éditos
Interview: Ti Lung
Une nouvelle interview de poids sur Cinemasie, avec une des légendes de la Shaw Brothers, Ti Lung, invité au festival d'Amiens 2005. C'est une nouvelle fois en vidéo, ça dure une demi-heure, et c'est à un petit clic à peine:
Sci-fi-bis made in HK
Le dré vous invite à une petite séance de rattrapage de science fiction bis HK avec deux films à la réputation certaine (en particulier outre atlantique). Pour commencer,
The wicked city, l'adaptation live improbable de l'animé "La cité interdite" de Kawajiri, produite par la compagnie de Tsui Hark, la Film Workshop. Suivi d'un catIII érotique tout aussi
improbable, Robotrix, rencontre très osée entre Terminator et Robocop. Du lourd en perspective, cinéphiles raffinés s'abstenir.
Coffret Angel Guts
Série de 7 films érotiques dont 5 sont édités par Artsmagic en coffret DVD,
Angel Guts (littéralement "les entrailles de la vierge") reprend à chaque fois le personnage de TSUCHIYA Nami, jeune femme naive victimes de viols et de violences de la part d'hommes obsédés ou désespérés, dans différentes situations professionnelles et incarné par 5 actrices différentes. Initié par Ishii Takashi et son manga original, cette série brosse le portrait d'une société individualiste où le contact humain et l'amour sont absents, ouvrant la voie à toutes les perversions imaginables. A ce petit jeu, c'est sans doute Tanaka Noboru qui s'en sort le mieux dans le 3ème épisode, le seul qui illustre correctement le titre de la série avec provocation...
Parasitage
Prenons Bubblegum Crisis et A.D. Police et faisons un spin-off. On obtient Parasite Dolls : série de 3 OAV cyberpunk faisant office de préquel aux deux autres. On pouvait s'attendre au meilleur et pourtant, l'oeuvre semble passer à côté du petit quelque chose qui en aurait fait un grand quelque chose.
Gangsters made in Japan : chaud devant !




Cette semaine, Ghost Dog et Ordell Robbie nous ont concocté un dossier sur les gangsters dans le cinéma japonais. Au programme, tout d'abord trois articles d'Ordell Robbie: une présentation de la saga Combat sans code d'honneur, une histoire du yakuza eiga et un lexique du genre. Ordell Robbie ajoute ou réactualise des portraits de personnalités ayant marqué l'histoire du yakuza eiga. Il chronique un livre en anglais consacré au genre par un spécialiste du cinéma japonais contemporain. Au menu des critiques de films, des oeuvres liées à l'univers gangstérien allant des années 60 à aujourd'hui. Ordell Robbie s'intérèsse d'abord à quelques séries ayant marqué l'histoire du yakuza eiga : deux volets de la série Red Peony Gambler, le premier Showa Zankyoden avec Takakura Ken, le premier volet de la série des New Battles without honor and humanity de Fukasaku, le premier volet de la série Gokudo Wives et le dernier volet de la série des Godfather from Japan. Il évoque également quelques cinéastes décédés s'étant illustrés dans le genre: Ishii Teruo avec un yakuza eiga fourni en tortures, Fukasaku Kinji avec un yakuza eiga tourné la même année qu'Okita le pourfendeur: yakuza moderne et Gosha Hideo au travers d'un Quartier Violent au casting composé de stars du genre et d'un yakuza eiga de fin de carrière. Il chronique également trois incursions miikiennes dans le yakuza eiga, trois Ishii Takashi montrés à l'Etrange Festival et un yakuza eiga de Kudo Eiichi montré en France dans le cadre de la Rétrospective Gangsters du Soleil Levant. Il termine son tour d'horizon avec une comédie raillant l'univers gangstérien signée du spécialiste du genre Itami Juzo. Ghost Dog nous donne quant à lui son avis sur deux yakuza eigas sixties diffusés sur le cable.