythique personnage du masseur aveugle.
Principale caractéristique esquissée : son rapport envers les femmes. Zatoichi retrouve un amour rejeté dans le premier épisode et leurs rapports seront pour le moins...tragiques, étoffant encore la dimension mélodramatique du protagoniste principal. D'ailleurs le plan final ne laisse plus aucun doute quant à son personnage, tel un Pierrot, il amuse la galerie par des galipettes, mais une fois le dos tourné, il arbore un visage fermé et carrément tragique. Blessé au plus profond de son âme, il portera une nouvelle cicatrice en son for intérieur.
Blessure également physique, puisque s'opposant - pour une première - à un groupe impressionnant d'adversaires, il n'est pas invincible et repartira avec une blessure - la première depuis celle infligée par son frère. Simple égratignure face au surnombre de ses adversaires, mais démontrant pourtant une véritable fragilité.
Le quatrième épisode reste donc dans la lignée logique de ses prédécesseurs : comptent moins les pouvoirs quasi surnaturels de son héros face à une armée d'adversaires, mais bien plus la dimension tragique du terrible destin de son protagoniste principal. N'importe où qu'il aille, il ne trouvera que peu d'amis, beaucoup d'ennemis et apprendra les rudesses de la vie (ici : la trahison) le marquant à jamais.