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3.22/5
Samurai 3 : Duel at Ganryu Island
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2.42/5
vos avis
12 critiques: 3.54/5
Lassé
Pas évident d'aller au bout de cette trilogie, ça tient la route formellement, sans plus, mais scénario et mise en scène ne font montre d'aucune qualité réelle si ce n'est de faire le métier. Se faire les trois à la suite tient de la course de fond...
29 octobre 2006
par
Astec
Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. Heu...attendez...
Dernier opus de la série Musashi adaptée par Inagaki au cours des années 50, La voie de la lumière demeure l'opus le plus mélodramatique de la trilogie. Porté par un Mifune Toshiro visiblement lassé de son personnage, du moins lors de la première approche, l'oeuvre d'Inagaki n'a plus l'esprit épique et héroïque d'un La légende de Musashi ou de Duel à Ichijoji, supérieurs en quasiment tous les points car dotés d'une véritable rage alliée au romanesque typique de la saga. Il y a ces deux personnages féminins qui apportent une densité à la fois touchante mais coupable, coupable de ternir l'image guerrière de la saga de part leur attachement sans limite à Musashi et leur pleures dignes d'un crêpage de chignon de tout bon drama de base. Néanmoins, et malgré ce défaut aussi gros qu'un 30 tonnes américain, La voie de la lumière demeure vraiment divertissant et à l'image des opus précédents, emprunt d'une aura quasi mystique du film de sabre par excellence. Si il n'atteint pas la perfection formelle d'un Misumi ni même la densité universelle humaniste d'un Kurosawa, Inagaki s'en sort plus que bien toute comparaison à part.
Le but n'est pas de comparer Inagaki à une palanquée de cinéaste, l'essentiel est que son oeuvre garde ce cachet intéressant et révolu du film de sabre romantique et mélancolique. Ses personnages, grossis et au jeu constamment amplifié contrastent avec la mollesse des affrontements, filmés presque nonchalamment, comme si ils ne faisaient pas partie intégrante du récit, juste là pour combler les brèches sentimentales et couper court au romantisme exacerbé de l'oeuvre. Le combat final s'avère d'ailleurs particulièrement décevant et mis en scène sans génie (on est pourtant en droit d'attendre un affrontement digne de ce nom pour le dernier opus). On n'en saura d'ailleurs guère plus sur l'avenir du Musashi de Inagaki, ni même de celle qui l'aime. Il reste tout de même des séquences superbes, des personnages finalement attachants (alors que d'autres, torchés à la va vite, comme la "special guest apparition" de Shimura Takashi présent dans quatre plans à tout casser) et un charme général qui fait/faisait la force de tout un pan du cinéma japonais classique.
Coup sans grâce
Dernier volet de la trilogie des Miyamoto Musashi des années '50s.
Le fait, que Musashi rendosse son ancienne identité pour redevenir un homme de terre présage évidemment encore moins d'action que dans les précédents volets; et effectivement, cet ultime épisode tombe dans la structure du chambara par excellence, où tout concourt au duel final sur l'île de Ganryu.
Entre-temps, l'historie se traîne en longueur, le Shogun quémandant Musashi d'entrer dans ses rangs et des brigands pillant le village de Musashi. Otsu et Akemi refont leur apparition pour assurer le minimum de romance et même de faire craquer le stoïcisme autrement connue du célèbre guerrier.
Le duel final résume en lui seul toute al trilogie : sur fond d'un magnifique lever de soleil, l'affrontement ne dure pourtant que de courtes minutes et sans éclat aucun. Il en va de même avec les films : aussi superbes que sont les décors et les paysages, le contenu en lui-même n'est que grossièrement exécuté.
Une déception en vue du potentiel de l'histoire, des acteurs et des moyens déployés.
Du grand chambara
La trilogie "Musashi" est sans doute, avec les "Zatoichi" de KATSU Shintaro, la plus représentative des films qui ont abouti au genre Chambara.
J'ai donc particulièrement aimé "Musashi", que ce soit pour la performance exemplaire de MIFUNE Toshiro, pour la superbe réalisation de INAGAKI Hiroshi, ou encore ce scénario légendaire digne des plus grandes aventures que l'on ait pu nous raconter !
J'ai trouvé que la trilogie gagnait petit à petit en intensité :
> "Musashi 1 : la légende de Musashi" - 3,5 / 5
> "Musashi 2 : Duel à Ichijoji" - 3,75 / 5
> "Musashi 3 : La Voie de la Lumière" - 4 / 5
Je me suis franchement régalé, mais tout comme les "Zatoichi", je ne classe pas ces films comme des chef-d'oeuvres. Toutefois, je vous les conseille vivement ! :)