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Shinjuku Triad Society

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 2.58/5

vos avis

16 critiques: 3.22/5

visiteurnote
White Snake 4.75
Anel-kun 4
Izzy 3.75
Titeuf@ 3.75
nisei 3.5
chronofixer 3.5
spud 3.5
Illitch Dillinger 3.25
Sauzer 3.25
JoHell 3.25
Scalp 3
Oh Dae-soo 2.75
Pikul 2.75
Samehada 2.75
Chip E 2.5
mat rey 1.25
Cuneyt Arkin 1.25


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les premiers pas

sinjuku triad society, est sans doute l'oeuvre la plus violente de sa trilogy black society (rainy dog,ley line). un flic violent ripoux, un dealer sucker et son copain exibitionniste, la fille nympho déjanté...rien ne plus dans ce monde.il y a déja tous les ingredient de ce miike va développer dans ses polars a venir. on s'ennuis pas a suivre tous se petit monde. le meilleur opus de la trilogie pour moi.

04 février 2007
par spud


Polar sans concessions

Premier film de Takashi Miike ayant bénéficié d'une certaine reconnaissance critique, Shinjuku Triad Society demeure encore, selon les propres aveux du cinéaste, une pure et simple production de commande. On y trouve pourtant d'ores et déjà une approche filmique et narrative très intrinsèque à son style, même si le script reste d'un grand classicisme et ne réserve aucune des pirouettes absurdes qui caractériseront pléthore de ses œuvres ultérieures. Loin, très loin du réalisateur de toutes les audaces et extravagances actuellement connu par bon nombre de cinéphiles, Miike n'a encore ici que l'étoffe d'un vulgaire tâcheron, un simple yes-man du V-Cinéma nippon des années 90 qui exécute ce qu'on lui dit de faire. Et le moins qu'on puisse reconnaître, c'est que le bougre honore son cahier des charges consistant à mettre en scène un polar d'exploitation complaisamment violent et immoral, surenchérissant dans la brutalité hardcore et l'obscénité d'un goût ambigu. Transparent comme du papier à cigarette, le scénario n'est que prétexte à une multiplication de tabassages, meurtres, viols et autres joyeusetés du même acabit, dans un environnement urbain glauque et hostile où règnent la pègre, la prostitution, les magouilles douteuses, la drogue et le banditisme. Au milieu de ce sordide chaos, un policier d'origine chinoise aux méthodes peu orthodoxes tente de démanteler un réseau de dangereux truands tout en essayant de remettre son jeune frère dans le droit chemin. Voilà qui résume une intrigue des plus minimaliste, faisant par ailleurs intervenir un drôle de tueur/junkie homosexuel adepte du couteau et spécialisé dans les fellations, un psychopathe exhibitionniste et sadomasochiste ainsi qu'une jeune nymphomane considérablement frappée de la carafe. Que du beau monde ! La mise en scène hasardeuse, brute, caractérisée par une photographie sale et granuleuse, se veut à mi-chemin entre celle des yakuza eiga de Kinji Fukasaku et des bombes underground de Shinya Tsukamoto; quant à la musique, celle-ci brasse les genres, d'une techno syncopée à des sonorités industrielles eighties en passant par un curieux remix d'une chanson de Janet Jackson, The Knowledge. Score par ailleurs très jouissif, parfaitement dans le ton de l'ensemble à l'inverse de Rainy Dog et sa rengaine country/blues en inadéquation avec son climat urbain. Shinjuku Triad Society excelle de sa gueule de polar barbare et nihiliste, mais il accuse aussi les faiblesses d'un Miike en général: la cadence du film est discréditée par un gros ventre mou qui parasite l'intrigue, on filme du vide et on se retrouve avec un récit truffé de longueurs et de séquences inutiles, à l'image de ce peu palpitant périple dans la campagne taïwanaise. De même, certaines idées a priori géniales ne semblent pas être suffisamment développées pour faire mouche. Le tout laisse ainsi une curieuse impression d'inabouti, ce qui ne nous empêche pas de prendre quelque plaisir à suivre ce crapoteux thriller. Shinjuku Triad Society a l'ambiance cafardeuse de Rainy Dog et la violence paroxystique de Fudoh et Ichi the Killer sous un emballage de pur produit d'exploitation racoleur comme il faut. Œuvre assez méconnue dans la pharaonique filmographie de Takashi Miike, c'est un métrage que l'on se doit de voir afin de découvrir la facette trash du réalisateur dans ce qu'elle a de plus subversif. Bourrée de défauts, mal rythmée et pas toujours très subtile, cette bande constitue néanmoins un morceau essentiel pour l'aficionado du réalisateur boulimique de la pellicule. Aussi inégal qu'intéressant.

20 janvier 2007
par Chip E


Pfffffff, ennui mortel!

A peine l'une ou l'autre "bonne" séquence (dans un bon film elles auraient l'air naze mais là) pour relever ce fade brouet miikien qui confirme qu'il faut qu'il arrête de prendre du valium à tort et à travers et un peu se secouer.

19 août 2006
par Cuneyt Arkin


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