Près d'une heure trente de bonus:
-Deux entretiens réalisés au Pavillon de thé de la Maison du Japon. Le très bon entretien de 12 minutes avec la traductrice Catherine Cadou revient sur la dimension autobiographique du film et le contexte politique d'époque. L'entretien de 14 minutes avec Jean-Michel Frodon des Cahiers du Cinéma ne prétend démolir le cliché du "cinéaste si japonais" que pour le remplacer par des lieux communs de la politique des auteurs.
-Cette chose-là, on pourrait aussi la dire de l'analyse de 17 minutes du film de Jean Douchet des Cahiers du Cinéma intitulée Rien.
-Figures: Mers et rivières juxtapose 6 minutes d'extraits de films d'Ozu comportant les motifs de mers et rivières récurrents dans l'oeuvre.
-Un court extrait de film offre une démonstration du travail de restauration en montrant l'image avant et après.
-Enfin, Chishu Ryu l'acteur fétiche est un documentaire de 45 minutes de 1988 sur l'acteur fétiche du cinéaste Ryu Chishu. Si le ton pontifiant de la voix off saoule, le documentaire vaut par son évocation du système japonais de studios (la Shochiku d'Ofuna) au travers d'anecdotes de Ryu Chishu entrecoupées d'extraits de film. Et il émeut lorsque l'on voit Ryu Chishu arpenter les studios Shochiku d'Ofuna désertés juste avant leur démolition et faire de même après destruction des batiments.
Interactivité d'ensemble conséquente même si de qualité inégale.