Sur le CD du film se trouvent juste deux bandes-annonces, le gros des bonus se situant sur la seconde galette.
« Au cœur du tournage » – (60mn) : Making of jubilatoire du film. C’est l’exemple type de ce qu’on attend d’un making of : pas ou peu de promo, une sincérité de tous les instants et, surtout, une passion communicative pour tous ces métiers en action qui permettent la fabrication d’un film. Une bonne tranche de vie.
« Soi Cheang, réalisateur enragé » - Entretien avec le réalisateur (25 mns) qui revient sur le début de sa carrière sans aucune langue de bois. Il évoque la place importante du scénariste SZETO Kam-Yuen dans le polar HK actuel: SPL, Exilé, The longest Nite et, donc, Dog Bite Dog, et ce que lui-même, Soi Cheng, y a mis de personnel pour s’approprier le film en tant que metteur en scène. Il revient sur la scène coupée du bébé adopté, passage qu’il aimerait réintégrer au film car selon lui porteur d’espoir.
« Travail de diction » (4mn): C’est plus que de l’anecdotique sympathique : voir Lam Suet au travail force franchement le respect.
« Un peu d’humour dans un monde de brutes » ( 17 minutes) : Nous avons là une prolongation amusante du making of, avec plein de petits détails amusants : Sam Lee se marre en faisant tournoyer une grosse massue en polystyrène, celle-là même traînée difficilement dans le film par le personnage d'Edison Chen. Ca fait son petit effet. Il est toujours intéressant de voir des ambiances aussi joyeuses sur le tournage de films ultra glauques comme celui-ci.
« Scènes coupées » (8 minutes) : 4 scènes coupées nous sont proposées. Les trois premières sont anecdotiques, la quatrième, qui insiste davantage sur les aspects documentaire du film, s’attarde sur des gosses se nourrissant dans une décharge. Celle-ci aurait peut-être mérité d’être intégrée tant les images sont puissante, faisant écho au célèbre court métrage « l’île aux fleurs » de Jorge Furtado (téléchargeable là). On s’étonnera quand même sérieusement de ne pas trouver la scène mentionnée par Soi Cheng lors de son interview, celle où il dit montrer le bébé se faire adopter. Celle qu’il souhaiterait (donc) réintégrer au métrage.
« La conjuration des esprits » (1mn) : Passage religieux pour l’équipe en guise d’efficace petite conclusion. Un dernier coucou au spectateur, la courbettes d’artistes à la fin d’une pièce de théâtre. Joliment fait.
Manquent juste le commentaire audio du zall, qu'on aurait bien aimé voir ici - et sous-titré tant qu'à faire - ainsi qu'un avis sur le travail monstrueux effectué sur les sons et la musique.