Le (no?) futur du courant "Steam Punk"
Découvrir cette petite série animée, c'est nous donner l’occasion de faire un point sur cette vague d’œuvres d’inspiration dite « Steam Punk » récemment apparues dans le paysage de l’animation japonaise (« SP » dans le texte ci-après). La traduction serait un truc du genre «Punk Vapeur» (Et pour moi un punk c’est, euh… bah un punk), appellation étrange dont l’objectif n’est pas culinaire mais plutôt un complément de concepts liés, on l'imagine, au futur et au passé. Bien que le mot «steam » évoque assez bien une vieille locomotive en action maîtrisée d’une poigne de fer par Jean Gabin, le punk inspire d’avantage le «no futur » qui le caractérisait dans les années 80. Ce qui, au vu du résultat final, n’est peut être pas si inadapté.
Ce nouveau courant participe d’un élan général quant à une vision fantasmée de l’avenir, une vision qui se veut d’apparence novatrice et qui reste à la fois très référentielle, voir fétichiste et « vintage » comme on dit dans les milieux autorisés. Les US ont déjà entamé cette approche en habillant quelques longs métrages SF avec un look rétro affiché type années 40/50, comme par exemple Bienvenue à Gattaca (l’aspect économique d’un tel choix est également évident), Passé virtuel, Dark City et Sky Captain and the world of tomorrow pour les principaux. Plus en arrière, le Japon avait déjà fait mouche avec le superbe Les ailes d'Honneamise, démarquage culotté de L’étoffe des héros de Philip Kaufman, ainsi que le Laputa, le château dans le ciel de Myazaki. Ces 2 films font figure d’exceptions en regard de la déferlante dont nous sommes victimes depuis quelques temps. Les séries Giant Robo et The Big O par exemple, ont relancé la machine à vapeur, mais c’est le Steamboy de Katsuhiro Otomo qui, en déboulant (et déboulonnant, reboulonnant…), souhaiterait certainement s’imposer comme LA nouvelle référence SP. Malheureusement, au-delà d’une esbroufe visuelle évidente, cette mouvance relève d’avantage d’un aspect sociologique assez triste que d’une découverte fun et visionnaire, ce Last Exile n’encourageant pas à penser le contraire…
Tous ces films et séries ont une particularité : ils s’inscrivent dans un futur où notre bonne vieille terre aurait déjà eu un passé différent de celui que nous connaissons, quand il ne s’agit pas carrément d’une autre planète. Si un film comme Jin-Roh avait le mérite de proposer une alternative temporelle pour un concept propice à évoquer les répétitions de l’histoire dans le cadre d’une relecture du petit chaperon rouge, ici que nenni et pas de justification en vue. Hier leader dans la représentation d’un avenir futuriste riche, damant le pion à nos représentations Metal-hurlantesques, l’animation japonaise semble aujourd’hui souffrir d’un sérieux manque d’imagination ou de visibilité. Est-ce juste un bête syndrome post an 2000, ancien symbole d’un futur maintenant derrière nous, ou bien alors est-ce plus représentatif de ce que Mamoru Oshii développait dans son chouette Patlabor 2 lors d’un long dialogue maritime, un problème lié au choix paix injuste / guerre juste, un ressentiment général et mondial de stagnation larvesque, donc de régression ? Les deux approches semblent bonnes et complémentaires. On pourrait même tenter (soyons fous) une comparaison avec la France. Mais si c’est pour aborder Les choristes, Amélie Poulain, Les fautes d’orthographes et autre Reality show de type Le Pensionnat, mieux vaut peut être s’en passer. A chaque pays ses repositionnements.
Last Exile ne mérite peut être pas de porter sur ses épaules ce constat gavant. Sans chercher midi à quatorze heures, dans la continuité de Blue Submarine n°6 et de ses mélanges 2D/3D, ce produit est gentiment distrayant, mais n’apporte pas grand chose de nouveau. Sous couvert de nous montrer un monde SP cohérent, sorte de croisement entre le Laputa de Myazaki et les trames militaires des premiers Macross, on découvre un scénario simple fait de péripéties aériennes peu passionnantes. La faute principalement à des personnages creux et à des situations vues et revues. Un poncif reste un poncif, qu’il soit d’apparence SP ne change rien à l’affaire.
Steam Punk, no futur et retour en arrière ? Pour l’instant oui, c’est le cas, mais restons optimistes et gageons que de ce maelstrom jaillira quelque chose de beau et de constructif. Après tout, l’idée est de faire du neuf avec du vieux. Il y a apparemment un besoin général de se ressourcer, de mélanger tous les acquis pour mieux aller de l’avant ensuite. Et, pour l’instant, qu’elles soient divertissantes ou non, les œuvres SP ont toutes en commun d’être déjà des travaux d’orfèvre de qualité. Ne reste plus qu'à faire émerger un peu de vie de ces gros morceaux de ferraille brûlants et ça devrait être bon.
Faites chauffer le claudia !
D'un point graphique on oscille entre le très bon, le moyen et parfois le moche, notament le chara-design qui est très inégal, parfois joli mais sur certains plan les têtes sont un peu déformées. Les vaisseaux et autres mecha-design sont souvent très bien fait, même si je ne suis pas très convaincu pas les inserts en 3d (mais bon j'ai vu pire).
D'un point de vue animation, c'est de bonne facture surtout pendant les scènes aériennes où on en prend plein la vue.
Au niveau du scénario, et de l'ambiance c'est vraiment excellent, le genre steam-punk est très bien rendu. Les relations entre les personnages et leurs évolutions sont bien approfondies, et on a l'impression de bien saisir les charactères de chacun des personnages et même de s'attacher à eux. Ils mettent de la vie dans un monde qui paraîtrait bien triste si non (surtout vu la game de couleurs utlisée pou la colorisation).
En conclusion, un très bon anime dans un genre pas forcément très facile.
J'avoue ne pas avoir tout compris sur la fin sur le pourquoi du comment de L'Exile, mais ça sera toujours une bonne raison de revoir tout ça.
Superbe, mais froid et sans âme
Une superbe super-production signée Gonzo, par l'équipe qui réalisa Blue Submarine6.
Les yeux sont enchantés par des graphismes alliant beaux dessins 2D et vaisseaux 3D dignes d'un Final fantasy.
L'histoire n'est pas en reste et nous propose une grande aventure dans un monde steampunk.
Hélas, il manque à tout celà une âme. Les personnages sont sympatiques mais guère passionnants, à part peut-être Lavi : leur regard est le plus souvent perdu dans le vide. Il leur manque à tous un certain relief, un semblant de vie : pendant la série, personne n'évolue ni ne change vraiment.
Pour finir, la mise en scène est très classique (un problème sûrement dû aux contraintes techniques 2D/3D), et mis à part lors d'une course échevelée dans l'épidode 3, on se surprend parfois à trouver le temps long, au milieux de toutes ces prouesses aériennes.
Une déception.
Rien ne sera apres
Quand macross Zero est sorti, on se disait que c'etait inegalable en beauté. Et puis last Exile est sorti et alors on se disait, quelle claque !!! Et en plus c une serie de 26 episodes ?!! Ils ont un scenario pourri c pas possible??? Et bien non. Le scenario lui aussi est bien au dessus de la production actuelle voir des meilleurs. Les musiques sont incroyables. En clair, Gonzo fasait les meilleurs series et la ils ont transcander tout le monde. Personne ne s'en remettra de si tot !!!
Scenario : Alors que Claus et Lavie, deux jeunes devenus pilotes pour succeder à leurs peres portés disparus, aportent un message qui doit faire se signer la paie entre deux grandes puissance, un vaisseau apparait. Dirigé par Alex Rowe et une mystérieuse Sofia, ce vaisseau fait resurgir au monde une nouvelle menace, La Guilde, menée par Delphine et Dio. La seul'e solution pour le monde, trouver l'Exile, le dernier Exile. S'ensuit alors un chasser croisé de vaisseau et de persos. Attendez-vous a être secoué dans tous les sens. Ca demenage.
Graphiquement la 3d et la 2d ne font qu'un et le resultat est au dela de toutes esperances. Le design particulier renforce son aspect unique. Certaines scenes resteront dans les annales avec des milliers de vaisseaux s'affrontant tels des gallions navigants sur les nuages. C du jamais vu. L'ambiance tres decallée d'une technologie passé plus avancé est impressionnante et on est surpris de l'inventivitée de certains vaisseaux. Sachez aussi que la fin est une des meilleures que j'ai jamais vu.
Au finale je dirait juste que Last Exile est aujourd'hui la meilleure serie d'anime et le restera sans doute longtemps.