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Real Fiction

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les avis de Cinemasie

2 critiques: 2.25/5

vos avis

13 critiques: 2.62/5

visiteurnote
eniger 4
Titeuf@ 3.5
Kokoro 3.5
koalaurent 3
JoHell 2.75
Secret Tears 2.75
punkfloyd 2.75
lafilleausabre 2.5
Bastian Meiresonne 2.25
abuzeur 2
Izzy 2
Gaor 2
SuperDurian 1.75
Epikt 1


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Il manque quelque chose

Real fiction est un film sympa, mais peut être pas assez entrainant, et trop prévisible. On sent qu'il reste dans les premiers essais de Kim Ki Duk (même si c'est son 5eme film). Omniprésence des non-dits et du mal de vivre. Passage préféré: dans la librairie.

30 octobre 2004
par eniger


Autobiogra-fiction

KIM KI-DUK réalise ici un projet au format surprenant, mais qui ne désoriente pas trop le spectateur habitué aux obsessions du réalisateur. Cette déambulation vengeresse d’un jeune portraitiste dans une grande ville coréenne, à la recherche de tous les gens qui ont pu l’humilier ou le tromper, se présente comme un pseudo documentaire façon Dogma, la caméra collée aux basques du tueur étant tenue par une jeune femme aussi énigmatique et muette que tenace. Si l’exercice de style désoriente au départ, on rentre vite dans cette histoire de frustration larvée et d’explosion de violence libératrice, les personnages ayant suffisamment d’épaisseur et l’intrigue restant toujours intéressante à suivre pour faire oublier la seule prouesse technique d’avoir tourné en moins d’une journée. Il s’agit en fait d’une sorte d’autobiographie du cinéaste, lui-même peintre après avoir été militaire, mais détournée par le fantasme et le contexte social, deux éléments récurrents dans l’univers de KIM Ki-Duk. En choisissant la vidéo légère et le format court, il place de lui-même cette œuvre en marge de sa filmographie classique, mais son thème si particulier ne lui donnait peut-être pas envie d’en faire une version plus traditionnelle, tant cette histoire contient encore plus des données issues de son cheminement personnel que ses autres projets plus classiques. S’il n’est pas toujours convaincant sur la durée, une lassitude vis-à-vis du type de prise de vue surgissant à l’occasion, s’il est parfois irritant dans son développement, en particulier son héros monolithique aux motivations saugrenues,véritable bloc de haine sans aucun recul, ce moyen métrage est une très intéressante récréation pour KIM Ki-Duk, en même temps qu’une « re-création » de la réalité, la scène finale d’une grande intelligence nous renvoyant à notre statut de voyeur par procuration, mise en abîme ultime d’un film plus maîtrisé qu’il n’y parait de prime abord. Et une nouvelle preuve de l’originalité de ce coréen atypique et fort singulier personnage.

14 août 2005
par Kokoro


À la limite de l'expérimental, presque amateur, et pourtant !

Jamais je n'avais vu un film de la sorte, aussi spontané et répété à la fois, c'est une sensation bizarre. Le scénario est très simple, pourtant on se demande tout le temps comment tout ça va se terminer... L'acteur principal est lui aussi entre deux rôles : Indécis/Timide et Violent/Virilité. C'est vraiment louche, tous les plans (un bon tiers à la caméra numérique portée par une jeune fille qui a un rôle dans ce film) sont particuliers. Malgré un contenu assez creux, j'ai aprécié ce film en temps réel, j'y ai trouvé un véritable intérêt, mais je ne saurais pas vraiment dire pourquoi... Je crois que c'est notament les prises de vue et le jeu théatral/impro des acteurs revus et corrigés par la pate de Kim Ki-Duk qui me fait cet effet :) Bref, je pense que beaucoup n'aimeront pas, mais moi ça m'a bien plu.

29 septembre 2004
par koalaurent


intime défoulement

real fiction met en scène les vengeances imaginaires d'un peintre qui ressasse ses échecs, ses frustrations et ses humiliations passées et qui s eprend à rêver d'un monde où il serait son propre juscticier vengeur, sanguinaire, et sans pitié : un vrai homme ???? d'où un enchainement de scènettes où il arrive, tout va bien , et voilà, il y a un mort...5 ou 6 fois, le répétition qui montre les "vengeances" dans l'outrances permet d'amener le spectacteur à voir que c'est bien d'une rêverie symbolique dont il est question. L'impuissance du héros : à réussir, a être aimer, retrouve dans cette explosion de violence qui parait incohérente une virilité défaillante en terme d'image et d'estime de soi... les rapports avec les femmes dans l'amour, le désir, le sexe et la tendresse sont délicatement posés : une sorte d'imbroglio contradictoire, les femmes, apparemment. ce film, que j'ai regardé et suivi avec moins de plaisir que les autres reste attachant et je pense, qu'avec le temps, je l'apprécierai de plus en plus (je l'aime déjà beaucoup plus qu'hier après la projection où vraiment l'enthousiasme ne m'habitait pas!!!). On sent dans cette expérimentation de temps réel, un exutoire mis en image, rapide mais efficace, trash mais défoulant...avec cette note, propre à kim ki duk de nous signifier, clairement, si il restait des doutes, que c'est bien, une fiction, que la réalité, une fois de plus est ailleurs, et qu'il a bien partager, encore, quelque chose de lui...merci

07 septembre 2002
par lafilleausabre


Un film raté, mais inexplicablement attirant

Précisons le tout de suite: ce film est raté. Les plans s'enchainent très mal, les acteurs sont peu convaincants et le propos emprunt d'un simplisme rédhibitoire. Ceci n'empeche pourtant pas Real Fiction, étrangement, d'exercer une fascination morbide qui empeche de s'ennuyer ou de pester contre les innombrables points faibles de l'oeuvre: le double-jeu sur le héros acteur volontaire/involontaire de sa propre "fiction" est intriguant: impossible de savoir ou Kim Ki-duk veut nous emmener, puisque jusqu'à la fin le propos reste flou: acteur involontaire de "son" film, le héros cède t-il à l'exaspération pour finalement massacrer tous les seconds rôles, ou le tout est-il scénarisé dans le cadre du film dont on peut voir la fin du tournage au moment ou Real Fiction se termine? Ou encore, avons nous affaire aux classiques chimères ne se déroulant que dans l'esprit du héros? Cette ambiguité permet de maintenir tout du long un strict minimum vital de cohérence entre des éléments hétéroclytes et pour la plupart désespéréments bancals. Acceptable finalement, surtout grâce à cet effet de flou assez puissant qui "prend" le spectateur au moment où le film se termine, mais à situer avec The Coast Guard tout en bas de la filmographie de ce brave K. Ki-Duk.

03 septembre 2004
par abuzeur


Moi j'aime le cinéma expérimental, surtout quand c'est nul

On aurait peut-être pu faire quelque chose de cette idée de "fille à la caméra", en introduisant un peu de jeu avec le film et de mise en abyme, jouer avec les inserts et le point de vue qu'il induisent,... ce genre de chose. Vraiment sous-exploité, pour ne pas dire pas exploité du tout. Alors le reste, plus trop d'intérêt de voir le film, si ce n'est pour la curiosité de voir un film tourné en seulement 3h20 sans refaire de prise (c'est pas moi qui le dit, c'est le KOFA)(en passant le KOFA parle aussi de 8 caméras 35mm et de 10 numériques, quand on voit le résultat on se demande où tout cela est passé) même quand des piétons s'arrètent dans le cadre et qu'un technicien doit les faire dégager (séquence visiblement parfaitement assumée, vu qu'elle est même insérée dans les images du menu DVD !). On peut se poser la question de l'intérêt de la démarche, quand il est évident qu'elle produit un film au rabais. Car il faut avouer que c'est pas loin de ressembler à un film de psychopathe classique pas super intéressant (et avec un "twist" final vraiment moisi), mais en plus mal interprété et mal filmé. Real fiction a été visiblement tourné rien que dans le but de pouvoir dire "c'est possible". Vous aussi ne le voyez que pour pouvoir dire "je l'ai vu"...

22 septembre 2007
par Epikt


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