DVD Mr Vampire
HK Legends

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Contrairement à ce qui était annoncé sur leur site, le film est au format 1:85:1 comme pour le dvd Megastar. Donc la seule édition à proposer le film en 1:66:1 d'origine est la vhs HKvidéo. Mais une vhs n'est pas inusable... Pour le reste, le master est propre, le piqué est bon, les chromas sont bien rendus. Seule la légère présence de grain et la pixellisation aux arrière-plans font qu'il ne s'agit pas du meilleur transfert de l'éditeur. Très bon 16/9 malgré tout.

son

Le remixage 5.1 des pistes cantonnaises et anglaises (le doublage anglais est lamentable mais personne ne regarde le film dans cette version) est bien fait et enveloppant. Il plonge le spectateur dans l'ambiance du film par un usage judicieux des basses.

sous-titres

Excellents sous-titres anglais.

bonus

On a d'abord droit à un trop court (10 minutes) documentaire d'hommage à Lam Ching Ying composé de souvenirs de Samo Hung et Chin Siu Ho: on a droit à des extraits de Mr Vampire, L'Exorciste Chinois, Big Boss (dans lequel Lam Ching Ying fit un cameo) et My Lucky Stars et les propos de Samo Hung et Chin Siu Ho évoquent ses rapports avec Bruce Lee, son sens de l'écoute, son humanité. La biographie de Lam Ching Ying est bien faite et il n'y a ni défilement ni voix off comme c'était le cas au début chez l'éditeur. L'interview (de 42 minutes, un peu trop longue) de Chin Siu Ho balance entre promotionnel et quelques belles anecdotes de tournage (les gags entre acteurs à l'hotel qui étaient réutilisés pour le film, les conditions limite au niveau sécurité sur les cascades). L'interview de Moon Lee permet d'évoquer son début de carrière, le succès surprise du film en Asie du Sud Est ainsi que sa renconversion et le fait que le public ne l'ait pas oubliée. On a aussi droit au trailer original du film ainsi qu'au trailer promotionnel du dvd (tous deux en 16/9).

Sans etre son meilleur, le commentaire de Bey Logan est bien fait, regorge d'anecdotes sur la carrière de chaque acteur, discute du vampire dans les cultures chinoises et occidentales, de l'influence du film sur Sam Raimi et Tsui Hark.

Un bon travail d'ensemble sur l'interactivité.